| Mon premier souffle sur Terre s’est fait dans une paroi de verre aseptisée
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| Un tube dans la trachée artère
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| Loin d’la douceur d’une odeur ou d’un regard
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| Moi j’ai, depuis l’départ touché au cœur du désespoir
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| Ma jeunesse tapie dans les recoins d’une pièce
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| J’levais les yeux au ciel devant l’immensité de l’espace
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| J’n'étais qu’ce môme que l’on accuse d’un feu de détresse
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| Sachant qu'à la maison je n’ai jamais su trouver ma place
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| Ma différence dans ces instants m’a rendu seul
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| Entre la passion pour mes frères, leur aisance ou leur belle gueule
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| Mais moi j'étais celui que l’on considérait aimable
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| Celui qu’on appréciait, agréable mais discret à table
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| En plus de n'être que l’ombre de mon père
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| Chaque jour moi j’ai couru à perdre haleine derrière ma mère
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| Un seul souffle pour naître mais depuis cette image imparfaite m'éloigne encore
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| plus de vous autres
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| Avec le temps, mes ambitions sont à la baisse
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| J’me retrouve à 13 berges avec cette folle idée de prendre le large
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| Avec le vent, mes connaissances se font diverses
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| Entre lascars les plus barges, les p’tits bourgeois aux idées larges
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| Ce vide en moi toujours présent
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| J’ai cherché à combler cette abîme dans les regards les plus blessants
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| Et vite dépendant de la vie qu’on me donne
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| J’ai caché mon mal de vivre sans jamais ne parler à personne
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| Mais je souffre
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| Perdu dans ma tête je souffre
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| Et je souffre
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| Perdu dans ma tête je souffre
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| Mon second souffle m’a poussé à devenir un artiste
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| Enfin exister au travers de la musique
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| Et de là vous raconter ce que ce monde m’inspire
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| Et devenir ce à quoi la plupart des gens aspirent
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| Aussi, de cette vie j’ai voulu briser les normes
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| Ces interdits qui m’ont rendu non conforme
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| Et détourner vos regards à tout instant
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| Quitte à crier plus fort que les autres j’ai juré d'être présent
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| Mais tu sais les années passent et le dépit persiste
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| Et loin de tout espoir j’ai eu l’idée un jour de vivre de ma musique
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| Mais je ne suis vivant qu'à travers les néons
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| Je me meurs les projecteurs ont laissé place au néant
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| Sans vous je ne suis que ce gosse tremblant devant ses fautes
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| Devant cette angoisse a être moi devant les autres
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| J’ai pris ce disque comme l’image de tous mes doutes
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| Mais cette vie n’est plus la mienne
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| Mais celle d’un homme à bout de souffle
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| Celle d’un homme a bout de souffle
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| Perdu dans ma tête
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| Je souffre
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| Celle d’un homme a bout de souffle
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| Mon dernier souffle sera pour toi
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| Toi ma vie qui loin du monde et de ses égards m’a permis de rester en vie
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| Oui toi couverte de mon cœur et de ses douleur mais pour qui mon amour a de la
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| valeur?
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| Oh oui toi qui sais qui je suis
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| Plus que quiconque
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| Toi qui m’aimes sans me fuir
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| On se raconte et se dit que l’on ne sera jamais rien l’un sans l’autre
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| Mais que de vivre n’a de sens sans même le regard de l’autre
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| Ta présence allège mes jours
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| Tu sais mon dernier souffle sera pour vous mes amours
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| Pour vous je me rattache a ce peu devenu mon tout
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| Me relâche lorsque je me sais près de vous
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| Cache ce vide empli de haine et de cris
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| De peine et tellement de rengaine qui me grise
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| Mon dernier souffle sur Terre
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| Se fera dans une paroi de pierre
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| Mais le cœur libre de ses rancœurs
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| Je vie et survie du premier au dernier souffle
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| Du premier au dernier souffle
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| Du premier au dernier souffle
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| Du premier au dernier souffle
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| Du premier au dernier souffle
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| Du premier au dernier souffle
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| Du premier au dernier souffle
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| Du premier au dernier souffle |