| Dix-sept ans le cœur barbouillé, elle vit dans sa banlieue paumée, Marie
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| Elle se tire à pied tous les matins pour pointer au lycée du coin, Marie
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| Quand elle passe dans la rue les gens se disent qu’il faut être fou
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| De vivre avec un walkman toujours branché, Marie, elle s’en fout
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| Son père lui dit qu’c’est un garçon manqué
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| Au début, ça la faisait pleurer, mais maintenant
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| Elle danse, Marie, elle danse, elle adore quand ça balance
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| Et elle danse, Marie, elle danse pour oublier qu’elle a pas eu d’chance
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| Quand ça swingue, Marie, elle swingue et tous ses complexes se débinent
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| C’est sa musique, son feeling, un peu son «God save the queen»
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| Six heures du soir, elle rentre chez elle
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| Sa chambre, c’est son septième ciel, Marie
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| Tant pis si elle est toujours seule
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| Loin d’ses parents qui s’font la gueule, Marie
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| Les gens du quartier disent de Marie qu’elle finira mal
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| De danser dans la rue c’est pas normal, mais elle, elle s’en fout
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| Elle ne dit rien, elle entend pas, elle sait qu’un jour elle partira
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| Elle danse, Marie, elle danse, elle adore quand ça balance
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| Et elle danse, Marie, elle danse pour oublier qu’elle a pas eu d’chance
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| Quand ça swingue, Marie, elle swingue et tous ses complexes se débinent
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| C’est sa musique, son feeling, un peu son «God save the queen»
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| Elle danse, Marie, elle danse, elle adore quand ça balance
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| Et elle danse, Marie, elle danse pour oublier qu’elle a pas eu d’chance
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| Quand ça sonne, Marie se donne et tous ses complexes l’abandonnent
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| Ce genre d’musique, c’est son hymne, un peu son «God save the queen»
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| Elle danse, Marie, elle danse, elle adore quand ça balance
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| Et elle danse, Marie, elle danse pour oublier qu’elle a pas eu d’chance |