Información de la canción En esta página puedes encontrar la letra de la canción Sad Hill, artista - Kheops. canción del álbum sad hill, en el genero Рэп и хип-хоп
Fecha de emisión: 12.11.1997
Etiqueta de registro: Parlophone, Warner Music France
Idioma de la canción: Francés
Sad Hill |
— Le cimetière |
— Quel cimetière? |
— Huh. Sad Hill, Sad Hill… |
Sad Hill, triste colline où nait le péril |
Terre stérile, guerre puérile |
Et si tu perds la vie à Sad Hill, reposera ta carcasse de crevard |
Tout près d’un sacré bon paquet de dollars |
«Tu vois, le monde se divise en deux catégories |
Ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent |
Toi, tu creuses» |
9−7, le son à max, les nerfs à vifs, crasseux, cerveau ambigu |
Le désert crée des hallus |
Sorti d’la tannée, les cordes raides m’attendent |
Blondin veille sur mes sangles qu’importe l’angle |
Regarde ces ploucs à qui je sers de poutre |
Tu joues le rôle du chouk qui traine le mout qui tient la route |
T-U-Co-U, pose ton cul, j’vise le magot |
Voyage léger ma plume un flingue haut, assiégé |
Pratique le vice par excellence pour manger |
Tout est bon à prendre gringo quand on va te pendre |
Un espoir j’y pense plus, je représente la fraicheur qui pue |
Au sein des miens dans les cendres la Resistenza |
Mon frère un curé, écoeuré, j’cure des blindés |
Perd des pairs excusés, chercher le taulard |
IAM wanted sans les dollars |
Sers mes verres au comptoir |
Règle, raide, un whisky ça aide |
Tuco une bête la terre maudite mon clan pour elle je plaide |
T’entends, vas-y, prends du bon temps |
Car le jour ou tu vas tomber ça va faire un sacré boucan, tuco |
Sad Hill, triste colline où nait le péril |
Terre stérile, guerre puérile |
Et si tu perds la vie à Sad Hill, reposera ta carcasse de crevard |
Tout près d’un sacré bon paquet de dollars |
«Tu vois, le monde se divise en deux catégories |
Ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent |
Toi, tu creuses» |
Je brise le mythe, les cow-boys sont des merdes |
Que cette phrase soit écrite dans la legende dans mon journal intime (au ban |
titre) |
Regarde-la ton idole: un plouc plein de bouse |
Un mec de l’ouest reuf une tantouse, un péquenaud qui pue le boeuf sale |
La classe, voyage sur un étalon |
Étalons le stress dans les salons, salaud au galop |
Les pétales ont rejoint (le sol motte) |
J’me ballade avec une (chorale de Puerta) cul nu sur une jument qui chante à ma |
gloire |
Ex-taulard voleur au bled des cracks pleins de mollards où tu payes en dollar |
Regarde ces clochards tankés dans les saloons |
Tocard qui flambe au poker |
Mon atout (est plus bad) main pleine de jokers |
Ma fonction: débusquer les coups et pratiquer ma ponction |
Cauchemar des padre champion de l’extrême-onction |
Flingue les bourragas pour une poignée de mula |
Propre impec' net nez crochu yeux tirés (au bout là) |
J’irai à pied à Sad hill s’il le faut |
Creuser la terre avec mes dents pour toucher le magot |
Et si la prime brille au bout d’un désert, mec j’en traverse un |
Renverse un peu de bière pour ces crétins sous mon traversin, Sentenza |
Sad Hill, triste colline où nait le péril |
Terre stérile, guerre puérile |
Et si tu perds la vie à Sad Hill, reposera ta carcasse de crevard |
Tout près d’un sacré bon paquet de dollars |
«Tu vois, le monde se divise en deux catégories |
Ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent |
Toi, tu creuses» |
Un con de piaf annonce l’arrivée du soleil, le cul à l’air dans mes bottes |
Une bouteille à la main, je m'éveille, la bouche pâteuse le bandeau en travers |
Les plumes pas d’accord, la gueule dans le coussin |
Le pope du kidnapping, je me présente Joe l’Indien le teigneux |
Brisé au peyotl, veille sur sa cagnotte |
Sad Hill la terre promise porte la marque de mes bottes |
Les Black Hills ma grotte, j’y traine des gringos si ça me botte |
Et c’est rare quand ces chiottes se font pas dans le froc |
En route depuis El Paso, des jours que j’en chie |
J’ai dû flinguer ving-cinq John Wayne, et une quinzaine de Butch Cassidy |
Scalper les gars, j’ai rangé mes colts dans les sacoches |
Y’a plus de manche, trop d’encoches |
Tracer, ma voix me guide, faut pas te placer sur la mauvaise case |
Et sache que mon tomahawk me lâchera jamais |
Je suivrai ta piste en bon guerrier acjache, le sale Apache |
Laissera des indices pour que tu t’caches dès que je pars en chasse |
Mauvais comme un mezcal frelaté, élevé au tord-boyaux, qui réveillerait un |
macchabée |
Pire que Geronimo, l’Indien sévit |
Sors le gousset, dégomme ce qu’il ya sous le chapeau |
Et si tu traines sur colline, moi kidnapper ta squaw, Joe l’Indien |
Sad Hill, triste colline où nait le péril |
Terre stérile, guerre puérile |
Et si tu perds la vie à Sad Hill, reposera ta carcasse de crevard |
Tout près d’un sacré bon paquet de dollars |
«Tu vois, le monde se divise en deux catégories |
Ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent |
Toi, tu creuses» |
«Hé Blondin tu veux que j’te dises? |
Tu es le plus grand dégueulasse que… que… que la terre ait jamais porté !» |