Información de la canción En esta página puedes encontrar la letra de la canción Lettre à un jeune rappeur, artista - Sofiane. canción del álbum Blacklist 2, en el genero Иностранный рэп и хип-хоп
Fecha de emisión: 16.06.2013
Etiqueta de registro: I Need Money
Idioma de la canción: Francés
Lettre à un jeune rappeur(original) |
Demande-toi pourquoi toi, des phases en kilos |
Pourquoi pas un autre, pourquoi cette feuille, et pourquoi ce stylo |
Représenter tes frères? |
Facile, pas d’inquiétudes, grand |
Mais pourquoi tu t’en crois capable, et surtout pour qui tu t’prends |
T’es qu’un mouton dans l'équation du théorème |
Deux rappeurs ne s’entendent que pour parler mal d’un troisième |
La route est longue, arrête de croire qu’les gars s’aiment |
Tu lutteras d’ta première rime à ton premier chèque Sacem |
Ferme ta gueule et bosse ton rap, deviens grave fort |
Pas besoin d’faire le mec hardcore si tu mets tout l’monde d’accord |
Ne deviens pas ce jeune connard, aucun principe |
Qui rajoute des violons, qui pense que sa merde est un classique |
N'écoute pas tes nouveaux potes, c’est des soluces qui durent ap' |
Qui disent: «Mon frère, on est ensemble», qui disent: «C'est plus que du rap» |
Frère, les coups d’main c’est rare comme péter l’million avant l'âge |
Ne côtoie les rappeurs que par intérêt à ton avantage |
Tu crois en toi, accroche-toi à tout ça, mais… |
Ne laisse jamais personne te dire: «Jamais !» |
Cette musique c’est une maladie, tu peux pas faire l’deuil |
«J'arrête le rap !»: c’est l’fossoyeur qui s’fout d’la gueule d’un cercueil |
Se jeter à l’eau, comme un freestyle sur les quais d’Seine |
Et pourquoi toi sur cette affiche, qu’est c’que tu fous sur cette scène |
Si t’as plus à dire que les autres: écris un bouquin |
Si tu choisis l’rap, imbibe de vérité ton message |
Si on t’appelle «Sale imposteur», calcule pas ou nie |
Tu prends des sous, t’sais pas rapper #Laouni |
Un jour tu deviendras quelqu’un, à un autre rang |
Tout c’que tu peux, prends «Quoi? |
Alors t’es devenu quelqu’un ?» |
Ils t’parleront d’ta concurrence, te laisse pas faire |
Ne laisse, ô grand jamais, personne te dire c’que t’as à faire |
C’est dans la vie comme dans l’rap, des bâtards courtois |
Le temps qu'ça dure, trouves-en un sincère, vraiment content pour toi |
T’es fou toi ! |
Réalise c’que tu vis, faut qu’tu captes ! |
Les gars d’ton âge tuent pour la paye, et toi on t’paye pour du rap |
Des p’tites sommes, mais pour les gars d’chez toi c’est l’Loto |
Le seum du RSA, derrière les «Bsahtek, poto !» |
Tu croques le rap, les soucis tu laisses, ta cité tu fuis |
Ne dis jamais: «Envie je n’ai pas, fatigué je suis» |
Ton caïd n’est pas si méchant |
Arrête de t’foutre de leur gueule: c’est pas qu’du rap, mec, c’est la vie des |
gens |
Attends, attends… J’en suis là ! |
Yep ! |
Fallait qu'ça pète un jour, ma carrière sent le sans-plomb |
Miroir, miroir, dis-moi qui est le champion |
Sors le oinj' vite fait… Comme à l’ancienne… |
Moi, j’dormais dehors, Jack et Daniel’s sont mes seuls pistons |
Ce son n’a pas lieu d'être sans remercier Malik et Fiston |
Des rêves de miséreux: concerts, champagne et villa |
Au temps où Karismatik ne s’appelait pas «Abdelillah» |
Cette grande époque, où on pouvait s’appeler la mif', sans tarif |
Regarde c’que c’est devenu sans Djamal et sans Larif |
Trouver l’payeur quand c’est la gloire qu’on rançonne |
L’instru qui frappe, le rappeur cogne, et puis le téléphone qui sonne… |
«- Ouais, allô? |
— Ouais, allô, Sofiane? |
— Ouais, ouais ! |
— Ouais, c’est Karim le producteur de Sinik ! |
Tu vas bien? |
— Ouais, ouais, et toi? |
— Ouais, j’ai écouté ton truc, on pourrait s’voir? |
— Ouais, pas d’soucis !» |
À l'époque, Six-O-Nine c'était plus qu’un espoir |
«Il commence son histoire», «On a kiffé ton truc, on voulait t’voir» |
