| On s'était dit que d’une manière ou d’une autre on y arriverait
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| Et que malgré tout sur le rap on parierait
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| Macadam dans l'âme, me sers de l’art comme une arme
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| Ma cabane Le Havre si la France est un arbre
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| En Normandie, tout est banal
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| Si ce bled est un bananier nous en sommes les bananes avariées
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| Une poignée de jeunes de quartier plutôt que les balles
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| Placèrent les mots dans un barillet
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| Coupent le canal Disney, voilà dix années
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| Nos parents dissuadés par nos couplets designés
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| Si Dieu l’accepte, artiste à perpète
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| Sans vraiment connaître le sens des termes «auteur interprète «Indépendante est la manière l’Islam est la bannière
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| Beaucoup disait qu’on s’ajoutait des barrières
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| Mais bien plus fort que la consanguinité
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| L’Islam est venu cimenter jusqu'à la plus petite cavité
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| Appelle ça comme tu veux pour le plaisir
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| Tantôt l’opium du peuple tantôt de l’hérésie
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| Dans les récits prophétiques j’ai trouvé mon équilibre
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| De quoi enchaîner mes démons avec les chapitres d’un Livre
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| Elle est mon garde fou celle qui garde au garde-à-vous
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| Mon garde boue quotidien si la Dounia est une autoroute
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| D’un héritage paternel au nourrisson
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| J’obtiens des gants de boxe et les trésors d’un prénom
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| MÉDINE ! |
| J’habite à 5000 km de cette ville
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| Mais l'écho de son histoire résonne en moi comme un missile
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| Comme une bénédiction une sorte d’armure invisible
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| Qui m’a préservé du crime
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| De toute manière je n'étais pas fait pour être gangster
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| La moindre taffe sur un spliff m’aurait filé le cancer
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| J’aurai chopé la cirrhose avec une gorgée de scotch
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| Embrassé des tonnes de murs en pilotant des moto-cross
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| La crosse à la ceinture je m'éclate un testicule à coup sûr
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| Heureusement qu’on meurt pas de ridicule
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| Ou je serai mort depuis des lustres dans un bus
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| Encore gosse aux cotés d’un poste qui jouait Kriss Kross
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| J’avais peut-être l'étoffe d’un bon boxeur
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| Mais toute force de la nature possède les faiblesses d’un corps
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| Frappe-moi le nez si tu veux l’effet de Sangoku
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| À qui on sert la queue je serai KO à coup sûr
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| À la moindre pichenette je pisse du bec
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| Alors de Daddy Lord C j’endosse la partie poète
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| Mon titre n'était pas sur un ring mais planqué sous des rimes
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| Et de l’iceberg ma rage était la partie sous-marine
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| Maritime seine c’est la qu’ma team sème
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| Ses graines pour qu’un jour elles germent par dizaines
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| Les médisants disaient que ça se terminerait dans deux ans
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| Au final ça fait dix ans que ça doit faire deux ans
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| Aucun ancien ne nous a pris sous son aile
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| Aucun directeur artistique n’est venu nous signer sur son label
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| Crier à l’aide même pas en rêve
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| Écrire, une lettre, aux maisons de squeuds plutôt s’ouvrir les veines
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| C’est tout le mental de la maison
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| On partira le cœur léger sur l’estrade de la pendaison
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| Et à raison d’un morceau par semaine
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| On parsèmera les bacs d’un album par semestre
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| Par semestre, par semestre, par semestre…
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| Moi j’ai le mal du siècle
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| Depuis qu'à Manhattan les tours jumelles ne décorent plus le ciel
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| Sans vouloir romancer mon parcours officiel
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| J’ai déposé ma plume au profit d’un retour spirituel
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| Individuelle retraite au sein des mosquées de quartier
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| Aucune scène, aucun concert viendra me perturber
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| Un aller simple pour le voyage intérieur
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| Afin de réparer les cœurs que la vie matérielle détériore
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| Une éponge à la place de la mémoire
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| Moi j’ai le cerveau perméable à toutes formes de savoir
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| Ne souris pas j’ai des sourates sous les soupapes
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| Et j’aspire à devenir un Livre Saint sur pattes
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| Lorsque enfin l’envie de rapper me dépasse
