| J'écris ce son le jour où mon pater vient d’mettre en terre son homme de coin |
| J’sais pas si ça vous fait quelque chose à vous, moi, ça m’fait l’effet d’un |
| coupe-faim |
| J’ai l’cœur déchiré quand une team se déchire |
| Ouais, poto, c’est mon côté rebeu fragile |
| J’ai versé ma larmichette sur ma Game Gear quand Frodon Sacquet a quitté Sam |
| Gamegie |
| J’aime pas les distensions au sein des équipes |
| J’pleure un album de la Mafia K'1 Fry |
| J’vendrais père et mère pour un track Lunatic |
| Pour concilier Dawala et Maître Meugui |
| Clic-clic, bang-bang |
| Pour des Kiss Kiss Bank Bank |
| La camaraderie, c’est pas Hunger Games |
| Stoppe les clics-clics en cœur |
| Tout seul, on va plus vite, ensemble, on va plus loin |
| Mentalité «doux dedans, dur dehors» |
| J'écoute pas les gens, la pollution sonore |
| Je serai encore là pour ton baroud d’honneur |
| Jamais on n’s'évite, jamais on s'éloigne |
| Jusqu'à ce que la mort nous sépare |
| Moi, je ne pleure pas, c’est la plume qui pleure |
| Je fleurirai ta tombe, qu’il vente ou qu’il pleuve |
| Oh, pour mes frèros (pour mes frèros) |
| Ceux qu’j’aime depuis le préau (depuis le préau) |
| Voilà vingt ans que ma voix criarde |
| Se mêle au hardware de Proof |
| Le nom d’mon label, c’est le fil d’Ariane |
| Ses membres, mes madeleines de Proust |
| Ma clique est une piqûre d’insuline |
| Quand j’ai du diabète en taule |
| Si ces gars n’y sont pas, j’veux pas l’Paradis |
| Même si paraît qu’l’Enfer, c’est les autres |
| J’ai commencé l’son dans une cave sans néon |
| Ou dans l’fond du 11, un bus accordéon |
| Avant d’jouer au Tétris dans des conteneurs |
| On fracturait leurs portes au port de poissons |
| J’ai quelques anecdotes avec quelques hommes |
| Quand tu parles de oi-m, c’est Médine et consorts |
| Prodigy est mort seul étouffé, par un œuf |
| Ce serait jamais arrivé chez Din Records |
| Tout seul, on va plus vite, ensemble, on va plus loin |
| Mentalité «doux dedans, dur dehors» |
| J'écoute pas les gens, la pollution sonore |
| Je serai encore là pour ton baroud d’honneur |
| Jamais on n’s'évite, jamais on s'éloigne |
| Jusqu'à ce que la mort nous sépare |
| Moi, je ne pleure pas, c’est la plume qui pleure |
| Je fleurirai ta tombe, qu’il vente ou qu’il pleuve |
| Oh, pour mes frèros (pour mes frèros) |
| Ceux qu’j’aime depuis les préau (depuis le préau) |