Información de la canción En esta página puedes encontrar la letra de la canción Loi de la calle, artista - Lacrim.
Fecha de emisión: 04.11.2021
Restricciones de edad: 18+
Idioma de la canción: Francés
Loi de la calle |
J’sais qu’la musique, c’est comme la drogue: tout ça, ça dure qu’un temps |
À chaque contrat, j’leur prends trois millions, fils de p', j’ai pas vingt ans |
Ça fait longtemps qu’j’compte plus mon oseille, pourtant, je paye comptant |
Ça fait longtemps, poto, qu’je paye comptant, qu’j’ai pas compté le temps |
Autant le dire: je braque depuis les francs, j’ai dormi sur les bancs |
Pourquoi mentir? Avant d'être un capo, j’ai gravi tous les rangs |
P’tit embêtant, sur moi, j’ai l’pétard et j’roule sur un deux temps |
Il faut d’l’argent quand ta vie en dépend, tu tombes dans tous les plans |
C’est ta meuf qui va t’baiser ou c’est ton reuf qui va t’carotte |
J’ai fait des choses, du haut d’mes quinze ans, j’en paraissais quarante |
La vie est belle mais courte, alors, j’me sers d’elle |
Joue pas au con, la mort est certaine |
Yeah, dios mio amore mio |
Les microbes ont pris un tournant sans mettre de cligno' |
C’est chacun sa mère et Dieu pour tous, amore mio |
Dramatique musique, la muerte vient pas de Rio |
J’te joue pas de vice (pah), quartiers Nord à risques (pah), nique ses morts le |
fisc (rah) |
C’est soit des détonations De M16 ou vendre des disques |
9 milli', ça te fuma pour le mili' |
Personne se réconcilie et que ça t’humilie |
Nan, j’suis un ancien comme les 3 points morts aux vaches, le pollen, |
pas la mache (ouais) |
Tu sais qu’j’m’en bats la race, j’rappe à l’arrache (rah) |
Tu sais qu’j’m’en bats la race, j’rappe à l’arrache (rah) |
C’que j’veux faire, c’est du cash (paw), pour ça qu’j’ai nagé dans les marécages |
Joue pas les King-Kong, bing-bing |
Si tu frappes comme à Hong-Kong, on t’arrache tout ton bling-bling |
J’enclenche le DRS, vous laisse en PLS, je reste à la tess |
Wesh le S, y a les CRS, la |
Passe-moi l’mic', j’en fais d’la rfissa, y a pas d’Vix, on met d’l’harissa |
J’aime plus trop les autres là, 's ont cru avoir tué sidna Issa |
Depuis p’tits, déscolarisés, on a vite misé sur la résine |
Tu fais l’fou mais t’es la risée |
Shab, t’as des contacts au Brésil, mec, chez nous, t’inquiète, c’est précis |
Si on t’aime pas, personne t’apprécie |
700 eu', c’est l’prix du pressing, imagine-toi celui du dressing |
Pour faire des papiers, t’inquiète pas que j’connais la r’cette |
À c’tte heure-ci, quand on parle de jet, c’est ni 31, ni 27 |
Gros, eh, bellek quand tu t’confies car les p’tites donnent vite le go |
Faut d’la business, faut plus des, chargé les à té-cô |
Et ouais, ça y est, c’est l’Classico, des Marseillais, des Parigos |
Si si, tu nous nnais-co, on empile les liasses comme des Lego |
Les poursuites, les rafales, le bon shit, c’est nous |
À 200 avec les sangs sur l’périph', c’est nous |
Les mythos, les poukies montent dans des caisses ches-lou |
Une rafale dans ton corps, ça vise pas le genou |
J’braque le game comme Ferrara, comprends pourquoi j’me fais ra-rare |
J’fumais la weed au volant, je disais que j’allais tout niquer, ils criaient «ahah» |
Vingt-cinq piges, j’avais le FeFe, j’traînais où y avait des «rah, rah» |
Du shit dans le bloc, des sous dans les couilles et les civ' qui monte, |
ça crie «akha» |
On porte pas d’couilles, pas de papa, on fume la moula, on prend pas de CC |
Wesh, ma cousine, j’veux le world pour celle qui m’a tout donné, j’parle de mama |
J’m’en rappelle d’cette année-là où ça volait des Ford Fiesta |
La rue, c’est pas rose, tu peux caner si tu mènes une vie d’gangsta |
Il est fou c’monde, ça jalouse quand tu fais d’l’avant |
