| C’est l’bal des balles sous les yeux du peuple
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| La loi du plus fauve
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| Le monde d’aujourd’hui les oblige à être forts
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| La mort braquée sur la tempe on affronte
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| C’est ou tu bouges, ou bien tu sombres
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| Vis ta vie comme tu dois la vivre afin qu’tes rêves prennent forme
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| On mène une vie où tout est basé sur les pieds
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| Où tout l’monde préfère marcher sur la braise que s’laisser marcher sur les
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| pieds
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| C’est la meilleure et la pire des époques
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| Les frères s’trompent, des balles partent
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| Des frères tombent, c’est toujours l’pauvre contre l’très pauvre
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| Les familles portent le deuil, demandent la trêve
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| Beaucoup d’entre nous n’atteindront jamais la retraite et ça désole
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| Dehors c’est l’désordre, ça s’fout d’la douleur des autres
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| Sois prudent, les balles c’est comme l’argent, ça s’fout d’la couleur des hommes
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| Autres temps, autres mentalités
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| Beaucoup de mères connaissent la peine de la mort depuis qu’les armes sont
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| devenues banalité
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| Ressens la gravité, l’amertume qu’y a dans les cœurs
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| T’as un flingue, t’existes, cette habitude est dans les mœurs
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| Dans la rue, tu nous commandes pas, tu n’recommences pas
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| C’est pas l’studio, frimer je te l’recommande pas
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| Évite de parler à blanc
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| La rue c’est pas un film de gangster, quand ça tire et qu'ça tue y a jamais
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| d’balle à blanc
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| Ça pue la fin des temps
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| N’importe qui braque n’importe qui
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| C’est la chanson du doigt sur la détente
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| S’faire la guerre les uns les autres, à ton avis, est-ce donc ça la vie?
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| À tous nos soldats qui ont perdu trop d’amis
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| Ici-bas c’est la folie, la joie d’vivre est dans le coma
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| Et le môme est dans la peau de Tony
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| Mes frères prennent des coups mais ne tombent pas
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| Crachent sur la vie des vaincus, préfèrent mourir au combat
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| Sais-tu combien vivent d’illégale monnaie
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| Combien quittent les cours et partent charbonner
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| Aveuglés par la colère, la douleur
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| Finissent sur un chemin mauvais
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| Sais-tu combien d’jeunes meurent en visant l’sommet
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| Vas-y sauve ton âme, garde ta foi, évite de t’abandonner
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| Détruire sa conscience déclenche la souffrance, yeah
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| Fais d’lavant, attends rien d’la douce France
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| T’y as la force, l'équipe et la flamme, tes yeux expriment la dalle
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| Tu danses au rythme qu’la rue joue, celui qui inspire la gagne
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| T’affrontes les épreuves sans baisser la garde
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| Que Dieu t'évite le blâme
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| Mon frère, tu dois tuer le mal
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| Cache la peine, cache le trac et tu pourras tuer le match
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| Prédestiné à résister
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| C’qui tue pas endurcit, donc on vend pas notre âme pour exister
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| J’rêve d’un jour où nous serons capables de prier ensemble
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| De marcher ensemble vers la lumière afin d’briller ensemble
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| Ici-bas c’est la folie, la joie d’vivre est dans le coma
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| Et le môme est dans la peau de Tony
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| Mes frères prennent des coups mais ne tombent pas
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| Crachent sur la vie des vaincus, préfèrent mourir au combat
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| Nous, on n’a pas l’cœur à s’la jouer
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| Yeah, on voit les choses à notre échelle
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| On voit qu’un calibre, ça vaut plus très cher
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| Que dans nos rues, y a trop d’vraies balles dans d’la vraie chair
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| On voit les choses à notre échelle
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| On voit qu’l'État n’entend plus la détresse
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| Et voit nos jeunes de quartier juste comme des symboles de l'échec |