| Adolescence, tu connais les risques, que du sale
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| Seul devant Iblis tant que Maman me dit: «Mon fils, t’es un homme»
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| J'étais sans réponse et puis le sang qui glisse sur mon visage
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| C’est qu’le mal est fait mais ça m’a pas aidé d'écouter ma rage
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| Ici, l’amour est dans le bénéfice, des cœurs énormes
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| Le bénéfice, seul devant Iblis, «Mon fils, t’es un homme»
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| L’enfer m’attend, vertu et vice mais j’veux des habits neufs
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| Et puis l’paradis serait triste sans mes reufs
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| Si j'écoutais mon cœur, j’ferais des homicides, rien à foutre
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| Mains tachées de sang car le bruit des flingues a sa poésie
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| Ici, d’puis élève, on fait tout pour le code, on vit pour la miff'
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| On est c’que l’on est, moi je suis ce bon à R mais aujourd’hui j’brille
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| P’tit, j’en avais déjà dans le fut', j’fais pas tout pour plaire à ta pute
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| Fuck, nous c’est ur-e à la vie, les choix, les guerres à l’arme russe,
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| les ghosts, les proches perdus
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| Hématomes faits à mains nues, les gants qui m’vont à ravir
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| Tony et Manny, les fausses, les faux amis, les fautes, les gardes à vue
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| Adolescence et tu connais les risques
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| On mange dehors, après on nourrira l’crime
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| Trente ans, on reste enfant ou on en prend dix
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| Grandi dans les dramas, on a hérité
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| Trop invincibles, on est trop fort ensemble pour trouver ça lamentable
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| Maman est triste quand ses fils tombent, c’est l’deal avec la Onda
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| Adolescence, tu connais les risques, que du sale
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| Seul devant Iblis, tant que Maman me dit: «Mon fils, t’es un homme»
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| J'étais sans réponse et puis le sang qui glisse sur mon visage
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| C’est qu’le mal est fait mais ça m’a pas aidé d'écouter ma rage
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| Ici, l’amour est dans, le bénéfice, des cœurs énormes
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| Le bénéfice seul devant Iblis, «Mon fils, t’es un homme»
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| L’enfer m’attend, vertu et vice mais j’veux des habits neufs
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| Et puis l’paradis serait triste sans mes reufs
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| Okay, j’tourne en rond d’la veille à l’aube
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| Nous, on fait pas de chrome, tu vas m’payer ma drogue
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| Mes reufs en centrales purgent peines à deux chiffres, qui paient l’avocat,
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| jusqu'à plus un radis
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| C’est perdre à coup sûr d'être fédérateur
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| C’est peine perdue, on est déjà ridés
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| Principe, honneur, trouve mes peurs
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| Quinze ans, déjà les yeux vidés
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| Mourir pour mes idées
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| J’sais pas si j’ai mérité
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| J’voulais juste me rendormir un peu quand mon réveil sonnait
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| J’voulais juste mettre à l’abri maman mais j’ai volé son sommeil
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| Pour du biff, qu’est ce qu’on aurait pas fait puisqu’on voulait s’sauver
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| J’pourrais m’enfuir quitter la zone mais la vérité c’est qu’j’l’aime à mort
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| J’voulais juste la sauver mais j’ai volé son sommeil
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| J’paye plein tarif, j’perds des choses auxquelles j’tenais mais j’mentirai
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| Si j’disais qu’j’regrette rien, plus l’temps d’en perdre pour rien
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| J’pourrais m’enfuir, quitter la zone mais la vérité c’est que j’l’aime à mort
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| J’voulais juste la sauver mais j’ai volé son sommeil
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| J’paye plein tarif, j’perds des choses auxquelles j’tenais mais j’mentirai
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| Si j’disais qu’j’regrette rien, plus l’temps d’en perdre pour rien
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| Adolescence, tu connais les risques, que du sale
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| Seul devant Iblis, tant que Maman me dit: «Mon fils, t’es un homme»
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| J'étais sans réponse et puis le sang qui glisse sur mon visage
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| C’est qu’le mal est fait mais ça m’a pas aidé d'écouter ma rage
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| Ici, l’amour est dans, le bénéfice, des cœurs énormes
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| Le bénéfice seul devant Iblis, «Mon fils, t’es un homme»
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| L’enfer m’attend, vertu et vice mais j’veux des habits neufs
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| Et puis l’paradis serait triste sans mes reufs
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| Adolescence, tu connais les risques, que du sale
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| Seul devant Iblis donc maman me dit: «Mon fils, t’es un homme»
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| J'étais sans réponse et puis le sang qui glisse sur mon visage
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| C’est qu’le mal est fait mais ça m’a pas aidé d'écouter ma rage |