Sur la moto avec Capo, tu es blanc quand on déboule à deux |
Et le soir tard, j’repense à avant, nique avant |
J’suis défoncé, j’ai mélangé le shit et la beuh (j'ai mélangé le shit et la |
beuh) |
T’as croisé ma ganache dans tous les quartiers d’Marseille à Paname |
On est respectés, la jalousie comme la musique, c’est haram |
Sors une mission comme Luciano Ucci; vrai de vrai, j’suis comme DA Uzi, |
j’suis (get down au shit) |
Faut pas qu’le rap nous bousille, Younès, Karim et Kassim, on a tous le même |
discours |
La violence et la misère, j’les vois partout comme le signe JuL |
Et quand la mif souffle, on les shoote tous comme dans le film Chouf |
Boss de la rime sous vodka-rhum, j’suis saoul |
On a l’mental, le métal, le menthol, le sens du détail |
On met ta langue dans un état regrettable |
La putain d’ta, étale pas tes états d'âme |
Faut choquer les bâtards, faut poser les carrelages, faut stopper les |
Ils veulent la guerre? J’vous attends, venez, tu vas t’affoler |
Besoin d’une bécane? Wesh le J, sors le cross volé |
À la tienne, ma mère dans un jet, Houari Boumédiène |
J’ai l’sang chaud comme Ribéry, le sang chaud comme Boumediene |
Six heures pile, la police t’appelle, aux geôles, ils t’mettent à poil |
J’vais à Air-Bel, j’vais voir Alonzo, Avenue d’Saint-Antoine |
Depuis qu’papa n’est plus présent, j’ramène le fric à la maison |
Mister You, dis-leur, le sang, c’est la rue puis la prison |
Des frères qui perdent la raison pour un gros cul ou un réseau |
Découpe le shit sur du Niro, maman, t’avais raison |
La Kala' ou le Uzi, le milli' ou le fusil |
L’adhan, la musique, Kofs ou DA Uzi? |
J’reviens de Cannes, on prend les prix, les médailles et les Oscars |
On prend les loves et on s’taille, Mode de vie… Béton Style |
J’suis ici, j’suis là-bas, j’suis partout, MC, j’suis quelque part (où ?) |
Au milieu du peuple comme la putain d’Copa |
J’t’emmerde, j’fais la même merde que Big Poppa (ouh) |
C’est l’grand classico, j’ai r’mis la paire d’Copa |
J’suis 1.3, dramatico comme à Mexico |
Tout pour la fama, illico, format hélico' (prr) |
Eh ouais, chico, que la plata, psycho |
Mais la r’traite, c’est pour Tropico |
À l’horizon, tout rend paro, la loi d’la calle |
Si trahison a son tarot, ton nom sur l’cahier |
À m’tirailler, guerre mitraillée mais pour ravitailler |
Et s’tu nous vois enfourailler, faudra vite tailler (uh) |
Mauvais karma, tout l’monde mate ma |
Tout ira mieux, Mañana, pardonna me, mama (non, non, non) |
Jamais au-d'ssus du macadama, dans la tête, c’est l’Maracana |
Papier zink dans la banana, petits pas avec madama, on y va calma |
Eh, des kilomètres d’bon-char mais rien |
Un cœur de pierre, quart de siècle atteint, j’peux cartonner tous les soirs |
Grâce à la cellule, j’connais tous vos sons |
J’commence tout doux comme à Belleville ou à Cambrai |
J’sais bien qu’ces tes-traî m’attendront au virage, mode «eh, j’vais le tuer» |
On s’défend donc on attaque, tac, tac, tac |
J’fais du rap de pauvre (ah), c’est Sevran, c’est l'9.3, donne-moi du temps et |
des loves |
6.6.6, que Dieu nous épargne, c’est nous la calle |
J’suis, laisse-moi faire, j’suis pas comme eux |
J’ai d’jà braqué pour pas win, on s’en vante pas, on n’invente pas |
J’suis gentil, souriant, mais j’peux t’remplir |
J’ai cru qu’j’allais péter l’million cette année-là |
Mystère et suspense, jamais on sucera |
C’est fonky, peu d’family, j'écoute pas trop leurs conseils |
C’est pas tout l’monde, c’est mon son, j’attends la sortie d' |
Les poursuites, les rafales, le bon shit, c’est nous |
À 200 avec les sangs sur l’périph', c’est nous |
Les mythos, les poukies montent dans des caisses ches-lou |
Une rafale dans ton corps, ça vise pas le genou |