| Dix grammes sous les paupières, liasse dans la pocket
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| Et je pars au charbon, le coude sur la portière
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| J’coupe une fine lamelle, je la mets dans l’alu'
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| Ça, c’est pour le parlu, frérot, le monde est cruel
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| Je pars au charbon, l’argent c’est un poison
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| Je me méfie de tout le monde, je ne sors pas sans mes ablutions
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| Et le soir, j’tourne en 4×4, j’mets des fausses plaques de diplomate
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| Ô mon Dieu, je demande pardon
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| J’ai l’intention de faire du boulot crade
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| J’suis déshumanisé, je ne ressens plus rien
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| Avec le sang de mes ennemis, je voudrais remplir mon bain
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| Le matin, dans le miroir, je me regarde, j’vois un mutant
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| Si ma vie était un manga, c’est moi qui serais le méchant
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| Je laisse parler ma haine, parfois, je suis sekran
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| J’suis pas à l’abri de la bêtise humaine
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| J’peux fumer un mec et finir au bled
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| Mon ADN sur un mégot (chaud)
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| La criminelle à la maison (chaud)
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| Dix grammes sous les paupières, liasse dans la pocket
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| Et je pars au charbon, le coude sur la portière
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| J’coupe une fine lamelle, je la mets dans l’alu'
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| Ça, c’est pour le parlu, frérot, le monde est cruel
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| Dix grammes sous les paupières, liasse dans la pocket
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| Et je pars au charbon, le coude sur la portière
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| J’en ai plus rien à foutre, je suis prêt à tout perdre
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| Je ne ressens plus rien, je suis devenu cruel
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| Je n’ai plus aucun sentiment, pour m’arrêter: faut me descendre
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| Je pose ma main sur mon torse pour voir si mon cœur bat encore
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| Les menottes m’ont laissé des traces, cordialement: baise ta race
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| Bébé, si j’te raconte ma vie, j’vais faire couler ton mascara
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| Je pars au charbon, l’argent c’est un poison
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| Même quand le studio est fini, je reste et je tire des coups francs
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| J’ai survécu à des coups de feu, des coups de pute, des coups de traître
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| Des accidents, des coups de balance, j’suis devenu cruel
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| Depuis le cordon ombilical, je joue mon pronostic vital
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| À mon réveil, y avait personne autour de mon lit d’hôpital
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| J’insultais vos mères dans l’ambulance
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| J’suis un loup au milieu des moutons
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| Un pot Akra' sur une chaise roulante, un mutant
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| Dix grammes sous les paupières, liasse dans la pocket
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| Et je pars au charbon, le coude sur la portière
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| J’coupe une fine lamelle, je la mets dans l’alu'
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| Ça, c’est pour le parlu, frérot, le monde est cruel
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| Dix grammes sous les paupières, liasse dans la pocket
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| Et je pars au charbon, le coude sur la portière
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| J’en ai plus rien à foutre, je suis prêt à tout perdre
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| Je ne ressens plus rien, je suis devenu cruel
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| Je pars au charbon, l’argent c’est un poison
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| J’ai pété les plombs, j’les ai mis dans un pompe
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| Un peu de LV, tombé du camion
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| En poudre, en olivettes, j’ai ton médicament |