| Je m’isole en ciselant, envie d’un vide enrichissant |
| Et qui donc m’immole en gisement l'évidence trouvant la distance |
| Mon rap est fait de p’tit mots sans (distourne) qui pivotent et vibrants |
| Qui te dise long sur notre histoire depuis le glissement des (lice-po) |
| Ce qui se passe dans ma tête est très étrange |
| Ce n’est pas que j’me plait à perdre haleine |
| Dans ma tèce, mon appartenance, c’est personnel, cervelle (modeste) |
| Mémorisation de mes repères |
| J’mémorise la merde et j’perds le nord, mais j’garde le cap |
| J’me qualifie ma vie d’un terme inutile, genre terminus de c’train… |
| (Par aide de set) de coups et blessures sur les 2 bras |
| J’laisse mon empreinte dans l’tribunal |
| Et si tu permets j’voudrais m’aérer grave |
| Laissant pour mort tes simulacres, Hi-Tekk muni d’un aérographe |
| Condamnation pour vandalisme qui scandalise la presse qui m’connaît ap |
| Quand je déclare la guerre des nerfs je contre les plans de mes adversaires |
| Je montre mes armes, contrôle mes troupes |
| Je prends de l’aisance quand j’accélère |
| Nikk, ta compagnie de fantômes est bientôt prête |
| Nids de vipères dans l’industrie, minoritaire dans le rapport |
| C’est le prototype d’un monde parfait |
| Libre sans haine, sans violence, sans toxine |
| Sans drogue, sans viande, sans clone |
| Mais n’oublie jamais |
| Que libre veut toujours dire qu’il y a de l’interdit dans l’air |
| Amplitude en demi-teinte, à la tèce tu nages dans l’bitume |
| Quand dis-tu quand je dis (tain'p à la paie d’un piège de c’mec) |
| Pas la peine de faire le jlave |
| Est-ce le cas quand tu te branles les méninges |
| A la longue c’est contagieux |
| Car je fais de la musique pour les paumés, les épaves |
| Qui écument tout les pubs, et les bars, de la capitale jusqu'à l’antarctique |
| Cigarette aux lèvres, en allant d’l’avant vers le (presque) |
| C’est d’une (lobotomie qu’sur ta mutua liquide) translucide se répand donc |
| Et une soudaine envie de me lever me rendra plus libre de mes actions |
| Et un paradoxal à mord-moi-l'nœud qui m’rend plus vif sans plus attendre |
| Et là, maintenant face aux reporters à 2 francs |
| Nous nous appelons La Caution, dis-leur |
| Falsificateur de billets, siphonneur d’essence, mythomane |
| Je trempe mon hypothèse dans le complot. Hypocrite, tu l’vis trop mal |
| Quand les sirènes se manifestent, arrête |
| C’est Hi-Tekk, pas Spoke de Star Trek |
| C’est le prototype d’un monde parfait |
| Libre sans haine, sans violence, sans toxine |
| Sans drogue, sans viande, sans clone |
| Mais n’oublie jamais |
| Que libre veut toujours dire qu’il y a de l’interdit dans l’air |
| Arrêtez les frais, c’est carrément débile |
| Il existe le cinéma d’arts et d’essai |
| (Flingues et) des lames et des schlass dissimulés dans ma veste XXL |
| Nikkfurie ne fut pas fils unique, sur scène (s'est issu, donc plie le rythme) |
| Assez d’issues pour que tu fuies le site. Fais le vite, tu s’ras utile ainsi |
| Parait qu’il n’aime pas les blazes, dans l’genre de Morti' et Black |
| De ceux qu’ont répandu (l'clav'). Moi je resterai d’marbre |
| Je n’s’rais pas une icône du grand canyon, de la Silicon Valley |
| Nan, je m’sers pas du dico. Loin du grand frisson, dans ma mini-zone j’allège |
| Demande assistance aux gens mais reste donc à distance |
| Car nous sommes rappeurs sans freelance |
| Mais banlieusards depuis tout l’temps |
| Un jour ton rap pourra atteindre la racine carrée d’notre puissance |
| S’il te plait, cesse ton baratin. Poliment en aurais-tu l’obligeance |
| En aurais-tu l’obligeance, s’il te plait cesse ton baratin |
| La racine carrée d’notre puissance, un jour ton rap pourra atteindre |
| Etant d’puis tout l’temps banlieusards, également rappeurs sans freelance |
| Alors mec reste donc à distance où demande assistance aux gens |