| Braquage vocal à visage découvert
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| Plus rien à perdre certes mais faut qu'ça paye merde, qu’les oreilles
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| s’dressent sous ma colère
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| On vous a dit de n’pas faire chier le rap, maintenant j’pète les plombs
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| Que personne bouge avant d’en 'zinguer un, je veux qu’on m'écoute
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| J’ai pas choisi l’alcool pour noyer mes soucis
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| Car j’sais que la bouée du diable les remontera en surface
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| Pour les noyer une fois de plus, la vie c’est qu’un sursis
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| Qu’attend de commettre un délit pour purger la peine efficace
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| Un stylo comme sabre qui coupe les cordes qui me pendent de remords
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| Et les pleurs de ma mère en guise de sérum pour ralentir ma mort
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| Et on va se battre, se battre contre qui? |
| Se battre? |
| Mais où ça?
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| Se battre pour revenir, ou pas, se battre pour stopper tout ça
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| Stopper c’train dans l’quel je roule depuis 17 ans
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| C’est choquant quand l’contrôleur passe et fait descendre mes gens
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| (Tu m’parles) de la gloire, j’en mets un trait si ça m'échappe man
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| Mais j’représente les frères en fumette sur Tracy Chapman
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| Dans l’sud la rage frappe autant qu’le soleil, on s’y perd
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| Les jeunes s’tirent la bourre avec l’ennui, ils s’attendent à Saint-Pierre
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| C’est la souffrance qu’a acheté mon silence
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| Depuis j’revendique mes statuettes collées au mur de l’inconscience
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| Alonzo pour tous les mecs des blocs
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| Pour les frères qui n’baissent pas l’froc
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| Respect à la génération 86
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| Les aînés perdus dis-leur karlito, peace
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| Quand la nuit tombe, toute la ville brille
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| Écoute le son des bandits
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| Nous fais pas chier type
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| Enlève-nous le son, t’auras un braqueur d’plus dans ta boutique
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| Quand la nuit tombe, toute la ville brille
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| Écoute le son des bandits
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| Nous fais pas chier type
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| Enlève-nous le son, t’auras un braqueur d’plus dans ta boutique
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| Il serait temps de larguer les amarres pour le premier acte, non?
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| Mettre la gifle maintenant, aux navires du rap qui ont quitté le port trop
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| rapidement
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| Étonnant ces Van Gogh du rap, mais ils se reconnaîtront
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| Pour le moment je viens coloniser le rap (Ouais Vincenzo !), Vinc' le colon
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| Car quand les miens craquent, j’sais qu'à la seconde faudrait démarrer au cric
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| Pour pas se faire avoir par la balle due au hasard pour qu’elle nous croque
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| Trop s’font avoir par la loi de l’homme et leurs noms se prononcent au passé
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| Mais l’homme c’est la loi pour les bêtes qui s’acharnent à s’entretuer
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| Y’a trop de pression, et on veut tous m’avoir comme ce putain de bac
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| Mais comme Strauss, faut qu’les visent ces cons, avant qu’on me cloue le bec
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| La merde on l’entasse comme nos têtes fichées au poste
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| Ayant comme passe-temps, pas le rôle de pasteur mais des langues de coursiers à
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| la poste
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| En piste, le sol est de glace, on voit en nous l’Himalaya
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| Là où l’on sniffe des montagnes de glace sans avoir le règne de Montana
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| Là où les mômes deviennent homme à force de forger le temps
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| Là où les mômes finissent comme le cœur soucieux des parents
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| #StreetLife, c’est pour les mecs d’en bas, les gangsters, les râleurs
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| Les teneurs de murs, ceux qui y tiennent, donc les naïfs
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| Dans cette rivière, trop de frères coulent et finissent cascade
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| Peur d’avoir le cœur en grenade comme un soldat en Irak pour quelques cascades
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| Ce pays s’moque de nous comme un riche pauvre et son argent
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| Mais s’ils connaissaient nos galères, la France serait en deuxième plan
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| Fais part de ce communiqué au chef d'état et ces hommes de main
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| Marre de prévoir dans le futur car on s’rend compte que demain c’est loin
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| Quand la nuit tombe, toute la ville brille
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| Écoute le son des bandits
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| C’est pour l’amour d’un peuple l’amour d’une zik, l’amour d’une jeunesse
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| L’amour qu’on palpe avec peu d’fric, mais avec tant d’richesse
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| Que j’rappe mes vérités comme un mec bourré sur un balcon
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| En tous cas j’ai plus rien à perdre alors cesser d’crier: «Sopra putain fait
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| pas l’con»
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| J’en ai rien à foutre, comme Sako j’veux vivre mes rêves, pas rêver d’vivre
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| Oui j’veux vivre des grèves si travailler c’est vivre
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| Être une grosse foudre, dans ton ciel bleu sans nuage, pour ceux qu’ont la
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| fumée comme nuage
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| J’veux être une étoile, voilà pourquoi j’ai la tête dans les nuages |
| J’peux pas accepter qu’la réussite chez nous soit suspecte comme la mort de
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| Coluche
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| Pas grave, j’garde la tête haute, j’suis pas une autruche
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| Même s’il y a trop d’potes au ciel, j’sais qu’y a trop d’potentiel
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| La chance, cette putain, si elle pouvait dans le noir servir de putain d’luciole
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| Au lieu d’nous faire croire qu’un jour chez nous elle va sonner
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| On m’a tellement fait d’promesses qu’pour moi tout l’monde fait d’l’escrime
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| avec son nez
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| C’est notre premier album, des défauts y’en a, et y’en aura encore
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| On est jeune et on a encore l’temps d’remettre les gens d’accord
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| J’vais pas faire l’cuistot, m’dire qu’c’est du tout cuit
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| Qu’l’album va être saignant parce que Psy 4, tout l’monde en parle,
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| Psy 4 est dans l’circuit
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| J’ai besoin d’fric mais dans c’biz la vérité peut pas t’l’offrir
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| Mais dis-toi qu’j’vais pas respirer du nez, peur de trop l’ouvrir
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| Dis-leur Salim, j’resterai l’même
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| Parlerais toujours, des gens qu’j’aime
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| Pas besoin d’Clooney pour savoir qu’il y a urgence
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| Le rap se présente devant moi, j’te jure je prendrai ma chance
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| Quand la nuit tombe, toute la ville brille
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| Écoute le son des bandits
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| Nous fais pas chier type
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| Enlève-nous le son, t’auras un braqueur d’plus dans ta boutique
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| Quand la nuit tombe, toute la ville brille
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| Écoute le son des bandits
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| Nous fais pas chier type
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| Enlève-nous le son, t’auras un braqueur d’plus dans ta boutique
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| Quand la nuit tombe, toute la ville brille
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| Écoute le son des bandits |