| Il avait de grands yeux très clairs
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| Où parfois passaient des éclairs
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| Comme au ciel passent les orages
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| Il était plein de tatouages
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| Que j’ai jamais très bien compris
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| Son cou portait «Pas vu, pas pris»
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| Sur son coeur on lisait «Personne»
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| Sur son bras droit un mot: «Raisonne»
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| J’sais pas son nom, je n’sais rien de lui
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| Il m’a aimée toute la nuit, mon légionnaire
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| Et me laissant à mon destin
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| Il est parti dans le matin, plein de lumière
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| Il était mince il était beau
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| Il sentait bon le sable chaud, mon légionnaire
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| Y’avait du soleil sur son front
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| Qui mettait dans ses cheveux blonds de la lumière
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| Bonheur perdu, bonheur enfui
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| Toujours je pense à cette nuit
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| Et l’envie de sa peau me ronge
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| Parfois je pleure et puis je songe
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| Que lorsque j'étais sur mon coeur
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| J’aurais dû crier mon bonheur
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| Mais je n’ai rien osé lui dire
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| J’avais peur de le voir sourire
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| On l’a trouvé dans le désert
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| Il avait ses beaux yeux ouverts
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| Dans le ciel passaient des nuages
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| Il a montré ses tatouages
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| En souriant et il a dit
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| Montrant son cou, «Pas vu, pas pris»
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| Montrant son coeur, «Ici, personne»
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| Il ne savait pas, je lui pardonne
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| Je rêvais pourtant que le destin
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| Me ramènerait un beau matin, mon légionnaire
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| Qu’on s’en irait loin tous les deux
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| Dans quelque pays merveilleux, plein de lumière
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| Il était mince il était beau
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| Il sentait bon le sable chaud, mon légionnaire
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| Y’avait du soleil sur son front
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| Qui mettait dans ses cheveux blonds de la lumière |