| Dans ma banlieue y’a des gens sérieux, la rue se confie à nous
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| Des Salvatore Riina, des Lucky Luciano
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| Les schmits c’est pas leur cour, c’est pas leur jour
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| Les soldats sont des pions, les fous restent collés à leur tour
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| Sont prêts à crever pour leurs fours, la paro s’amplifie
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| Tu m’touches ap', j’te touche ap': on s’checke en mode wi-fi
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| Quand ton miroir te félicite, que l’reste t’envie
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| Un jour t’seras l’roi d’la jungle… Enfin si tu restes en vie !
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| RDV loin d’ici, t’es prévenu, j’vais pas t’le redire
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| L’ancien par où t’es rentré? |
| Wallah j’t’ai pas vu sortir
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| J’aimerais t’parler d’autre chose, réponds quand on tcause
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| Chacun sa drogue, sa dose, bouche ouverte comme une maison close
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| Finir échec en trois coups, certains s’empiffrent
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| Là où tout l’monde s’appelle «mon poto» à partir d’un certain chiffre
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| Quand on a mangé des pierres, on respecte les pâtes
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| Puis tout bascule, les schmits et tes assoces te cherchent: Échec et Mat !
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| Fais pas l’fou, t’es pas fou, joue pas l’zehef G. I
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| J’envoie une photo d’Calla' retweetée par le FBI
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| Secret Society, j’ai dépassé la France boy
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| Y’a ceux qui dansent, et ceux qui mènent la danse
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| Chaud comme un terrain d’vre-San, Neuf-Trois I come from
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| Monte le bûcher qu’on crame, on rappe pas, on crée des drama !
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| 93 Monsters, on respire juste par principe
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| On fait l’max, j’ai des fourmis qui flambent avec la Air Max
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| J’ai jeté du talent au peuple, aux vrais, aux fourbes
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| Les puncher tous, j’ai fait l’même coup qu’Jésus avec le rhobs
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| Qui parle assumera la colère, ta loi unique
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| J’l’enraye ici: qui paye les violons choisit la musique
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| «I Need Money», ma banlieue a un cri: ahouuu !
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| Vivre et posséder la vérité a un prix, frère
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| S’empêcher d’bomber l’torse, même quand les pecs éclatent
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| Le roi est mort. |
| El Cheikh ymout, Échec et Mat !
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| Tout l’monde parle, personne me bâillonne
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| C’est chaud: le Roi est mort, longue vie au Lion !
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| Vivre le présent, qu’hier et demain se revoient
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| Mis de coté ce que je veux pour faire ce que je dois
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| J’impose mon format, l’Airbus au milieu des vautours
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| J’envoie, j’réfléchis ap', j’aime penser comme les gens qui m’entourent
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| Planter ses crocs, dans l’steak de la vie y’a jamais trop d’graisse
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| Le temps s’résume entre ceux qu’espèrent et ceux qui progressent
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| Tous vers la mort, j’ai pas grand-chose pour t’rassurer
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| Même destination finale, seule change la durée du voyage
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| Comment j’t’explique mon rap, que même les forêts raffent
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| Personne ne dicte mes pas: je suis mon propre chorégraphe
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| Les ennemis parlent la bouche fermée, c’est bien c’qu’il m’semblait
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| J’ai toujours dit c’que j’pensais, même quand ma bouche en tremblait
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| Même effrayé, j’ai jamais refusé d’me battre
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| La peur au ventre, la c’est ton tour: Échec et Mat !
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| Mon blase annonce une mission, pas d’Matrix dans ma liste noire
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| Chaque mot raconte une visio, chaque cicatrice une histoire
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| Fianso man t’es plus fort que ça, s’te-plaît me saoule pas
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| Les larmes qui coulent sont dures, mais plus dures sont celles qui ne coulent
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| pas
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| À devenir quelqu’un dans la rue, le frère apprend, les nerfs à cran
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| La place appartient au premier qui la prend
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| Apprends à obéir avant d’donner des ordres, petit
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| Le vrai n’dit pas c’qu’il fait, le faux n’fait pas c’qu’il dit
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| J’suis entouré d’gens sérieux, qui n’veulent plus du jeu
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| Qui n’s’enflamment pas comme une mèche à la vue du feu
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| J’suis tout sauf un menteur, j’rappe l'évidence que tous nient
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| On sait qui sont les traîtres en temps d’guerre: demande à Housni !
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| Nos vies, j’suis en relief sur un échiquier bad
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| Le fou prend la tour, vise le roi, j’crois qu’il lui manque une carte
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| Des couilles, les chefs sont faits pour être tués, j’t'écarte
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| Le roi est mort. |
| El Cheikh ymout, Échec et Mat ! |