Letras Prendre le large - Salif

Prendre le large

Vie d’rue expéditive comme le début dans Léon
Le hall a changé la pleine lune en néon
Omar Charif a transformé le PMU en maison
Les miens sont têtus et s’butent sans raisons
J’raconte mon vécu sans per-pom
Les équipes sont féraillées, elles ont des plexus en teflon
Les sœurs, elles se défoncent sans ton accord sous Poliakov
À croire qu’elles ont du lait russe dans les melons
J’regarde les vieilles putes prendre des ronds
S’faire péter par des mecs qui ont des prépuces en béton
Les huissiers nous expulsent, la justice nous répugne
Face à elle nos regards se révulsent, pour des histoires de réput'
On s’met des vraies prunes dans le caisson
On cherche des excuses nan mais bon
La vie serait sûrement plus belle à bord d’une Lexus phare xénon
Rester… quoi qu’il arrive on doit toujours choi-choisir entre rester ou partir
Rester quoi qu’il arrive on doit toujours choi-choisir entre rester ou partir
Frangin, on court après le respect
On est car-tri, c’est ça qui me gène
Dans nos quartiers y’a des artistes et des Samir Nasri par dizaines
Vol et trafic habituel
Comme une machine à sous au fond dune brasserie parisienne
Pas d’classe, pire pas d’hygiène
Certaines meufs sont sales, oui sales tout comme une partie d’ma richesse
Le Bois de Boulogne c’est grave
Combien de caille-ra vont se faire faire une turlute gratuite par Miguel
Parait que le meurtre ça paye pas mais ça soulage
Mais j’garde un instinct d’clébard sans tatouage
On fait des locations de caisses avec des cartes chouraves
Désolé on a pas la vie d’Happy Days
J’ai une maladie grave qui m’guette
Plus d’amour la rage qui m’habite a pris le reste
Exclus même à bord d’une Lexus car tu sais certains bâtards visent l’appui-tête
Rester… quoi qu’il arrive on doit toujours choi-choisir entre rester ou partir
Rester quoi qu’il arrive on doit toujours choi-choisir entre rester ou partir
Frangin, on court après le respect
Reur-ti nous on tire avec grosses balles
Quand la tirelire est pleine de lyres paraît qu’on s’marre
J’coupe et j’visèr je suis pas responsable
Juste un bouc-émissaire comme Lee Harvey Oswald
On roule et hiberne, de l’herbe sous l'épiderme
Tourne des gros engins avant d’toucher l’mis-per
Va dire aux jeunes, à tous les petits frères
Que l’autoroute du crime s’arrête au chtar
La veste est pleine de liasse avec des bêtes de tass'
Fais flipper les donneuses avec des lettres de menace
Toujours la même chanson qui a un air de crasse
J’ai le blues à croire que j’ai eu le même père que Nas
Un peu d’vodka et d’la Red Bull
Et mes têtes brûlées prennent le large
Et moi j’suis seul à l’arrêt d’bus
En attendant que vienne ma Lexus
Rester… quoi qu’il arrive on doit toujours choi-choisir entre rester ou partir
Rester quoi qu’il arrive on doit toujours choi-choisir entre rester ou partir
Frangin, on court après le respect
Paroles rédigées et expliquées par la communauté RapGenius France