| Monsieur Noël j’habite au dix
|
| De la semaine des quatre jeudis
|
| Vous descendrez bien prendre un verre
|
| Sous le coup des minuits moins vingt
|
| Je mettrai au frais une rouille de vin
|
| Du même que cuy de l’année dernière
|
| Rappelez-vous bien c’est moi Cloclo
|
| J’avais des trous plein mon tricot
|
| Et puis de la joie plein la de vanture
|
| On a fait la bombe dans un coin
|
| Là sous les ponts on était bien
|
| A se taper de la dinde au engelures
|
| Je vous remercie fort de m’avoir donné
|
| Toute une année de vraie liberté
|
| Entre les poulets et la vie chère
|
| Mais cette fois-ci je vous écris
|
| Pour vous recommander un ami
|
| Un qu’a une vie plus régulière
|
| Il a une femme et des loupiots
|
| Mais dans son genre il manque de pot
|
| C’est comme ça quand on a des charges
|
| Alors des fois que ça pèserait de trop
|
| Le magasin qui est sur vote dos
|
| Pour cette nuit-là je prendrai de l’ouvrage
|
| Monsieur Noël veuillez trouver
|
| A la fin de ce petit billet
|
| L’expression de ma reconnaissance
|
| Et si des fois vous être en retard
|
| Vous frappez pas on veillera tard
|
| Je me mettrai le soleil à l’assistance
|
| Monsieur Noël veuillez trouver
|
| A la fin de ce petit billet
|
| L’expression de ma reconnaissance
|
| Et si des fois vous être en retard
|
| Vous frappez pas on veillera tard
|
| Je me mettrai le soleil à l’assistance
|
| Et si des fois vous être en retard
|
| Vous frappez pas on veillera tard
|
| Je me mettrai le soleil à l’assistance |