| La lourdeur sur mon dos, je sens
|
| Les regards dans mes yeux, je vois
|
| Les promesses dans mes mains, je prends
|
| Laisse les mensonges se noient dans l’son des mur, j’entends
|
| J’enchaîne les coups d’presse comme ton fils de pute de patron
|
| Tu sens monter l’stresse quand tu dois passer cent litrons
|
| J’ai l’impression qu'ça va partir en couille
|
| Rah tah tah tah tah ! |
| On vient cracher des douilles
|
| Le style est crapuleux, un Rap pas sous une capuche
|
| C’est la hass, y’a pas d’oasis sous mon cactus
|
| Viens pas test ma ruche surtout si ton z-en fait d’la luge
|
| Nique la juge, qu’elle vienne s’installer sur ma buche
|
| Ça pu l’sexe torride dans mon couplet
|
| J’vide mon sac sale, il est mort le temps du fair-play
|
| Le crime paye pas, ma mère habite à la cité
|
| Le vol c’est ma capacité, l’oseille c’est une nécessité
|
| J’ai trop d’personnages, j’me noie où personne nage
|
| Les petits vieillissent trop vite même ta grand-mère en perd son âge
|
| La lourdeur sur mon dos, je sens
|
| Les regards dans mes yeux, je vois
|
| Les promesses dans mes mains, je prends
|
| Laisse les mensonges se noient dans l’son des mur, j’entends
|
| J' une fausse note
|
| Toujours une gamme au-dessus d’la moyenne
|
| C’est pareil, on va pas refaire le monde avec des voyelles
|
| Je n’fume pas c’beat sans beuh, j’le plie en deux
|
| Nique les flics en bleu, j'écris sans jeu avec du shit qui s’effrite sans feu
|
| Je pose, expose, aligne mes dominos sur l'échiquier
|
| La roulette comme la roue à tournée, la route est courbée
|
| Je bascule du mauvais côté, mieux vaut qu’ils tombent à jamais
|
| Esquinté, d’un coup d’couteau les plais sont bouchées
|
| Pour t'écourter prends donc le poids sur mes épaules
|
| Écoutez l’hall au fin d’mon flow trouve les mots qui découpent les tôles
|
| J’ai trouvé l’rôle mais j’ai l’impression qu’j’me suis trompé d’film
|
| C’est l’désert, y’a qu’le vent qui passe comme dans une trompette vide
|
| J', sens-tu l’impact des mes propos?
|
| Intacts ceux qui n’verront pas la fin sont partis trop tôt
|
| Rien dans c’putain d’monde ne pourra combler ce trou instable
|
| C’est comme chercher son reflet dans un grain d’sable
|
| N’essaies pas de faire le dur ou tu risquerais de te faire liquider
|
| Nos affaires sont bien plus triangulaires que la Trinité
|
| À force de trainer avec, le micro m’a dégoûté du Rap
|
| J’suis écœuré pire un chbeb dégoûté d’une chatte
|
| T’es terrifié, j’fais que d’gratter, j’ai la gueule qu’est ridée
|
| La seul vérité c’est qu’tout l’monde a déjà menti
|
| J’te l’garantis, pas d’galanterie, ça part en vrille si tu m’ralentis
|
| L’uZine; |
| les plus professionnels de tous les apprentis
|
| Troquer l’sommeil pour croquer l’oseille avec mes affranchis
|
| Face à un Glock même si t’es chaud tu perds
|
| Dans l’block y’a plus d’air, j’sens qu’tu t’es du-per dans mon globe oculaire
|
| Écoute la version très sombre de la pression
|
| Les récits d’un petit con aspirés au fond d’un typhon
|
| En France t’y vois qu’du feu quand c’est la banlieue qui s’embrase
|
| M’enlever le micro c’est comme couper la main à Pete Sampras
|
| Ici t’es comme un si t’as pas d’slip sans tâche
|
| TonyToxik voici les métaphores d’un type sans phase
|
| En parenthèse ça part en couille quand j’pars en crise
|
| Mes phalanges s’brisent, un môme insolent ça fait des parents tristes
|
| Tu veux du luzinesque Rap? |
| Passe ta commande, car faut qu’j’mange
|
| J’ai sauté les étapes, j’ai fait un saut d’l’ange
|
| La lourdeur sur mon dos, je sens
|
| Les regards dans mes yeux, je vois
|
| Les promesses dans mes mains, je prends
|
| Laisse les mensonges se noient dans l’son des mur, j’entends |