
Fecha de emisión: 26.05.2021
Restricciones de edad: 18+
Idioma de la canción: Francés
Vérité 4(original) |
Ani on the track |
La vérité sort d’la bouche des enfants |
Les concernés ne sont pas très contents |
Y a beaucoup d’choses à dire, du coup, j’vais rapper longtemps |
Ils sont venus m’soulever 18 jours avant mon anniversaire |
Elle supporte la peine de mes frères: ma daronne, c’est une guerrière |
Si ils t’détestent, dis-toi qu’t’as réussi (eh) |
Et si ils t’apprécient, dis-toi qu’vous avez la même vie (pah, pah) |
Et c’est vrai qu’t’impressionnes comme un lion qui rugit |
Tu parles de pe-pom et grosses sommes mais chez toi, c’est la pénurie |
Sept heures trente dans l’fond du bus, huit heures pétantes dans l’fond d’la |
classe |
Violent comme une rafale d’AK et crapuleux comme un coup d’shlass |
Une paire de la Drainée, un pull YMCMB, habitué aux photos bien avant l’rap à |
cause d’la BRB |
J’suis marié à la street, j’ai fait les 400 coups sur l’bitume |
J’veux la quitter, j’reste pas parce que j’l’aime mais juste par habitude |
J’fais la prière tous les jours, c’est ça qu'éclaircit mon cœur (eh) |
J’suis v’nu trop sûr de moi, j’partirai comme le vainqueur |
On est sérieux mais on parait fou comme Crash Bandicoot |
Tu penses que la prison, c’est simple mais c’est plus pareil quand t’y goûtes |
Quand ça va mal, on s’en r’met à Dieu et à personne d’autre |
La base est toujours plus solide quand ça monte crescendo (toujours) |
J’veux quitter c’monde avant ma mère, si elle part, j’m’en r’mettrai pas |
Elle m’a appris à rester droit et vu faire mes premiers pas |
Dans la ville d’puis les années 70, famille Ben Mansour |
J’viens d’là où ça pète ta vitre si tu t’arrêtes au carrefour |
Les grands d’ma cité s’enregistraient sur Audacity |
C’est grâce à Tom Sawyer qu’on connait le Mississippi |
J’fais cogiter les mecs de 40 comme les mecs de 16 piges |
Mon écriture est tellement haute, peut-être qu’elle t’donne le vertige |
Mes textes sont réels: quand j’rappe, t’as des images dans la tête |
Tends la main à personne, p’t-être qu’ils vont partir avec |
J’allais à la boulangerie pour acheter des Mister Freeze (grr) |
Aujourd’hui, mes potes vont à l'épicerie pour un peu d’tise |
Ou bien ils sont dans l’biz', c’est triste mais qu’est-c'tu veux qu’on dise? |
Trois heures du mat' sur l’autoroute, c’est l’Sheitan qui conduit |
Quand j'étais p’tit, dimanche matin avec ma mère, j’allais au marché |
J’voyais qu’les bâtiments, j’avais même pas l’droit d’quitter l’quartier |
J’ai passé l'éponge tellement d’fois qu’j’ai fait toute la vaisselle |
Le sang n’passe plus entre eux et moi, y a eu un AVC |
On écoutait Lacrim avant l'époque de «Luca Brasi» |
Dans l’bâtiment, il faut une clim', il fait grave chaud dans l’hazi |
Ils parlent de hess, ils savent pas c’que c’est la CAF |
Télé, canapé, Play 2: on f’sait un squat dans la cave (haha) |
Seul d’vant la caméra mais dans ma tête, on est bezaf (ouais) |
J’suis Tunisien, j’suis fier de mon pays comme un DZ |
J’aimerais libérer toutes mes frères comme Mandela Nelson |
On est en place depuis 15 ans comme Angela Merkel |
Et oublie pas qu’au poste ou l’pénave, c’est la plus grande balance |
Lui, il prétend être ton pote, il veut t’freiner quand t’avances |
Malheureusement, j’suis détesté comme un schleuh au Maroc |
Ou un mec qu’a un potager tellement il met des carottes |
