| Lorsque j'étais petite, je jouais sous un banc
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| J’ai trouvé quelque chose, et c'était un carrosse
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| Personne ne m’a vue, je suis montée dedans
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| Et ce carrosse allait, sur les pavés glissants
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| Et puis, j’ai deviné que j'étais arrivée
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| Et j’ai posé mon pied et je suis descendue
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| Pour certains, le carrosse est beau comme un bijou
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| Pour d’autres, douloureux comme un amour blessé
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| Lorsque j'étais petite, je jouais sous un banc
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| J’ai trouvé quelque chose, et c'était un caillou
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| Personne ne m’a vue, je suis montée dedans
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| Sur la banquette rouge, dans le jour flamboyant
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| Je me suis installée, comme une enfant qui songe
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| Et qui continuera sans être réveillée
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| Je me suis installée, comme une enfant qui songe
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| Et qui continuera dans le jour qui s’allonge
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| Pour certains, le carrosse est beau comme un bijou
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| Pour d’autres, douloureux comme un amour blessé
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| Pour d’autres, douloureux qu’on ne voit pas passer
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| Lorsque j'étais petite, je jouais sous un banc
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| J’ai trouvé quelque chose, je suis montée dedans
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| Lorsque j'étais petite, lorsque j'étais enfant
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| C’est la vie qui vous veut, c’est la vie qui vous prend
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| Aimez-vous les uns les autres ou bien disparaissez !
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| Sans faire de bruit, sans faire de vague
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| Sans faire de bruit, sans faire de vague |