| Jugé à cause de ma couleur
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| J’ai fais les choses dans la douleur
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| Mais j’ai fais les choses à ma couleur
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| Négro dis leurs, dis leurs
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| J’aime quand la pluie commence à tomber
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| Car on ne voit plus tes larmes
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| J’ai toujours eu un manque à combler
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| Je dois tout à une femme
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| Surveillé par les douaniers
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| Féfé sur le poignet, j’traine seul ou mal accompagné
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| J’ai commencé plus bas que terre, super welter
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| Juste un révolver, quelques poids et altères
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| À cause des préjugés, penses à tout ce que t’as raté
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| Malgré tes diplômes, personne ne t’a jamais rappelé
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| J’ai du me faire seul tout, suivre mon mektoub
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| Pour avoir les mêmes chances que les autres j’ai dû faire le double
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| Ronce du bitume je ne fane pas
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| Quand j’y vais, j’y vais dur, je ne blague pas
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| Je n’ai pas atteint mon but, je ne trinque pas
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| Ne bouge pas, ne craque pas, ne doute pas, ne parle pas
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| Ne plie pas, ne pars pas, ne lâche pas
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| Jugé à cause de ma couleur
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| J’ai fais les choses dans la douleur
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| Mais j’ai fais les choses à ma couleur
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| Négro dis leurs, dis leurs
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| J’aime quand la pluie commence à tomber
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| Car on ne voit plus tes larmes
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| J’ai toujours eu un manque à combler
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| Je dois tout à une femme
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| Jamais au premier rang, toujours dans les embrouilles
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| Au lieu de partir en cours je suis parti en couille
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| J’suis peut-être fou mais je donnerai pas mon biff' au psychiatre
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| Après dix Jack, ma soirée sera paradisiaque
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| J’ai su me tirer d’affaire, ils ont voulus ma peau
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| Carpeau devenu prince, cheval cabré sur le capot
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| J’ai repeint le monde à ma couleur
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| En vert, en jaune, en violet pour apaiser ma douleur
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| Qui va croire en toi dis moi si tu ne le fais pas?
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| Miséricorde envers mes ennemis, je ne l’ai pas
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| Négro une haine venue d’ailleurs guide mes pas
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| Vrais reconnaissent vrais, je sais qui l’est, qui ne l’est pas
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| Et si tu te demandes pourquoi…
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| Jugé à cause de ma couleur
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| J’ai fais les choses dans la douleur
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| Mais j’ai fais les choses à ma couleur
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| Négro dis leurs, dis leurs
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| J’aime quand la pluie commence à tomber
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| Car on ne voit plus tes larmes
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| J’ai toujours eu un manque à combler
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| Je dois tout à une femme
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| La terre de Bakel sous les semelles
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| Pas d’arrachage de sacs car je ne m’attaque pas aux femelles
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| Bisous sur la bouche avec la langue dès la maternelle
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| Elevé par une lionne, pas eu besoin d’un paternel
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| Moins j’avais d’oseille plus j'étais dangereux et cruel
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| Sang sur les chicos, reflet violet dans les prunelles
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| J’ai été bon, j’ai été mauvais
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| Violences urbaines, j’ai toujours payé ce que je devais
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| Pour l’instant je suis dans le son, la suite on verra
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| Des fois le pe-ra, j’en ai ras la New Era
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| Dakar, R.D.C, j’fais mes dièses propres (Izi)
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| Jamais la tête baissée pour ceux qui connaissent Kopp
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| Bakel City Gang
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| Jugé à cause de ma couleur
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| J’ai fais les choses dans la douleur
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| Mais j’ai fais les choses à ma couleur
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| Négro dis leurs, dis leurs
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| J’aime quand la pluie commence à tomber
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| Car on ne voit plus tes larmes
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| J’ai toujours eu un manque à combler
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| Je dois tout à une femme |