Ensemble Lakdar, casquette sur l’té-c', big up au 6.9 la trique (ouais) |
On vole tout dans ta baraque comme l’Occident en Afrique |
C’est impossible de battre quelqu’un qui n’abandonne jamais |
On pensait d’jà au paquebot à l'époque où on ramait |
J’suis rapide comme Adriano sur PES |
Ou un mec qui cale son bigot quand il entend l’hesses |
Et pour connaître la vie d’luxe, il faudra cravacher |
Eux, ils ont pas tué la bête, ils pensent au steak haché |
Heureusement qu’j'étais là pour moi quand personne ne l'était |
Y a rien d’plus important qu’rendre fière celle qui m’a allaité |
Toi, tu m’parles d’amitié, j’aime pas trop ta mentalité |
Si y a une fille devant toi, sur ma mère que tu vas m’rabaisser |
J’dis que la vérité, du coup, j’suis détesté par la majorité |
Tu r’tiens quand j’ai fauté mais pas quand j’t’ai aidé |
J’ai des priorités, des valeurs qui font qu’j’viendrais à ta rescousse |
Toi, tu t’réjouis de mon mal et tu m’dis que c’est l’mektoub |
Chaque malheur cache un bienfait car on apprend quand on tombe |
Aujourd’hui, ils m’crachent dessus, ils m’aimeront tous dans ma tombe |
Punchline sur punchline, tu sais même plus laquelle ret’nir |
C’est comme un boomerang: bien lancé, tu sais qu'ça va r’venir |
Pour pas finir déçu, tous les jours, on s’attend au pire |
Même quand j’ai tort, j’ai raison donc c’est difficile de m’contredire |
On changera jamais comme le 306 savane |
J’irai nulle part si tu fais rien, frérot, c’qui paye, c’est le travail |
Tensions entre la police et nous sont électriques depuis Zyed et Bouna |
J’aime la bagarre, écoute ce texte, chaque phrase, c’est une Bounia |
Mon curriculum vitae: caille-ra à la muerte |
On s’laissera jamais marcher d’ssus, c’est une histoire de fierté |
Si tu fais l’premier pas, prépare-toi à marcher des heures |
Balafré par la vie, faut plus que des médocs pour la douleur |
On m’a pas appris à parler mais on m’a appris à m’taire |
On m’a pas appris à r’noncer mais on m’a appris à l’faire |
Moi, j’connais des raclis, elles sont en caille comme Lara Croft |
Savent manier des fusils à pompe et des Kalashnikov |
J’suis en garde à v', on dirait qu’les photos sont prises par un polaroïd |
Jugement et mandat d’dépôt, ça d’vient un polar horrible |
J’représente la rue comme une paire de Cortez |
Narvalo, c’est les cités d’France, pas les ghettos new-yorkais |
2010, on portait tous des shorts à fleurs |
On avait deux traits sur la tête quand on sortait du coiffeur (hein) |
On en a passé des hivers avec des chapkas |
Quand la rue t’a entre ses mains, gros, tu t'échappes pas |
Eh, les soucis s’empilent comme dans Tetris |
J’sors d’un problème et j’en rencontre six |
C’est pour mes Soninke, pour les, tous les Big Army (hein) |
J’fais ce son pour les frères au hebs et tous ceux au tard-mi |
Les bâtons dans les roues n’font pas d’effet donc ils veulent mettre la forêt |
Fais pas la 'caille, t’en n’es pas une, sinon, frérot, ça s’saurait |
Ils veulent enfermer toute ma fratrie comme les Dalton |
La rue, c’est pas un jeu, à t'écouter, tu parles à quatre tonnes |
Eh, frérot, calme-toi, tu mords pas, t’aboies |
Quatrième coup d’poing dans la tête, appelle-moi Rocky Balboa |
La vérité sort d’la bouche des enfants |
Pose-toi des questions si, quand t'écoutes le son, t’es pas content |
(traducción) |
Ani en la pista |
La verdad sale de la boca de los niños. |
