| Ma famille est nombreuse, à Babylone on attérit |
| Au pays la vide est rude, le voyage est donc le prélude |
| À l'épisode Neg'Ä Sarcelles, venu pour faire ses études |
| Avec Lazhiz, crise au fond de la classe, nos places assises |
| On baptise nos biz, bétises, nos premiers vices s’aiguisent |
| La 5, les stranges, Goldorak en thèmes de jeux |
| C'était les jours heureux pour un petit re-noi fougueux |
| 13 ans ti mal, l'époque du centre commercial |
| Mes magasins préférés étaient Prisu et Escale |
| Ça marchait souvent, donc on y allait tout le temps |
| T’entends clic, clic, clac, clac, clac, pour des bric-à-brac |
| Internat, après conseil besoin de supériorité |
| Car les embrouilles, les années, le H I P m’ont chopé |
| Moins dans l’quartier, poussé à aller taper |
| J’engrenais les miens à bouger et serrer |
| 91, premier disque, premiere part dans les bacs |
| 92/94, nos tactiques toujours l’attaque |
| C’est Passi en solo les tentations c’est l’album |
| Pour toutes les métropoles mais aussi pour les DOM-TOM |
| Traîtres, pourquoi tant de haine, 95 200, c’est la même |
| Comme dans le passé, il refrappe, «c'est toujours idem» |
| Années 90, entre fonce-dé, zetla et 16 |
| Les histoires de pèze en dansant sur des braises |
| Beaucoup trop de foutaises, j’ai souvent vu le chiffre 13 |
| Tout en évitant le Père Lachaise |
| Les profs, le rap, la rue et les cocktails molotov |
| Ont forgé l’altesse double S en lui offrant une étoffe |
| Les T.A.B, la Secte, le M.Ä., les R.C.A |
| Les Chauds Lapins, la Clinique et mon Secteur Ä |
| Sarcelles, Garges, Villiers, P.L.C: là étaient mes pas |
| J’ai trimé dans le son, étant Ämer et aigre |
| Règne de la pègre, des nègres intrègres |
| Beaucoup d'énnemis, ça mon pote Bugsy te l’a dit |
| Mais qui veut la peau du P.A."DOUBLE S"I. |
| Un mec de ma renommée est ciblé, visé |
| J’ai poussé mon Ministère en fréquentant le secondaire |
| Eu des embrouilles, galères, où des balles sifflèrent |
| Même absent, je veux être de ceux toujours présents |
| J’en ai sué, j’en ai à fesser et pour ce tu me connais |
| 79 à 99, entre les traîtres, les prises de tête |
| Y a eu des choses partir en couilles, les changements de facettes: |
| Certains ont pris la meumeu comme thérapeute |
| D’autres galèrent aller-retour, derrière les barreaux se pieutent (c'est la |
| merde) |
| J’ai commencé avec plein de tigres dans la meute |
| De jeunes prédateurs ayant le goût pour l'émeute |
| Beaucoup, un moment nous ont partiellement quittés |
| Malheureusement comme Armand, d’autres pour toujours (respect) |
| La vie du tié-quar pousse les lascars je ne sais où |
| J’ai vécu des sales coups et j’en ai appris beaucoup |
| Bâtiment A et B, dans les sombres quartiers en zon-pri |
| Le phoenix renaît après qu’on l’ait coupé de sa vie |
| Puis voilà le 9.7, les sonos, la fête, l’or, les platines |
| Après tant d’années, les damnées prennent, après avoir tant donné |
| Et l’succès c’est plus de joie, plus de prises de tête, de jalousies |
| 98, 99, la bataille n’est pas finie |
| Mama pardonne-moi si ce pourquoi je suis ici |
| Tous ces diplômes, je n’ai pas conquis |
| Mama félicite ton fils, je suis droit dans mes choix |
| On apprécie ma voix et mon nom prend du poids |