| Je suis un homme de l’ombre, j’ai vécu dans la pénombre | 
| Nous ne sommes qu’un petit nombre, mais nos ennemis sont nombreux | 
| Je bombe le torse, mon monde tombe, quand je pense à toi ma Colombe | 
| Je me fous de l’hécatombe et pour toi j’irai placer plein de bombes | 
| Sans commanditaire ni l’Hexagone ni le Pentagone | 
| Je nous vois toi et moi isolés, en Patagonie | 
| Mais dingue avec le micro flingue j’peux bousiller des zingues | 
| Appelle-moi zinzin, bambin j'étais déjà prêt à buter Tintin | 
| Pour toi j’ai sorti les drones, je me transforme en surhomme | 
| Viens dans mon «Home sweet Home» | 
| T’as le droit de me voir sans mon bel uniforme | 
| J’ouvre la porte du garage, me mets aux commandes du Mirage | 
| Décollage, demi-tour, dommage, j’explose tout dans les parages | 
| Puis à mach 3 je vole, à 15 mètres du sol | 
| J’ai des missiles air-sol au cas où je vois des parasols | 
| Siège éjectable, chute libre, j’fais pas de cadeaux | 
| Je déclenche à nouveau de là-haut une autre opération commando | 
| Emmène-moi ! Je veux partir d’ici | 
| Emmène-moi ! Cette fois je te le dis | 
| Emmène-moi ! Je n’veux plus de cette vie | 
| Emmène-moi ! Je veux partir d’ici | 
| Emmène-moi ! J’ai un passeport aussi | 
| Emmène-moi ! Je n’veux plus de cette vie | 
| Non je n’te laisse pas, je s’rai toujours là… t’inquiète ! | 
| Mon altimètre me prouve que je descends à très vive allure | 
| Je traverse les nuages et ils sont doux comme ta chevelure | 
| T’es ma sève, la fève, mon rêve, ma Eve, j’suis Adam l’battant | 
| Pourtant j’ferai pas l’con je pense à toi je t’aime tant | 
| Nageur de combat je me dois de détruire tous leurs sous-marins de poche | 
| D'éliminer l’ennemi et filer de là sans la moindre anicroche | 
| Pour povoir te revoir parce que tu me manques, ma Lady | 
| Parce que te revoir c’est comme une mission accomplie | 
| Quand j’atteins l’objectif je flanche car je pense à tes hanches | 
| Je pense au jour de la rencontre, tu portais cette robe blanche | 
| Mais je nage vers la côte en pensant à toi, à ta peau à ton style | 
| Et quand j’arrive à la plage: un boum secoue l'île | 
| Emmène-moi ! Je veux partir d’ici | 
| Emmène-moi ! Cette fois je te le dis | 
| Emmène-moi ! Je n’veux plus de cette vie | 
| Emmène-moi ! Je veux partir d’ici | 
| Emmène-moi ! J’ai un passeport aussi | 
| Emmène-moi ! Je n’veux plus de cette vie | 
| Non je n’te laisse pas, je s’rai toujours là… t’inquiète ! | 
| Je suis un homme de l’ombre, mes adversaires sont nombreux | 
| Je penses à toi Colombe, c’est toi la bombe, je te veux comme mon ombre | 
| J’ai déclenché des avalanches des Philippines aux Appalaches | 
| Comme un cow-boy amouraché chez les Comanches ou les Apaches | 
| Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la poudre noire | 
| Tu es ma rédemption, j’arrive au plus vite tu es mon seul espoir | 
| Quand j'étais gosse, j’rêvais d’un vulgaire skateboard | 
| Maintenant le soir quand je l’abordes c’est comme être à bord du Concorde | 
| Et là, costard noir, lunettes fumées, sur les branches je vois le reflet | 
| Il est sur le toit d'à côté allongé, il est clair que le gars veut m’allumer | 
| Fumigène, j’crée de la fumée, saute dans la jeep pour atteindre le jet | 
| Faut que les mecs se mettent en tête que ça pète: fuck la jet-set | 
| J’pilote vers mon amour, faut que j’arrive à la bonne heure | 
| J’ai peur que leurs missiles m’effleurent, au bon timing j’balance les leurres | 
| Puis j’fly, high, vol stationnaire devant le salon | 
| Pose le plane sur la terrasse, j’l’embrasse et puis nous r’partons | 
| Emmène-moi ! Je veux partir d’ici | 
| Emmène-moi ! Cette fois je te le dis | 
| Emmène-moi ! Je n’veux plus de cette vie | 
| Emmène-moi ! Je veux partir d’ici | 
| Emmène-moi ! J’ai un passeport aussi | 
| Emmène-moi ! Je n’veux plus de cette vie | 
| Non je n’te laisse pas, je s’rai toujours là… t’inquiète ! |