| J’ai mixé mon passé, présent, futur et j’en ai fait des sons
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| J’serai toujours trop nouveau, trop ancien ou pas assez récent
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| Faite de chance, de soleil, de violence, ma ville a ses raisons
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| En France la police tue, la justice dit rien d’intéressant
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| Ceux qui prennent le risque de m’test subissent un supplice
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| Les médias savent bien que pour faire peur, suffit d’un suffixe
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| J’sors d’un chemin hors-norme, j’renvoie la balle au rap
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| La concurrence au diable, l’esprit hip-hop au crématorium
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| A.K. ne fait pas du rap, ni du chant, il fait d’la science
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| J’leur chanterai Youssou N’Dour pendant leur minute de silence
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| C’est pire aujourd’hui, petit frère préfère bibi au tcheks speed
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| Armé pour de vrai, tire, laisse la bibliothèque vide
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| L’avenir m’envoie des sextos, j’te l’dis texto
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| Que leur major me donne leur expo, j’deviens un ex-pauvre
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| On a de l’ambition mais l’espérance de vie d’un mégot
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| J’veux de l’argent, vu que l’argent compte plus que la vie d’un negro
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| Je rec', toujours sans pitié t’façon plus rien à prouver
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| Pas trop souvent sur les réseaux, ils s’plaignent de pas m’y retrouver
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| Mais j’pourrai jamais perdre la main en flow j’ai jamais foiré
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| Bien sûr, y’aura toujours des langues de putes pour nier les faits
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| Je le leur dis façon Biggie dans «It Was All A Dream»
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| Téma frérot, je rime et ton jean n’est plus clean
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| Génération leatherface, chainsaw c’est le style
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| Reviens sans cesse hanter le screen comme une lame à Halloween
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| Aloha, c’est pas la devise, au centre-ville tout s'écroule
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| A l’heure ou les fachos d’Europe s’unissent pour baiser les foules
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| On est tous pistés sur écoute, ou c’est moi qui part en couille?
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| T’façon la planète dérouille, la désillusion m'étouffe
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| Je juge plus, regarde Nipsey on vas tous mourir
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| Quand les rappeurs font du zouk pour pas bibi toute une vie
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| Certains s’attribuent le crime de leur crew pour faire les viriles
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| La vérité sur Youtube ne rapporte que peu de vues
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| J’suis la depuis les flinstones, depuis Ericsson et les ringtones
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| Envoie la cryptomonnaie, tu vois bien que le beat cogne
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| Tu me parles de rien, tu m’parles de cash, tout a coup j’t'écoute
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| J’viens réanimer la rue, j’lui fait du bouche à bouche d'égout
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| T’as la meilleure dope, ouais c’est ça
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| Ferme ta gueule, essaie ça
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| Si tu veux être livré avec IAM
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| On fera le nécessaire
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| La trap, tu l’as accentuée mais tu rapes sans tuer
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| On s’gave comme Gargantua, de la table, absent tu es
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| Trop de talla dans leurs speechs, trop de tabac dans leurs sbires
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| J’me dis que la nature est bien faite quand ils font les canards devant leurs
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| biches
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| Zin, j’les avale quand j’inspire, ou j’les rafales quand j’expire
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| Aucun détritus dans l'écriture je travaille comme Shakespeare
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| Zin, on a la génétique
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| Pour survivre a la scène de tir et tenir jusqu’au générique
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| J’avoue que j’suis un gros mytho quand j’mets un pied chez les flics
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| Destruction dans ma vision
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| Zin, si j’t’ai doublé, c’est que la réalité dépasse la fiction
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| C’rap c’est un appart', c’est tout un art de l’aménager
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| Des concierges de toutes parts, au moindre écart, on sent le danger
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| 300 rue des Barbares, trop de cafards voudraient y loger
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| Beaucoup ne pensent qu'à le ronger, qu'à le singer, qu'à le figer
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| Que tous braquent leurs satellites, des tuiles jusqu’au plancher
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| Comme ça ils pourront voir que c’t'équipe là n’a rien à cacher
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| Le jour on cherche nos mines pour que le crime soit presque parfait
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| Et le soir on traque le rythme afin que nos hymnes aient pu te dévorer
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| Aucune demi-mesure, soit tu te couches, soit tu fais all in
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| On a fait le choix, depuis trop de snipers visent nos poitrines
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| Les propos corrosifs placent nos têtes au centre de la cible
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| Mais le regard lointain, on garde quand même un pied sur nos racines, eh
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| Bienvenue dans l'équipe ou l’impossible devient possible, c’est
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| Un pack de fauves qui pète les portes jusqu’au premier essai
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| Conjurer le sort, changer le décor, redoubler d’efforts on l’fait
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| On créer nos sons dans le secret donc t’attends pas à trop sucrer
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| J’parle des coins français comme ceux de là-bas au pays
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| Quand j’rappe y a tout Mars' derrière moi comme sur le selfie de Balotelli |
| Vulgaire envers l'élu d’ma ville, l’Etat, pour être honnête
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| Quand j’cause du maire t’as l’impression que j’suis atteint de Gilles de La
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| Tourette
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| Marre de voir un futur anxieux jalonner les rues d’mon coin
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| Comment ambitionner d’avoir mieux quand on ne craint plus que d’avoir moins?
