Letras Cogno - JUL

Cogno

-La vie de rêve: on te dit quoi il faut penser ou quoi écrire, quoi faire.\nÊtre un mouton tu aimes? Avec le troupeau des bêtes, bêêêhhh bêêêhhh !\n— J'ai autre chose à faire que de t'écouter connard !\n— Cogno ! Cogno ! Tu bosses huit-dix heures en te crevant le cul,\ntu gagnes rien, rien il est à toi. Tu veux qu’on te met un XXX dans ta maison,\nil surveille, il espionne tout c’que tu fais et tout ce que tu dis partout?\nTu sais que je bouffe du poulpe trois fois par jour, et ces putains de poulpes\nme sortent par les oreilles maintenant. J’ai des putains de godasses russes que\nmes pieds y passent au travers. Qu’est-c'tu dis de ça? Toi tu aimes mieux que\nje reste dans l'île à rien foutre hein? Ne me prend pas pour un voyou mec.\nJe suis pas une pute qui vole\nJ’démarre l’T-Max, au quart de tour\nJ’veux plus rien de toi, vas-y garde tout\nOuais j’gamberge, j’gamberge, j’suis loin de tout\nL’argent ça vient, ça part, un peu comme tout\nLes petits me croisent, me disent «j'veux faire comme toi»\nJ’leur dis «tu sais dans c’monde, faut avoir un cœur en bois\nUn mental de fer et beaucoup croire en soi»\nTu sais j’suis pas un enfant mais j’dis vrai quand j’bois\nSexe, drogue, monnaie, alcool\nBraquage, poursuite, pas d’bol\nEsquive-les vite, la geôle\nLa Juge, la cellule, le paquetage et l’iPhone\nEt au tieks y’a foye, y’a le shit, la feuille\nEssaye d’charger une folle mais y’a l’flic, la fouille\nIl t’demande ton nom, faut pas qu’tu bafouilles\nEt demande à Boy, quand j’freestyle ça cogne\nEt ouais cogno, j’crois qu’on est d’accords\nMonde de fou, à deux doigts de s’mettre la corde\nTouche la famille, ouais touche la famille\nTu m’verras masqué derrière ta porte\nJ’pète la barrière au péage, j’suis nerveux et j’dérape\nParc’qu’ici y’a qu’des acteurs comme au théâtre\nOuais j’vis pas dans l’idéal\nJ’fais comme j’veux, comme j’peux, comme j’sais\nÉcoute ça, ça fait des planques idéales\nOuais j’veux les euros, qui n’en veut pas?\nOuais j’fais pas le héros, j’me la pète pas\nOuais tu me prends pour un berro mais on verra\nJ’sais qui rira le dernier ne t’inquiète pas\nJ’vais mourir, c’est sûr, c’est certain\nJ’aime mes frères, désolé si j’parle plus à certains\nJ’préfère m’isoler, picoler, rigolez pas de ma life\nJ’fais de gros pétards de beuh quand se couche la night\nOh oui tout va mal\nJ’rappe, j’rappe, décale, j’vais trop vite, j’t'étale\nMon cœur c’est une fleur, il me reste qu’une pétale\nJ’ai branché une miss, c'était un pétard\nJ'étais en Porsche, j’suis revenu la voir en MBK\nLes gens s’affolent, comme j’fuck l'État\nParano, j’dors avec ma beuh, mon Beretta\nJ’suis tout seul, et ouais ça faut qu’ils l’sachent\nBientôt j’vais sortir avec un béret, une ‘stache\nAvenir gâché, si j’les écoute, si j’les écoute\nLe temps s'écoule, tu peux prendre mon flow, y’aura qu’un Jul\nCelui qui perce en sachant tout faire et bah ses couilles\nPerdre un tête ça s’joue à une patate, à une patate