Información de la canción En esta página puedes encontrar la letra de la canción Encore le ghetto, artista - Mysa
Fecha de emisión: 18.01.2009
Idioma de la canción: Francés
Encore le ghetto |
Bienvenue où vivent les extrêmes, où la vie s’conjugue sans Bescherelle |
Où les phrases sont notre avenir, se terminent par ouais j’rêve |
Ghetto ou street, appelle ça comme tu veux |
On est conscient qu’notre train d’vie nous brule comme du feu |
On a l’enfer au bout des doigts, sur le bout d’la langue |
Et les clichés sur mes comparses brulent toutes phalanges |
Le ghetto français, c’est un maillot d’l’Iran sous une veste Nike |
Un kebab bien hlel, un coca light |
T’as bien compris, on est pas millionnaire |
On cherche le bon plan quitte à passer la frontière jusqu’en zone pavillonnaire |
Sans l’insulter, dur de donner ton avis au maire |
T’es sans papier? Tu f’ras moins l’beau dans l’avion mec |
Ils durcissent les lois, réduisent nos libertés |
Ils s’en foutent si l’hiver t’es sous des cartons d’merde |
Tu s’ras pas sauvé par ton Ipod, par ton e-mail |
J’ai parcouru Metz et j’peux t’dire que c’est partout les mêmes |
On a une image terni, encore le ghetto sur une track la vermine |
Tu sors pas du tiek, tu vis comme un ermite |
On fait un fond d’commerce sur la sère-mi |
On est des insoumis pas des asservis |
Faut qu’tu suives les traces de pied le long des murs |
Pour savoir où on fait nos classes, nous on débute |
Cherche pas l’intégration, on s’désintègre, Emzi sud |
C’est pour les mecs qui suent dans leur moisissure |
Ils ont violés l’Afrique, qu’ils s'étonnent pas d’avoir ses mômes |
Toujours les mêmes fachos qui sont choqués par ces mots |
Donne-leur un job, un vrai taf qu’ils puissent dormir le soir |
Avoir une estime de soi, plus vivre sur un fil de soie |
Le ghetto a son lot de consommation d’drogues |
L’argent du shit ici n’est qu’un lot d’consolation |
On a bien sur des âmes qui nous grillent 1% d’la populace |
Et les médias font leur travail, dédicace aux plus lâches |
Ici les dealers vendent du sable sur une plage |
Pour acheter du vent sur un nuage |
Y’a plus de vices dans les campagnes résidentielles |
Dans les campagnes présidentielles que dans les bars des villes anciennes |
Sorti d'école, c’est la jeunesse cosmopolite |
S’il vous plait, restons poli et rangez les gros bolides |
Le ghetto souvent sujet à la bavure |
Une fois l’drame arrivé tu pleures en disant qu’tu l’avais pas vu |
C’est moche, un beauf par la f’nêtre tire à la chevrotine |
Pour finir sa vie d'épave, il fera les gros titres |
Et son appart' crame et la famille déménage |
Le block évacué du premier au dixième étage |
Ici tout part vite comme un pavé dans un parebrise |
Avoir une vie d’naze, dépravée dans une part grise |
On sort un art triste: le rap de rue |
On freestyle sur les parkings, lâche un refrain à la r’prise |
On a une image terni, encore le ghetto sur une track XXX |
Tu sors pas du tiek, tu vis comme un ermite |
On fait un fond d’commerce sur la sère-mi |
On est des insoumis pas des asservis |
Faut qu’tu suives les traces de pied le long des murs |
Pour savoir où on fait nos classes, nous on débute |
Cherche pas l’intégration, on s’désintègre MC sûr |
C’est pour les mecs qui suent, c’est le grabuge |
Sous nos capuches grises, on crache sur l’industrie |
On a la haine comme Taghmaoui |
Dans l’hall on stagne à huit |
On tourne en rond comme les gnawas |
Et dans nos têtes c’est l’darwa, ça part dans tous les sens comme Star Wars |
Le ghetto s’meurt, pas d’smurf ou ghettos-blasters |
C’est pour la bagarre que les frères ber-tom la stev' |
C’est l’an 2000, t’es sur un champ de mine |
Soit on crève, soit on domine |
Vivement la fin qu’on rembobine |
Frèro, j’ai l’ghetto dans l’sang et versé mon sang dans l’ghetto |
J’aurais pas pu t'écrire ça en faisant semblant d’bétom |
Discriminer dans le vice de criminel |
J’ai jamais craqué, j’suis moi-même rien à foutre d'être Eminem |
Ils souhaiteraient nous voir mort sous des tonnes de came |
J’le vois dans leurs yeux, ils nous prennent pour une bande de caves |
Arrête de parler mal, prendre des accents bizarres |
Etre banlieusard c’est dans l’cœur et ça s’voit dans l’visage |
Moi aussi j’ai été un guignol y’a quelques piges |
J’aurais pu prendre bien plus lourd que des peines de TIG |
Encore une track sur le ghetto sauf qu’il y aura pas d’insultes |
De meurtres, de cash: le jargon de la jeunesse inculte |
Ils mettent du rap dans les reportages sur les viols |
Les prisons, violences filmées aux portables à l'école |
On est pas près d’changer d’image |
Parait qu’aux français on fait du mal mais du bien à l’audimat |