| C’est simple: la première fois que je l’ai vue j'étais totalement foncedé
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| Dans la street en train de m’embrouiller avec les condés
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| Elle que j’suis un hafrit, elle sait que j’suis un baisé
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| Que je veux peser et qu’il n’y a que le biff pour m’apaiser
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| Mais belle comme elle est elle me fait rêver
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| Je pense à elle en rentrant quand j’vois le soleil se lever
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| Moi j’sais faire que de l’argent sale et le laver
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| Je suis navré, bientôt ça sera du passé
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| Ensemble on pourra vivre loin des perquisitions, des commissions rogatoires
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| Loin des sales histoires, loin des crises qui nous plongerons dans le noir
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| J’suis prêt à tout donner à m’arrêter de charbonner, de déconner
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| À pardonner à mes ennemis
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| Tout le monde se connait les petits, les gros bonnets
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| Depuis que je suis né, c’est d’elle dont je rêve la nuit
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| J’ai fuit la police comme la peste
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| J’ai toujours la même veste, qui peut test?
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| Je t’aime, tu me détestes
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| Nique leurs mères et le reste
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| Pour moi, tu sais, tu es la best des pestes
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| Un zeste d’amour dans un cœur plein de haine
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| En bas des tours HLM tous les jours c’est la même
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| Derrière le bif je cours mais c’est elle ma reine
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| Trop de sentiment pour un vautour sans gêne
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| À force de traîner dans le ghetto ça rend parano
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| Surtout sous bédo made in Marocco
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| Depuis que j’suis tico j’suis loco
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| Vends de la coco à gogo, j’crois que c’est ça le quiproquo
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| J’ai fait ce qu’il faut pour m’en sortir
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| Faut pas se mentir, j’veux construire, non détruire
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| Bien me conduire
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| Lui appartenir pour le meilleur, pour le pire
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| C’est elle mon avenir
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| J’ai décidé de me ranger loin du danger, fonder ma famille
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| Surtout ne pas replonger, dans l’illicites y a pas de congé: c’est de la folie
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| J’ai grandi avec les loups, avec les fous, fait coups sur coups
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| Sorti les joujoux face au jaloux, me protégeais
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| J’ai rendu coup sur coup en attendant que tourne la roue pour faire des sous
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| Tu sais, j’ai vendu des «g»
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| Comment lui dire que je l’aime tout simplement
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| Que je lui dédie ce poème de trafiquant
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| Délinquant depuis enfant: je n’ai pas changé
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| S’il faut demain c’est reparti, la gova est chargée
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| J’suis qu’un étranger, un fils d’immigré
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| Loin d'être intégré depuis la cour de récré
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| Mon nom écrit à la craie sur un tableau noir
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| Défoncé, j’me raconte un tas d’histoires
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| Un tas d’histoires (un tas d’histoires)
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| Un tas d’histoires (un tas d’histoires)
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| Un tas d’histoires (un tas d’histoires)
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| Toujours posé sur le même boulevard
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| Juste un peu de love
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| Juste un peu de love
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| Love, Love |