| J’ai un pied dans la lumière, l’autre dans ta bouche |
| On ne crache pas dans la soupe, on préfère vomir dans ta bouffe |
| Paro sont mes troupes, j’porte la tèc' comme une coupe |
| J’veux pas d’une meuf mignonne mais plate à la Pénélope Cruz |
| Du son dans le crane, on s’répend comme crack et poudre |
| Le savoir est une arme, j’ai un 6.35 dans la trousse |
| On ne voyage qu’en première classe, les boloss dans la soute |
| On charbonne H24, Banlieue Nord on sent le souffre |
| Ouiiii c’est le zoo, 93'zoo, bien plus fou que tout ton crew |
| On t’le prouve, frappe ta meuf hardcore même quand on zouk |
| Zou ! Personne ne bouge, louche, ça part en partouze |
| J’fumais des mc’s maintenant j’en bicrave des cartouches |
| Que des harbouches, karlouches, prêts pour un sale coup |
| Avant de tomber dans l’oubli comme les enfants du Darfour |
| Partout c’est la merde, oui c’est la hass |
| Lâchés comme des pits sans laisse, laisse la concurrence en stress |
| Et j’cours après mes rêves depuis tellement d’temps |
| J’suis tellement dedans que même le ciel m’entend |
| J’ai jamais changé d’camp, j’ai tracé tellement d’vant |
| En contre-sens vers le succès j’ai perdu tellement d’temps |
| J’ai plus envie d’me prendre la tête, laisse-moi prendre moi temps |
| J’vais foutre une sacrée merde mais laisse-moi prendre moi temps |
| J’arrive en fond d’sixième mais laisse-moi prendre moi temps |
| Poto j’vais faire du sale mais laisse-moi prendre mon temps |
| À 200 sur le beat, je ne respire plus |
| Les kings de Paname je les destitue |
| 16 qui tue, gesticule, micro test pour mes testicules |
| Rest In Peace, reste en hass |
| Pisse partout maintient le diez |
| On retourne les prods poto, ils retournent leurs vestes |
| Les p’tits manient l’neuf millimètres: click click BOUM ! |
| On change de terrain, joue au foot quand les vils-ci tournent |
| Vite vite cours ! Petit miboun |
| Avant qu’on fasse cracher les douilles |
| On noie les poucaves dans la Marne, ou dans le zit zitoune |
| Ça s’gratte quand y’a plus d’chite, plus d’chiffre, ou plus d’chatte |
| Le Diable m’a fait du pied, j’aurais même pu finir cul-de-jatte |
| Entre coup d’shlass et coup d’chatte, poto écoute ça |
| Quand on monte sur Me-da c’est pas pour prendre du gouda, woulah |
| J’fais la diff, victoire maladive, devant ma clique |
| Tu t’chies d’ssus, même sans laxatif |
| J’viens d’là où même le plus blanc des blancs connait la Dakatine |
| Kicker comme moi c’est impossible, déconseillé aux asthmatiques |
| Et j’cours après mes rêves depuis tellement d’temps |
| J’suis tellement dedans que même le ciel m’entend |
| J’ai jamais changé d’camp, j’ai tracé tellement d’vant |
| En contre-sens vers le succès j’ai perdu tellement d’temps |
| J’ai plus envie d’me prendre la tête, laisse-moi prendre moi temps |
| J’vais foutre une sacrée merde mais laisse-moi prendre moi temps |
| J’arrive en fond d’sixième mais laisse-moi prendre moi temps |
| Poto j’vais faire du sale mais laisse-moi prendre mon temps |
| Mic check… Niuum mic check |
| À l’aise au mic, comme Mike avec une balle de basket cousin |
| Cousin passe la manette, j’vais t’faire péter une canette |
| Arrête tes salamalecs cousine t’es pas Salma Hayek |
| Rageux, parle à mes ieps, j’suis pas strass et paillettes |
| J’arrive jamais à perdre si tu kiffes pas bara neyek |
| On fait passer des mallettes, l’oseille donne mal à la tête |
| Mes gars soulèvent des meufs, les tiens soulèvent des palettes |
| J’suis une menace pour le game, de l’arsenic dans mon couscous |
| Si j’fais crier le V12, à coté t’as l’air d’un pousse-pousse |
| Rentre dans le club, juste le temps d’un puff puff |
| Récolter deux trois tasses et retour vers le teum-teum |
| Trop d’meufs se croient vicelardes, jouent les saintes sur Facebook |
| Veulent nous mettre des disquettes mais elles sautent sur les mêmes zboubs |
| Nooon… Les concurrents j’les baise tous |
| Appelle la balistique quand j’ouvre la bouche tu retrouves 16 coups |
| Brrrrrreah ! |
| Et j’cours après mes rêves depuis tellement d’temps |
| J’suis tellement dedans que même le ciel m’entend |
| J’ai jamais changé d’camp, j’ai tracé tellement d’vant |
| En contre-sens vers le succès j’ai perdu tellement d’temps |
| J’ai plus envie d’me prendre la tête, laisse-moi prendre moi temps |
| J’vais foutre une sacrée merde mais laisse-moi prendre moi temps |
| J’arrive en fond d’sixième mais laisse-moi prendre moi temps |
| Poto j’vais faire du sale mais laisse-moi prendre mon temps |