| Y’a le mal et le bien, c’est dans chaque homme
|
| Chacun son prix, j’ai rien à t’apprendre
|
| Le but c’est d’tout prendre, vu l'état d’esprit
|
| J’ai enfin compris, qu’j’pourrais pas tout comprendre
|
| Des problèmes de grand, depuis mon enfance
|
| Poto plus tard, fallait voir c’que j’en ferrai
|
| En 95 j’ai atterri en France, gros j’avais jamais vu la neige en vrai
|
| J'étais tit-pe tu passais en gamos même sous la pluie j’te vois pas t’arrêter
|
| Maintenant tu t’arrêtes au milieu d’la route pour me faire la bise comme si de
|
| rien n'était
|
| J’aurais pu t’hachem, mais j’l’ai pas fait
|
| Avoir d’la haine, mais j’en ressens aucune
|
| Combien d’mes khos m’ont dit: «faut les baffer, salit toi même pas les mains,
|
| gros on s’en occupe»
|
| Frérot me3lich, y’a pas mort d’homme, c’est pas grâce à eux qu’j’vais renaître
|
| J’en veux même pas aux hypocrites, ça fera du mal qu'à eux de l'être
|
| Et quand je te parle de sujet har c’est pas pour qu’on applaudit mec
|
| On joue pas dans la même cour, t’as pas nos couilles hachoun ymek
|
| Et t'étais où quand j'étais en galère? |
| Quand j’t’ai plus souvent déçu
|
| Sortis du même hood, j’ai vu d’la lumière t’as voulu l'éteindre en soufflant
|
| dessus
|
| On vient pourtant du même quartier hein, on est sortit de la même merde
|
| Et bien avant d’aller faire carrière hein, j’portais les courses à ta mère
|
| Pourtant tu m’as jamais soutenu, en moi tu croyais ap', tu parlais mal
|
| Tu préférais sucer des gens qu’tu connais ap'
|
| C'était normal, j’frappe à ta porte c’est blessant
|
| Pas besoin d’ta force, j’ai fait sans
|
| L’oseille, on va m’enterrer sans
|
| J'étais intéressant, quand j'étais récent
|
| J’vois mes frères tomber un par un comme des dominos
|
| J’attendais mon tour, il est arrivé
|
| Fini l'époque où j'étais minot
|
| J’descends parler avec un ptit kho sans savoir il fait du mal à qui
|
| Puis on m’apprend une semaine après qu’il est mort, mais pas d’une maladie
|
| J’ai plus froid si tu viens pécho
|
| J’attends pas qu’une pute me réchauffe
|
| C’qu’on voulait c'était voir autre chose
|
| Pendant qu’ces fils de putes jouaient les chauds
|
| Suceurs de bites, nous appelaient cent fois pour faire un son, «shab on est ensemble»
|
| Ça m’surprend pas bien entendu, ils m’ont rien rendu ces suceurs de sang,
|
| j’ai rien entendu
|
| J’leur en veux pas, j’refuserai leur aide
|
| Ils m’soutiennent pas, ils viennent à mes showcases pour gérer tisses-mé et
|
| beurettes
|
| Mais c’est pas grave (j'ai pas le temps pour ces petites querelles)
|
| Ouais c’est pas grave (j'encule le game, ouais j’ai la queue raide)
|
| C’est pas grave, on s’en remet (bah ouais, bah ouais)
|
| En six mois, j’ai pris quarante ans de salaire (bah ouais, bah ouais)
|
| On manque le respect si tu l’enlève (bah ouais, bah ouais)
|
| On revient pas pour tirer en l’air (bah ouais, bah ouais)
|
| On a que le respect, si tu l’enlève
|
| On revient pas pour tirer en l’air
|
| On va s’en tirer sans aide (bah ouais, bah ouais)
|
| C’est pas grave on s’en remet (bah ouais, bah ouais)
|
| En six mois, j’ai pris quarante ans de salaire (bah ouais, bah ouais)
|
| On a qu’le respect, si tu l’enlève (bah ouais, bah ouais)
|
| On revient pas pour tirer en l’air (bah ouais, bah ouais)
|
| On a que le respect, si tu l’avais
|
| On revient pas pour tirer en l’air
|
| On va s’en tirer sans aide (bah ouais, bah ouais) |