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| On a le choix entre se révolter, fermer les yeux et s’laisser faire?
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| Si un homme a plus que ce qu’il ne faut c’est que d’autres manquent du
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| nécessaire
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| Bercé par le désespoir c’est triste quand la douleur s’réveille
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| C’est l’histoire d’une lame de rasoir qui joue la funambule sur une veine
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| Moi je suis entre le gars nia qui hait la haine my man
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| Et le gars qui aime imiter le Mia sur l’album de IAM
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| Rare de voir un de tes zinc neutre
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| Dans les impairs y’a 1 3 5 7 9 ou un 3.5.7 neuf
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| Aie de l’estime envers ces vers, même si le fond en perd ses formes
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| Si Dugarry critique ces versets frères, j’suis sûr de percer fort
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| Nous voilà vingt dans la barque au bas mots à défiler «yes we can»
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| Vois le mic', prends le mic', tue ce rap à coup de «all you can»
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| Canailleries, railleries, joailleries, taillent le mythe
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| Il a dit qu’elle a dit qu’on a dit ont noyé le rythme
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| On a bu au caniveau, gratté au casino, ouais minot
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| Rivés au camino, affiné la weed aux haribos
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| Variés, arrivés, vanillés, mariés au Barrio
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| Fatigués de montrer que Luigi n’est pas Mario
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| J’suis le bon canasson, v’là le son t’as pigé mon garçon?
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| Valider tes idées? |
| sorry non, j’en fais mon paillasson
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| J’vends du rêve, t’as les restes, M.R.S. |
| c’est la maison
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| Drafté par les NYC Knicks du rap, c’est ma saison
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| Fait par nous, fait pour nous, fais tourner, shooté à l’unisson
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| Pleurent seuls, œuvrent seuls, meurent seuls, de vrais Manu Micron
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| Petits chefs, petit plans, pour rêves moribonds
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| Corrigeons la visée, convergeons et touchons l’horizon
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| Jeunesse a l’agonie, je ne sens plus son pouls, shit et alcool dans les veines
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| Comme d’hab' une histoire à dormir debout, encore une mère se noie dans ses
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| peines
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| Que faire quand le berger est du côté des loups? |
| Et prétends tenir les rennes
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| Quotidien est à gerber, je vomis le tout, tout en encaissant les coups que la
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| vie assène
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| Du mal à compter ceux qui sont sous écrous, ont serré ou purgent des peines
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| On a déjà du mal à joindre les deux bouts, rester debout comment voir le bout
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| du tunnel?
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| Mauvaise réputation, traînés dans la boue, de bout en bout du coup la coupe est
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| pleine
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| Beaucoup voudront jamais tendre la joue, la main sur le joujou, craquent et
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| braquent et dégainent
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| Toujours lucide j’vois les descentes des larmes en rivières et des plaies
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| Les jours se suivent et se ressemblent, on regarde la misère en replay
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| Le diable les appâte puis les acclame, quel vacarme
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| Ils visent tout ce qui brille, vivent que dans le speed vide et sans états
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| d'âmes
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| Fidèle à mon art, à ma voix je débite, je n'écoute pas ceux qui parlent et
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| débitent
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| Et me tape beaucoup de barres mais rattrape mon retard, poto je démarre au quart
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| Mets les gaz et vais vite, pavé dans la marre, je casse les mythes,
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| débit barbare et regarde les rimes
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| Je suis dans le délire à part, je me démène et mène ma barque, rape,
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| frappe et jamais n’hésite
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| Crâne blanc sur les corps dessiné
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| Ça sent l’hymne à la punition
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| Haro sur les figures déguisées
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| Dès que sonne la fin des illusions
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| Crâne blanc sur les corps dessiné
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| Ça sent l’hymne à la punition
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| Haro sur les figures déguisées
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| Dès que sonne la fin des illusions
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| Dès que sonne la fin des illusions
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| La fin des illusions
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| Dès que sonne la fin des illusions
|
| La fin des illusions
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| AK
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| Larage
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| REDK
|
| Relo
|
| Veust lyricist |