| Le microphone est branché, je vois ta tête se hocher
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| J’ai toujours su garder la tête froide malgré l’oseille empoché
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| Plus personne peut m’empêcher, si tu m’approches sans être prêt
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| Tu vas t’manger un perfect, punchline, Ryu Ken
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| C’est ça le flow au couteau, qui coupe le shit au couteau
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| J’ai toujours été le loup solitaire qui dévore tout le troupeau
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| J'étais au sommet personne le savait à part mon p’tit frère
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| Les vicieux calculateurs tapent dans un nid de vipères
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| J’kass-ded la Zulu Nation parc’que je connais mes bases
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| Les p’tits et les grands, maint’nant, c’est sur le même joint qu’ils bédavent
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| Ça vend des mmes-gra, ça vit les mes-dra, ça monte à me-Da
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| À même pas seize ans, ça baise des tapins, pour nous, c’est banal
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| J’sais qu’ils ont fait la guerre pour sortir d’ce Moyen-âge
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| Et pour m’sortir d’cette merde, c’est dans les larmes de ma mère que je nage
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| J’me renferme sur moi-même, plus d’connection, batterie faible, j’dirais à mes
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| gosses que le monde est ainsi fait
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| Parfois, j’ai la flemme mais je reste un bosseur, poseur de bombes dans un
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| dernier bombers, je respire la fraîcheur
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| Original kaïra, tu n’me changeras jamais, Intouchable, une tête brûlée qui
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| vient pour niquer l’système
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| Hein, j’me crois au d’ssus des lois comme à l'époque, le monde a changé,
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| dans mon pe-ra, j’ai gardé les codes
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| Ouais, ils veulent toujours pas le skateboard, négro, jamais démodé parc’que
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| jamais à la mode
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| Hein, j’me crois au d’ssus des lois comme à l'époque, le monde a changé,
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| dans mon pe-ra, j’ai gardé les codes
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| Ouais, ils veulent toujours pas le skateboard, négro, jamais démodé parc’que
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| jamais à la mode
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| J’suis pas une star, je n’joue pas d’rôle, j’n’ai pas gagné d’oscars
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| Sortir d’ma routine m’a permis de retrouver ma place
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| J’suis d’ces hommes qu’on l’vâgue à l'âme mais grave en vogue
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| Avec mes mots, j’te r’dessine ma vie en peinture comme Van Gogh
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| J’faisais de la revente de drogue, discret comme un gros bonnet
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| L’histoire de faire de l’oseille sans que personne nous fasse de problèmes
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| J’pense aux jeunes filles enceintes, seules, livrées à elles mêmes
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| Ton gosse aura d’la chance si tu te bats pour toi-même
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| T’as tout à perdre, tu sens qu’t’es rien car c’est pas toi qui décide
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| On refait pas le monde avec des si, imbécile, un battement d’cils, click pah,
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| t’es au sol
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| Y a des rappeurs qui sans la notoriété seraient des fous qui parlent seuls
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| Y a rien de pire que de mal vieillir ou de perdre la tête, j’suis pas d’humeur
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| à faire la fête, au quartier, ça pète
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| C’est plus l'époque des dettes, c’est les p’tites sœurs qu’ils font
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| Non, je n’veux pas de ta canette, le diable est dans la boisson
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| Il peut briser des familles, il peut t’faire tuer sans raisons, il peut surtout
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| ramener la violence à la maison
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| T’as grandis avec tes oncles, ton père est en prison
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| Tu n’sais même plus comment t’habiller parc’qu’il n’y a plus de saisons
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| Hein, j’me crois au d’ssus des lois comme à l'époque, le monde a changé,
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| dans mon pe-ra, j’ai gardé les codes
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| Ouais, ils veulent toujours pas le skateboard, négro, jamais démodé parc’que
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| jamais à la mode
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| Hein, j’me crois au d’ssus des lois comme à l'époque, le monde a changé,
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| dans mon pe-ra, j’ai gardé les codes
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| Ouais, ils veulent toujours pas le skateboard, négro, jamais démodé parc’que
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| jamais à la mode
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| Jamais démodé parc’que jamais à la mode, hein |