| Kezah
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| Dix-neuf
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| Vide un sac rempli de cash, mon
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| caisson trop long pour faire un demi
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| T’assieds jamais sur nos sièges si t’es ni mon ami ni mon ennemi
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| Je les ken et je les tej',
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| dis-moi quelle devise a pris mon âme
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| Dans tes yeux, j’ai vu la flamme, j’fais un disque et je l'éteins
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| Elle sait qu’on finit dans l’sang, j’lui fais des bisous pour la rassurer
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| La rue, j’ai une vue d’ensemble, elle sait qu’on y a tous un intérêt
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| Tit-pe, dix g dans l’jean
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| , des clients du soir à la matinée
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| On prend, on vend, on s’enlise, un glock, on fait pas des sports combinés
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| Tu vas plus chanter si j’ferme mes robinets
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| , j’crois qu’c’est l’moment d’vendre ta Audemars
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| .44 dans mon regular
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| , on mange à la carte mais j’l’ai aussi au dîner
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| Tasse-pé gémit, elle sait tout c’que j’y ai mis,
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| j’suis un scélérat, éteignez les lights
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| J’suis venu voir et j’ai vu, j’ai ué-t
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| , on a pris des loves, on est parti ailleurs
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| (Hey, ho)
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| mon caisson trop long pour faire un demi
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| Un reuf est mort j’allume un cierge
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| , la crise et la faim, on y remédie
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| Je les ken et je les tèj,
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| dis-moi quelle bouteille a pris mon âme
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| J’ai vu la vie dans un BM', j’vais tourner rré-bou feux éteints
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| Le but, c’est rester longtemps, j’crois qu’on a des métaux pour s’en assurer
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| J’suis absent mais j’ai toujours ma ce-piè sur ton terrain
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| Un regard, on dit sans dire, un mot en trop despi, tout peut basculer
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| Un toast à ta santé,
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| une cave et tu sais qu’y’a pire que mourir
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| Quand va fermer la pharmacie, on sort
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| J’mets qu’un doigt au fond et puis les billets pleuvent
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| Après le bruit des armes, t’es solo
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| Au mauvais endroit, au mauvais moment
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| Amis vendent tonnes de drogues au kilo
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| On fait du fric, no love
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| Quand va fermer la pharmacie, on sort
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| Les p’tits ont grandi, c’est normal
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| Mon caisson trop long pour faire un demi
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| tu pars avec une chatte à l’Opinel
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| J’te jure tu vas aimer la sodomie, coffre fort rempli de fraîche
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| Dommages collatéraux pour les compromis
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| Tit-pe prend trois biftons à chaque èg' au pied d’un ascenseur qui sent le vomi
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| J’y écris depuis p’tit, les voyous dont tu parles, ils ont peur du noir
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| Le rap, c’est un jeu d'échecs et les fous sont toujours au plus près du roi
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| La même à chaque saison,
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| rire en vélo ou pleurer dans une Enzo
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| Ma raison a ses raisons, qui veut fumer la ville aux trois cents réseaux?
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| En premier, ils ont vu la lumière, en dernier ils verront un Arai
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| Personne sait c’qu’il y a dans ces garages,
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| cœur en Alaska, ville au Sahara
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| Un flash un banc, rien à tter-gra, un terrain,
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| municipaux pour des fédéraux
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| Petites salopes pour des grands messieurs, politiciens pour des vrais héros
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| La gifle est trop loin pour faire un demi
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| , un terrain la frappe aussi le semi
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| J’tombe, le baveux c’est un tatami
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| , micro MMS et j’la fais attendre
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| J’ai confiance mais j’vais recompter
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| les mots valent mieux qu’un bordel sur la tempe
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| Mais j’vais pas m’en persuader
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| T’es beaucoup trop bon pour être un ami, beaucoup trop con pour pouvoir me faire
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| Mon caisson huit mètres de long
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| (dix-neuf)
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| Une cave et tu sais qu’y’a pire que mourir
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| T’assieds jamais sur mon siège si t’es ni mon ami ni mon ennemi
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| Quand va fermer la pharmacie, on sort
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| J’mets qu’un doigt au fond et puis les billets pleuvent
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| Après le bruit des armes, t’es solo
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| Au mauvais endroit, au mauvais moment
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| Amis vendent tonnes de drogues au kilo
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| On fait du fric, no love
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| Quand va fermer la pharmacie, on sort
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| Les p’tits ont grandi, c’est normal |