Le rendez-vous est pris, signé en quelque sorte |
Imagine un p’tit footballeur qu’a l’PSG devant sa porte |
Certains redoutent la gloire, plus qu’l'échec: ils la craignent |
J’ai compris qu’j'étais pas une fourmi quand j’ai rencontré la reine |
Refuser c’est d’la folie, trahir c’est gênant |
J’ai choisi mon miroir, et ma conscience dit qu’la réponse est «Nan» |
J’ai pas l’profil d’une victime, c’est chacun sa team |
Mon équipe c’est Kalla' et Nock-pi, mes amis intimes |
Dis-neuf ans, décider d’tout gagner ou d’tout perdre |
Logique de continuer avec ceux qui m’ont trouvé dans la merde |
Ne pense qu'à toi, le seul juge de c’que t’as souffert |
Reste pas avec des mecs qui veillent à c’que tu restes sous terre |
Si c'était à refaire, assurément j’ferais autrement |
Mais les choses sont telles qu’elles sont, et ce n’sera jamais autrement |
J'étais l’enfant seul d’Oxmo, sans la peur des coups |
J’suis tellement d’la rue, que j’crois qu’j’ai accouché par une bouche d'égout |
Pas pour l’oseille, j’voulais qu’ma musique t’appartienne |
Seulement changer la vie d’certains, comme certains ont changé la mienne |
J’ai cassé les portes des radios, des freestyles partout |
De la voix, d’la présence, du charisme: j’arrache tout |
J’sais qu’pour redémarrer, ça prendra des mois |
Mais la leçon est prise: en vrai, la seule arme c’est moi |
Le mercato commence, te fous pas d’moi j’ai pas d’dream |
Faire paniquer les gens c’est simple, comme un coup d’fil de La Fouine |
Fif a des couilles, Stick et Rap2Tess gé-char |
J’entame la Booska-Tape un peu comme un lion au milieu des chats |
Pour le peura, j’me suis réveillé à 7h |
Trop modeste ou trop lent à me rendre compte que j’leur faisais peur |
Trahis pas tes principes, ton idole n’est qu’un homme |
La rue n’est pas une pute qu’on peut trouver sur «Inchallah.com» |
S’accrocher à l’espoir qu’la vie n’est pas si nulle |
Vivre dans ses rêves sans s’réveiller, être à un doigt du ridicule |
On meurt adolescent alors qu’on sait s’taper |
Une femme, des gosses: écoute mon peura comme la deuxième vie d’un rescapé |
J’ai fait la guerre de cent ans, à remballer Jeanne d’Arc |
Si tu savais d’où j’viens, pour moi le rap c’est Center Parcs |
Demande à ma ville, j’suis qu’un rappeur sans apôtres |
Si moi j’suis trop caillera, c’est mieux pour eux qu’ils aient pas vu les autres |
Perdre mes frères, c’est l'étape que j’ai pas franchie |
Le même équipe et 2011 signe le retour des affranchis |
Surprise comme l’apparition d’mes frères dans ma tracklist |
Il ne manquait qu’Instrukshen pour compléter ma Blacklist |
Et la musique a parlé, sorti mes roues d’ses bâtons |
Ces chapes de plombs, ces plafonds, j’ai cassé avec mon front |
Avoir du poids c’est bien, savoir rapper c’est l’or |
Vivant parce que j’suis fort: si j'étais nul, j’serais mort |
J’te conseille d’arrêter là si t’as pas pris d’thunes |
Certains recherchent une major, à l’heure pile où on en fabrique une |
Ceux qui n’me connaissent pas diront: «C'est qui Haada ?» |
INM Mafia: oublie le passé, tout démarre de là |
J’vois les rappeurs horribles, j’vois les chanteuses horribles |
Sans potentiel, t’as dépensé, t’as pas d’buzz? |
Horrible |
Le rapport de la rue au rap, j’te l’donne en un cours |
J’ai battu mon record avec mes treize bagarres en vingt jours |
Les labels veulent ma rime, les cités veulent ma tête |
Les rappeurs cherchent ma crédibilité quand j’aimerais faire la fête |
J’crèverai pas pour le rap, pour une seule chose j’en bute un |
Personne peut dire à mes garçons: «Ton père était une putain» |
Bosser avec des vrais, pas d’mensonges symphoniques |
Merci à Baptiste et Chinois #Synchronik |
Plus d’temps à perdre, j’enterre les promesses par dizaines |
Merci à Secundo, merci à Madizm |
Elle est pour vous cette chanson qui sans façon |
