Información de la canción En esta página puedes encontrar la letra de la canción Hier encore, artista - Nefaste
Fecha de emisión: 05.10.2017
Idioma de la canción: Francés
Hier encore |
A peine majeur |
J’traîne jusqu'à l’aube |
T’sais, les mauvaises graines s’arrosent |
J’ai la haine |
Mais pas plus qu’un autre |
A jeûn j’pense à trop d’choses |
Donc j’fume à grosse dose |
J’cause qu'à ma Kro' |
Ou mon flash que j’cache dans ma poche |
Gauche, j’cris pas au s’cours mais c’est au-ch là où j’vis |
Le poch’tard tout vide j’vois |
La vérité les yeux rouges vifs |
La vie m’baise |
J’invente la rage j’fais pas d’délits d’grossesses |
J’enchaîne les délits grotesques quand j’fais péter l'éthylotest |
Une fois qu’les rideaux s’baissent j’fais face à mes peurs |
Qui effac’ra l’aigreur |
Et cassera les pierres qui sommeillent dans mon cœur |
L’homme est bête et sournois |
Le diable signe des autographes |
On a plus de clichés sur moi qu’un photographe |
J’lève le doigt pour qu’on m’aide mais personne baisse les vitres |
Avant d’rouler vers mes rêves faudrait qu’j’apprenne à faire les fils |
J’effrite j’perds le nord |
Le vice m’a vite comblé |
Et si j’traîne dehors |
C’est qu’la maison du bonheur affiche complet |
Hier encore j’avais d’la haine et du pollen a revendre |
On m’a volé mes rêves, qui pourrait m’les rendre? |
On court derrière |
On étouffe seul en bas |
Ici on s’fout en l’air et on trouve ça rant-ma |
On a volé nos rêves |
On s’noie dans les larmes de nos mères |
On vit, on meurt |
On rit, on pleure |
On crie, on mord |
Encore un jeune avec des rides dans l’cœur |
Foutu pour de bon |
Partisan du j’m’en foutisme |
La vie une course de fond |
Les poumons cramés comment faire son footing? |
Désemparé, j’profite de rien foutre pour m’niquer la santé |
A coup de brique et ça sent bon |
T’façons y’a qu'ça pour nous rassembler |
On passe en bombe, bourré dans l’Opel |
C’est grave |
Ma tête a plus tournée qu’cette garce fourrée dans l’hôtel |
La bouteille presque vide |
Plus rien n’m’empêche de rire |
J’me renferme dès lors |
Puis fuir la mort faut qu’j’me dépêche de vivre |
Rares sont nos victoires, nombreuses sont nos défaites |
La tristesse contrôle mes envies de boire |
Le soir mes yeux d’viennent des feux détresses |
J’déteste presque tout, la qu’est-c'que j’fous;? |
20 piges j’ai pas d’taff, j’suis c’cadavre qui reste debout |
Mes rêves s'écroulent et j’me fuis moi même |
J’suis cette mauvaise graine |
Loin d'être béni comme le fruit d’Wallen |
J’crois m'être trompé d’route |
Toujours là où ça pète |
Pour vivre de belles choses, ouais |
Faudrait qu’on s’dédouble |
Hier encore j’avais d’la haine et du pollen a r’vendre |
On m’a volé mes rêves, qui pourrait m’les rendre? |
On court derrière |
On étouffe seul en bas |
Ici on s’fout en l’air et on trouve ça rant-ma |
On a volé nos rêves |
On s’noie dans les larmes de nos mères |
On vit, on meurt |
On rit, on pleure |
On crie, on mord |
Encore un jeune avec des rides dans l’cœur |
J’me la joue, mais j’suis à bout |
Mes amis pourront t’le dire |
Alors j’prends appuie au fond du trou pour mieux r’bondir |
J’ai p’têtre une chance de m’en sortir mais pour mourir y’a mille façons |
J’ai pleuré comme un gosse d’vant mon pote en réanimation |
L’av’nir s’ra sombre, hein |
Chaque blessure laisse un souvenir |
On n’cache pas une cicatrice avec du fond d’teint |
Le visage triste, j’me contiens |
J’ai loupé l’bon train d’vie |
Dégouté, jamais content, j’essaie d’bâtir mes rêves sur un tas d’ruines |
Nefaste |