Los interesados no están muy contentos. |
Hay mucho que decir, así que voy a rapear durante mucho tiempo. |
Vinieron a recogerme 18 días antes de mi cumpleaños. |
Ella lleva el dolor de mis hermanos: mi daronne, ella es una guerrera |
Si te odian, dite que lo lograste (eh) |
Y si les gustas, dite que tienes la misma vida (pah, pah) |
Y es cierto que impresionas como un león rugiente |
Hablas de pe-pom y grandes sumas pero en casa es la escasez |
Las siete y media en la parte trasera del autobús, las ocho en punto en la parte trasera del |
clase |
Violento como una ráfaga de AK y malvado como un disparo de shlass |
Un par de Drained, un suéter YMCMB, acostumbrado a las fotos mucho antes del rap en |
causa de la BRB |
Estoy casado con la calle, hice los 400 golpes en el asfalto |
Quiero dejarla, no me quedo porque la amo sino por costumbre |
Rezo todos los días, eso es lo que me aclara el corazón (eh) |
Vine demasiado seguro de mí mismo, me iré como el ganador |
Hablamos en serio pero parecemos locos como Crash Bandicoot |
Crees que la cárcel es simple pero no es lo mismo cuando la pruebas |
Cuando está mal, se lo dejamos a Dios y a nadie más. |
La base siempre es más fuerte cuando va crescendo (siempre) |
Quiero irme de este mundo antes que mi madre, si ella se va, no lo superaré. |
Ella me enseñó a pararme derecho y me vio dar mis primeros pasos |
En la ciudad desde los años 70, la familia Ben Mansour |
Vengo de donde te rompe la ventana si te paras en el cruce |
Los grandes de mi ciudad se grabaron en Audacity |
Mississippi es conocido por Tom Sawyer |
Hago que los chicos de 40 años piensen como los de 16 |
Mi letra es tan alta que tal vez te marea |
Mis textos son reales: cuando rapeo tienes imágenes en la cabeza |
Llegar a nadie, tal vez lo acepten |
Iba a la panadería a comprar Mister Freeze (grr) |
Hoy mis amigos van a la tienda de comestibles por algo de tis |
O están en el negocio, es triste pero ¿qué quieres que digamos? |
Las tres de la mañana en la carretera, es el Sheitán el que conduce |
Cuando era pequeño, los domingos por la mañana con mi madre, iba al mercado. |
Solo vi los edificios, ni siquiera me permitieron salir del vecindario. |
Me borré tantas veces que lavé todos los platos |
Ya no pasa la sangre entre ellos y yo, hubo un derrame cerebral |
Escuchamos a Lacrim antes de los días de "Luca Brasi" |
En el edificio, necesitas aire acondicionado, hace mucho calor en el hazi. |
Hablan de hess, no saben lo que es CAF |
TV, sofá, Play 2: conocemos una okupa en el sótano (jaja) |
Solo frente a la cámara pero en mi cabeza, somos bezaf (sí) |
Soy tunecino, estoy orgulloso de mi país como un DZ |
Quisiera liberar a todos mis hermanos como Mandela Nelson |
Hemos estado en el lugar durante 15 años como Angela Merkel |
Y no olvides que en el puesto o en la penave, es el mayor saldo |
Él, se hace pasar por tu amigo, quiere ralentizarte cuando avanzas. |
Desafortunadamente, soy odiado como un schleuh en Marruecos |
O un tipo que tiene una huerta tanto que pone zanahorias |
Conjunto Lakdar, gorra en el tee, grande en el 6.9 el palo (sí) |
Robamos todo en tu casa como Occidente en África |
Es imposible vencer a alguien que nunca se rinde. |
Ya pensábamos en el trasatlántico cuando remábamos |
Soy rápido como Adriano en PES |
O un tipo que detiene su fanático cuando escucha los hesses |