M’avez offert du pain, quand dans ma vie, il faisait faim |
Que reste t-il à part, des histoires de compères? |
Offrir un château à ma mère pour la gloire de mon père |
Dans l’crime, dans l’rap: recherche-moi, j’te couche ! |
J’entame une rime: à la fin de l’envoi, je touche ! |
(traducción) |
Pregúntate por qué tú, fases en kilos |
¿Por qué no otra, por qué esta hoja y por qué esta pluma? |
¿Representar a tus hermanos? |
Fácil, sin preocupaciones, grande |
Pero ¿por qué crees que puedes hacerlo, y sobre todo quién te crees que eres? |
Eres solo una oveja en la ecuación del teorema |
Dos raperos solo se llevan bien para hablar mal de un tercero |
El camino es largo, deja de creer que los chicos se aman |
Lucharás desde tu primera rima hasta tu primer cheque Sacem |
Cállate la boca y golpea tu rap, ponte serio en voz alta |
No hay necesidad de hacer el chico duro si haces que todos estén de acuerdo. |
No te conviertas en ese joven imbécil, sin principios. |
Quién agrega violines, quién cree que su mierda es un clásico |
No hagas caso a tus nuevos amigos, estos son tutoriales que duran un tiempo. |
Quienes dicen, "Hermano, estamos juntos", quienes dicen, "Es más que rap" |
Hermano, ayudar a las manos es raro como volar un millón antes de la edad. |
Solo codearse con raperos por interés para su beneficio |
Crees en ti mismo, te aferras a todo, pero... |
Nunca dejes que nadie te diga, "¡Nunca!" |
Esta música es una enfermedad, no puedes llorar |
"¡Me dejo el rap!": es el sepulturero al que no le importa la cara de un ataúd |
Salta al agua, como un freestyle a orillas del Sena |
¿Y por qué estás en este cartel? ¿Qué diablos estás haciendo en este escenario? |
Si tienes más que decir que los demás: escribe un libro |
Si eliges el rap, imbuye tu mensaje con la verdad. |
Si te llaman "sucio impostor", no calcules ni niegues |
Tomas dinero, no sabes rapear #Laouni |
Un día te convertirás en alguien, en otro rango |
Todo lo que puedas, toma "¿Qué? |
¿Así que te has convertido en alguien? |
Te hablarán de tu competencia, no lo dejes pasar |
Nunca dejes que nadie te diga qué hacer |
Es en la vida como en el rap, cabrones corteses |
Mientras dure, encuentra uno sincero, realmente feliz por ti |
¡Estás loco! |
Date cuenta de lo que estás pasando, ¡tienes que conseguirlo! |
Chicos de tu edad matan por dinero, y te pagan por rap |
Pequeñas sumas, pero para los muchachos en casa es la lotería. |
El seo de la RSA, detrás del "¡Bsahtek, poto!" |
Crujas el rap, las preocupaciones te vas, tu ciudad huyes |
Nunca digas: "Envidia no tengo, estoy cansado" |
tu chico no es tan malo |
Deja de burlarte de ellos: no es solo rap, hombre, es la vida de |
gente |
Espera, espera... ¡Estoy aquí! |
¡Sí! |
Tenía que explotar un día, mi carrera huele a plomo |
Espejito, espejito, dime quién es el campeón |
Saca el oinj' rápidamente... Como a la antigua... |
Yo, dormí afuera, Jack y Daniel's son mis únicos pistones |
Este sonido no tiene por qué ser sin agradecer a Malik y Son |
Sueños de indigentes: conciertos, champán y villa |
Cuando Karismatik no se llamaba "Abdelillah" |
Esta gran era, cuando podíamos llamarnos el mif', sin arancel |
Mira en lo que se ha convertido sin Djamal y sin Larif |
Encuentra al pagador cuando es la gloria lo que rescatamos |
El ritmo golpea, el rapero golpea, y luego suena el teléfono... |
"Sí, ¿hola? |
"Sí, ¿hola, Sofiane?" |
- Si si ! |
"¡Sí, es Karim, el productor de Sinik!" |
¿Estás bien? |
"Sí, sí, ¿y tú?" |
"Sí, escuché lo tuyo, ¿podemos encontrarnos?" |
"¡Sí, no te preocupes!" |
En aquel entonces, Six-O-Nine era más que una esperanza |
“Empieza su historia”, “Nos encantó lo tuyo, te queríamos ver” |
La cita está hecha, firmada de alguna manera. |
Imagínate a un pequeño futbolista que tiene al PSG delante de su puerta |