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| Moi en 2004 ma destinée me déclasse
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| Premier album: c’est l’autopsie d’une catastrophe
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| «Eleven september «seulement présent dans quelques stores
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| C'était l'époque où les radios se prenaient pour Skyrock
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| Où pour ouvrir les portes fallait paraître au top Ifop
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| Mon pote, la rotation s’achète à coups de pub
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| Mais le respect du public s’obtient à coups de plume
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| Alors je n'écoute plus les ondes et leurs contenus
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| Le game est une guerre dont l’issue est déjà convenue
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| Les dés sont pipés par l’industrie friquée
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| La profession pour les provinciaux est plus que cryptée
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| On passe du groupe de quartier, au statut associatif |
| De la société, au label qualitatif
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| Géographiquement éloigné de la capitale
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| S’avère au final être un bien beaucoup plus qu’un mal
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| Mais est-ce un signe que malgré tout ceci
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| Ma carrière se dessine et mon chemin se désigne
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| En toute modestie c’est le conscient qu’on me destine
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| Mes premiers sque-di se soldent en succès d’estime
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| Les magazines se décident à nous citer
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| Après le forcing bien connu des artistes de l’indé
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| J’enchaîne les compiles freestyle et featuring
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| Ma culture devient de la confiture de barbituriques
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| En 2005 deuxième album en demi-teinte j’emprunte
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| Les voix de la provocation pour tous les convaincre
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| Et non les combattre avec un disque en forme de sabre
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| Mais lutter contre soi reste le plus grand Jihad !
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| J’amène un message de paix derrière une épée
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| Mes pieds dans le guêpier par les RG je suis épié
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| Quand les khalifes sont sur les terrasses des cafés
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| Moi j'écris comme un greffier de l’encre au bout d’une griffe
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| Productif mais sans faire de l’alimentaire
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| C’est tout le défi du R.A.P contestataire
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| On sort des squeuds malgré les crises financières
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| Afin d'éviter les diverses liquidations judiciaires
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| Chaque sortie sauve les salaires
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| D’aller bien ça n’a que l’air
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| L’ensemble des banquiers s’alertent
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| Les plus âgés s’endettent, sous les traites s’enterrent
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| Que vaut l’argent devant la rage d’un groupe de jeune «déter»?
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| Ajoute à ça quelques tensions familiales
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| Qui nous répètent sans cesse que le rap n’est pas un boulot fiable
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| Ajoute à ça quelques pressions d’imams
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| Qui nous répètent que ne font pas bon ménage musique et Islam
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| Maintenant je sais que le diable est dans le détail
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| Que dans la division souvent se cache le Sheitan
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| Alors je m’en remets à Dieu et à ses scientifiques
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| Je suis un muslim qui fait de la black musique
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| Pourtant je n’ai rien de black je suis tout pâle j’ai même du sang toubab
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| Je ne suis ni Serigne Touba ni 2Pac
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| Je n’ai que la barbe à Barry White
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| Et puis j’habite Le Havre
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| À l’embouchure de la Seine pleine de cadavres
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| Je déclare mon profond respect aux leaders morts
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| Et laisse une couronne de lyrics sur leurs lits de mort
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| Do’a pour Malcom, Luther King et Massoud
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| Sankara, Lumumba, Arafat Yasser
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| Dîn Record humain chaque membre est vital
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| Chaque organe a su se rendre inévitable
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| D comme Déterminé
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| I pour Islam
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| N comme Nécessaire aux hommes aux enfants et aux femmes
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| C’est de l’hostile gospel, de l’arabospiritual
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| Des mots de velours écrits d’une main de métal
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| Ma profession: gratter des textes sombres
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| Déjà en gestation le prochain album c’est Protest Song
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| Mais pour l’heure fini de chialer dans les chaumières
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| J’arrive dans les charts avec la chance du chômeur
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| Et pour le dire rien qu’une centaine de vers frères
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| Sculptés dans le fer par L’Arabian Panther |