Y para conocer la vida de lujo, habrá que azotar |
Ellos, no mataron a la bestia, piensan en carne molida |
Por suerte estuve allí para mí cuando nadie estaba |
No hay nada más importante que enorgullecer a quien me amamantó |
Tú, me hablas de amistad, no me gusta mucho tu mentalidad |
Si hay una chica delante de ti, sobre mi madre que me vas a bajar |
Digo la verdad, entonces soy odiado por la mayoría |
Recuerdas cuando cometí un error pero no cuando te ayudé |
Tengo prioridades, valores que me hacen acudir a tu rescate |
Tú, te alegras de mi enfermedad y me dices que es el mektoub |
Toda desgracia esconde una bendición porque aprendemos cuando caemos |
Hoy me escupen, todos me amarán en mi tumba |
Remate tras remate, ni siquiera sabes cuál retener |
Es como un boomerang: bien lanzado, sabes que volverá |
Para no terminar decepcionados, todos los días esperamos lo peor |
Incluso cuando me equivoco, tengo razón, así que es difícil contradecirme. |
Nunca cambiaremos como la sabana 306 |
No voy a ningún lado si no haces nada, hermano, lo que paga es el trabajo |
Las tensiones entre la policía y nosotros han sido eléctricas desde Zyed y Bouna. |
Me gusta pelear, escucha este texto, cada frase es una Bounia |
Mi currículum vitae: caille-ra à la muerte |
Nunca nos dejaremos pisotear, es una historia de orgullo |
Si das el primer paso, prepárate para caminar durante horas |
Marcado por la vida, se necesita más que medicamentos para el dolor |
No me enseñaron a hablar pero me enseñaron a callar |
No me enseñaron a rendirme pero me enseñaron a hacerlo |
Yo, lo sé raclis, son codornices como Lara Croft |
Saber manejar escopetas y Kalashnikovs |
Estoy en guardia, parece que las fotos están tomadas con una Polaroid |
Sentencia y orden de aprehensión, se convierte en un horroroso thriller |
Represento la calle como un par de Cortés |
Narvalo son las ciudades de Francia, no los guetos de Nueva York |
2010, todas llevábamos shorts florales |
Teníamos dos líneas en la cabeza cuando salimos de la peluquería (eh) |
Hemos pasado inviernos con chapkas |
Cuando la calle te tiene en sus manos, hombre, no te escapas |
Oye, las preocupaciones se acumulan como en Tetris |
Salgo de un problema y me encuentro con seis |
Es para mi Soninké, para el, todo el Gran Ejército (eh) |
Hago este sonido para los hermanos de hebs y todos los de late-mi |
Los palos en las ruedas no tienen efecto por eso quieren poner el bosque |
No juegues a la codorniz, no eres uno, de lo contrario, hermano, se sabría |
Quieren encerrar a todos mis hermanos como los Dalton |
La calle no es un juego, escuchándote hablas a cuatro toneladas |
Oye, hermano, tranquilo, no muerdes, ladras |
Cuarto golpe en la cabeza, llámame Rocky Balboa |
La verdad sale de la boca de los niños. |
Hágase preguntas si, cuando escucha el sonido, no está contento |
Nombre | Año |
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Chez nous | 2021 |
Le billet | 2021 |
Mafiosi ft. Soso Maness, JUL, ISK | 2021 |
Acharné | 2018 |
Mauvais garçon ft. JUL, ISK, Fahar | 2021 |
Acharné 8 (Richard Mille) | 2019 |
Mauvais payeur ft. ISK | 2020 |
Prières ft. ISK | 2022 |
Vérité 3 | 2021 |
Vérité | 2021 |
Booska Vérité | 2021 |
Acharné 2 | 2018 |
Acharné 6 | 2019 |
Gta #15 | 2019 |
Au clair de la lune | 2020 |
Prêt | 2020 |
Tu le sais | 2020 |
Bigo | 2020 |
Toujours en vie | 2020 |
Garantie | 2020 |