| J’voulais être comme eux, draguer les minches
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| Craquer les francs devant, mais l’vent, mes potes braquaient les riches
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| Sans sentiments… méfiant à paranoïaque
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| La part du démon
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| C’est tout ce qu’il reste, tu le sais, ouais
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| Un parcours ouvert aux forceps depuis «Concept «Nos vinyls classiques font briller ton set
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| Non, Attends, c’est pas ça le début
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| Comment ça commence? |
| Ah ouais…
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| On était des petits ordinaires, des gosses tranquilles
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| On nous a vendu la fiche d’une vie rose en kit
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| On a vu les élus et leur clique tremper dans les mics-macs
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| Et des jeunes manger 1 an pour un fric frac
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| Les plats de la maison chassés par des big mac
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| Et des frangines se vendre pour un it bag
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| Le prisme de la vie déforme et enlaidit le décor
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| Les épaules abîmées à force d’enfoncer les portes
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| La rue, les bad lieutenants, méthodes musclées
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| On aurait préféré ne pas être des suspects
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| On connaît les causes, rien dans l’assiette
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| Alors on tue le temps au mur avec un spliff et la 16
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| Les gens ont peur, enfermés dans les maisons
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| Ils connaissent notre colère mais ignorent ses raisons
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| L’ascenseur est scellé, en bas c’est la mêlée
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| Pas le choix on bifurque et passe par l’escalier, ouais
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| Quartiers en péril, bâtis au pied de l’Etna
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| L’envoi des troupes ne peut être qu’un autre Vietnam
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| Ils coupent les aides, ça vend de la zeb
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| Conservent les rêves où poussent les dreads
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| Leurs mots s’abattent comme les plaies d’Egypte
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| En ces lieux où l’espoir s’appelle FDJ
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| La vie est comme un gâteau, servi sur le béton
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| Ne reste que pour nous, la part du démon
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| ''C'est vrai qu’on était pas méchants, mais que maintenant''
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| ''Le fou rire vient tout comme le cafard… tu captes ça?''
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| ''On croit plus en rien on sort juste la face''
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| ''Eux la colombe, ils l’ont shootée direct au décollage''
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| ''C'est vrai qu’on était pas méchants, mais que maintenant''
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| ''Le fou rire vient comme le cafard… tu captes ça?''
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| ''Qui me donne la force de briser mes entraves ?''
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| ''Ma famille, mes amis ils le savent''
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| Des rêves plein le baluchon on débarque, au départ
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| Persuadés d'être alignés, égaux sur la ligne de départ
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| Et puis tu grandis et tu captes, le jeu est trop faussé
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| Ils partent en Ferrari, tu veux faire quoi dans une Deuch cabossée
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| Ça festoie à l'étage, en bas on se bat pour les miettes
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| A chacun sa fourchette et en plus ils veulent pas couper le cake
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| L’incertain sur la tête, on prend des risques au max
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| 2 -3 bulles d’air, histoire de ne pas finir étouffés sous les taxes
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| A boire la tasse trop souvent, peur de nager
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| Aucune bouée d’argent, aucun compte à l'étranger, habilement cachés
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| Pendant qu’ils se marrent, nous on déchante et on rentre le ventre
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| Marre de rajouter des crans pendant qu’eux s’en mette plein la panse
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| A trop se crever le cul pour nada l’envers devient l’endroit
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| Et on finit par croire qu’au final c’est le taf qui paye pas
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| Alors ça pète quand ça fissure sous la toiture
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| Et la cure guette, chaque jour nous conduit à une fin de mois dure
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| Invités à la fête c’est nous qui faisons le service
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| Et comme les cordonniers c’est nous qui sommes les plus mal servis
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| La vie est comme un gâteau, posée là sur le béton
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| Ne reste que pour nous la part du démon
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| ''C'est vrai qu’on était pas méchants, mais que maintenant''
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| ''Le fou rire vient tout comme le cafard… tu captes ça?''
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| ''On croit plus en rien on sort juste la face''
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| ''Eux la colombe, ils l’ont shootée direct au décollage''
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| ''C'est vrai qu’on était pas méchants, mais que maintenant''
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| ''Le fou rire vient comme le cafard… tu captes ça?''
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| ''Qui me donne la force de briser mes entraves ?''
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| ''Ma famille, mes amis ils le savent''
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| On était tous des anges à l'école, le diable est apparu en cherchant du taf
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| quand on a serré la pogne à Eole |