Información de la canción En esta página puedes encontrar la letra de la canción Pour mes supporters, artista - Passi.
Fecha de emisión: 06.11.2000
Idioma de la canción: Francés
Pour mes supporters |
Là-haut mon père sait, son fils combat et persiste |
Percer, pas cesser, mes mots frappent comme l’MPC |
Ça fait causer, j’suis passé dans le rap millionnaire |
Recto verso dans le Hip-Hop, j’ai deux septénaires |
Rap pervers j’mets les nerfs à l’adversaire dans ce millénaire |
Pas de mots en l’air, tant pis si tu fous pas tes mains en l’air |
J’ai du flow pour les miens et j’en ai plein les molaires |
Étalon noir au turf, j’cours depuis l'époque du smurf |
Je me perfectionne, taffe sans perm' clair j’rehausse mes perf' |
Un message déterminé destiné à dominer des terres minées |
Le rap c’est pour dominer et ça va pas se terminer |
Tu peux pas supprimer parole et prime à l’opprimé |
Une zik pour s’exprimer qui fait bouger les têtes dans les soirées périmées |
A douze piges j’rêvais de solex |
J’ai grandi dans l’amertume dans les halls, laisse |
Relax aujourd’hui j’roule en Rolex |
C’est Superman au micro toi t’es Luthor Lex |
Ouais, ouais, j’parcours le monde, j’ai commencé en faisant du rap de vortex |
Les MC hard sans texte rebelles sans cause j’déteste |
A seize piges j’portais les baffles sur l’avenue du 8 mai |
On tague, on se tabasse, comme à New-York on breakait |
C'était le Ghetto-Blaster à notre ghetto, nos lacets fluo |
C'était fresh, on casse, on break, on tourne sur le dos |
Fallait les dernières baskets, le dernier survêt' |
Les derniers phases de break et la dernière casquette |
Fou de foot, de basket, de boxe thaï, d’Atari |
On écoutait la basse dans les zulu party |
Au ciné y avait Big Boss et on se prenait pour le boss Bruce Lee |
Les films cultes: Beat Street et Les Guerriers de la nuit |
On passait le temps au ste-po ou à Nova dans ton ste-po |
Depuis A.M.E.R. posse, ça je sais que tu nnais-co |
C’est une spéciale pour Bugsy et pour mon pote Mysto |
Et pour tous ceux qui supportent: babtou, rabza et négro |
Pour mes supporters dans l’arène je te fous par terre |
Pour mes supporters sur le terrain je te tacle à terre |
Pour mes supporters les douilles à terre je suis en guerre |
Pour mes supporters j’suis reporter et j’rappe mes galères |
Libre, je livre mes mots et j’aime ceux qui m'écoutent |
Y a pas de livre pour survivre, plus de larme en route |
L’esprit ivre de douleur et de rien à foutre en outre |
Le savoir: mon arme, mon rap, mon canon scié c’est avec ça qu’je shoote |
Je suis l’homme de l’année, le soce à Godzilla |
L’homme de la nuit, dans l’Bisso on dit «Noutchako killa» |
A mon public j’dédie ça, pour les man et les fifilles là |
Je punis, l’ennemi gît là, appelle mon style pugilat |
Passi inonde les tés-ci, si t’apprécies j’suis là |
Pour ris-Pa, Dakar, Brazza, Abidjan, Douala j’suis là |
Aux Dom on dit «an tchou wai», c’est double S killa |
Au Canada si t’aimes ce style XXX j’suis toujours là |
J’suis le P, le A, le double S, je pose le P, je pousse le A |
Je double le S, j’enfile le I, quoi? |
J’suis le P, le A, le double S, je pose le P, je pousse le A |
Je double le S, j’enfile le I: Passi |
J’suis le P, le A, le double S, je pose le P, je pousse le A |
Je double le S, j’enfile le I |