Algunos temen más a la fama que al fracaso: la temen |
Me di cuenta de que no era una hormiga cuando conocí a la reina. |
Negarse es locura, traicionar es vergüenza |
Elegí mi espejo, y mi conciencia dice que la respuesta es "Nah" |
No tengo el perfil de una víctima, es cada uno su propio equipo. |
Mi equipo es Kalla' y Nock-pi, mis mejores amigos. |
Di nueve años, decide ganarlo todo o perderlo todo |
Lógica seguir con los que me encontraron en la mierda |
Piensa solo en ti, el único juez de lo que sufriste |
No te quedes con niggas que se aseguran de que permanezcas bajo tierra |
Si tuviera que hacerlo de nuevo, seguramente lo haría de otra manera. |
Pero las cosas son como son, y nunca será de otra manera |
Fui hijo único de Oxmo, sin miedo a las palizas |
Soy tan de la calle, que creo que parí por una alcantarilla |
No por acedera, quería que mi música te perteneciera |
Solo cambia la vida de algunos, como algunos han cambiado la mia |
Rompí las puertas de las radios, freestyles por doquier |
De la voz, de la presencia, del carisma: todo lo arrebato |
Sé que para reiniciar, tomará meses |
Pero la lección está tomada: en verdad, la única arma soy yo |
Empieza el mercato, me importa un carajo, no tengo sueño |
Es fácil asustar a la gente, como una llamada telefónica de La Fouine |
Fif tiene pelotas, Stick y Rap2Tess ge-char |
Comienzo el Booska-Tape un poco como un león entre gatos |
Por miedo, me desperté a las 7 a.m. |
Demasiado modesto o demasiado lento para darse cuenta de que los asusté |
No traiciones tus principios, tu ídolo es solo un hombre |
La calle no es una puta que puedas encontrar en "Inchallah.com" |
Aférrate a la esperanza de que la vida no es tan mala |
Viviendo en tus sueños sin despertar, estando a un paso del ridículo |
Morimos adolescentes cuando sabemos follar |
Una mujer, niños: escuchen mi miedo como la segunda vida de una sobreviviente |
Luché en la Guerra de los Cien Años, empacando a Juana de Arco |
Si supieras de donde vengo, para mi el rap es Center Parcs |
Pregúntale a mi ciudad, solo soy un rapero sin apóstoles |
Si soy demasiado caillera, es mejor para ellos que no hayan visto a los demás. |
Perder a mis hermanos, ese es el paso que no di |
El mismo equipo y 2011 firman el regreso de los libertos |
Sorprende como la aparición de mis hermanos en mi tracklist |
Solo faltaba Instrukshen para completar mi Lista Negra |
Y la música habló, quitó mis ruedas de sus radios |
Estas soleras de plomo, estos techos, los rompí con la frente |
Tener peso es bueno, saber rapear es oro |
Vivo porque soy fuerte: si fuera malo, estaría muerto |
Te aconsejo que te detengas allí si no has tomado dinero. |
Algunos están buscando una carrera, ahora mismo estamos haciendo una |
Los que no me conocen dirán: "¿Quién es Haada?" |
INM Mafia: olvida el pasado, todo comienza desde ahí |
Veo raperos horribles, veo cantantes horribles |
Sin potencial, te gastaste, no tienes zumbido? |
Horrible |
El reportaje de la calle al rap, te lo doy en una lección |
rompi mi record con mis trece peleas en veinte dias |
Las etiquetas quieren mi rima, las ciudades quieren mi cabeza |
Los raperos buscan mi credibilidad cuando quiero ir de fiesta |
No me muero por el rap, por una sola cosa mato a uno |
Nadie puede decirle a mis muchachos, "Tu padre era un puto" |
Trabaja con los reales, sin mentiras sinfónicas. |
Gracias a Baptiste y al chino #Synchronik |
No más tiempo que perder, entierro docenas de promesas |
Gracias a Secundo, gracias a Madizm |
Es para ti esta canción que sin camino |
Me ofreció pan, cuando en mi vida tenía hambre |
¿Qué queda aparte de las historias de amigos? |
Dale a mi madre un castillo para la gloria de mi padre |
En el crimen, en el rap: ¡búscame, te acosté! |
Comienzo una rima: al final del envío, ¡toco! |