Información de la canción En esta página puedes encontrar la letra de la canción Du panjshir à harlem, artista - Medine. canción del álbum Jihad le plus grand combat est contre soi-même, en el genero Иностранный рэп и хип-хоп
Fecha de emisión: 09.01.2005
Etiqueta de registro: Din
Idioma de la canción: Francés
Du panjshir à harlem(original) |
J’en ai passé des soirées comme celle-ci à regarder |
Le ciel illuminé par les tirs de mortier |
48 ans de ma vie sur cette planète |
Et je revois mon pays en fouillant bien dans ma tête |
Mais ma mémoire me trahit comme mes alliés |
Des souvenirs qui n’attendent que d'être coloriés |
Et Kaboul reste présente autant que la guerre |
D’abord les Russes et puis mes propres frères |
J’en ai passé des soirées comme celle-ci à décrocher |
Le téléphone incessant qui menace de me tuer |
Trois décennies et neuf années sur la Terre |
Je repense à mon parcours et ma descente aux enfers |
Récemment ils s’en sont pris à ma famille |
Alors je vis séparément de ma femme et mes filles |
Logé dans un hôtel au cœur de Manhattan |
J’attends patiemment comme le font les montagnes |
Commandant d’une armée de paysans |
Cultivateurs de la terre de boulangers et d’artisans |
Une poignée d’hommes libres comme le vent |
D’adolescents, avec la guerre dans le sang |
J’ai passé ma jeunesse dans le camp des résistants |
Je voulais être architecte ingénieur d’Afghanistan |
Mais certainement pas un homme politique |
Un chef de guerre, une figure emblématique |
1965 fut l’année |
De l’aveugle qui voit mais le martyr a sonné |
Je le sais plus que tout désormais |
Que je serais mort avant de voir mon peuple en paix |
C’est de famille de mourir violemment |
Mon père et ses frères et à mon tour maintenant |
J’aurai tenté de laisser un monde meilleur |
Plus de justice pour les gens de couleur |
Un jour ou l’autre je payerai de mon sang |
Le prix d’une liberté arrachée à l’innocent |
Inutile de s’enfuir de notre mort |
On ne s'échappe jamais du filet de notre sort |
L’Islam: mon seul rempart dans cette vie |
Une religion de paix c’est de terreur qu’on la qualifie |
Je prends mon rôle comme un don venu du ciel |
Et quand ça tourne mal je tends les mains vers le ciel |
De retour du berceau de l’humanité |
Un pèlerinage nécessaire qui m’a rendu mon humanité |
L’immunité de l’Afro-américain |
Qui combat pour ses frères à la recherche du bien |
Depuis ma rupture avec la Nation |
J’en suis venu à me poser tout un tas de questions |
Le genre de questions sur le sens de ma mission |
«Et si les Blancs n'étaient pas tous des démons ?» |
Je sais pertinemment où ces idées me conduiront |
Vers une mort certaine ou en erreur elles m’induiront |
Et peut importe désormais où j’irai |
Parsemés d’embûches sont les chemins de la vérité |
La capitale est sous contrôle taliban |
Des étudiants du Livre qui le comprennent comme des ânes |
C’est toute une nation qui part en fumée |
Des dirigeants corrompus et leurs promesses consumées |
Nos sœurs et nos mères interdites d'éducation |
Plus qu’un pas en arrière pour ma civilisation |
Indifférence totale de l’Occident |
Qui croit encore que la guerre se déroule sans incident |
Ma résistance telle une bouteille à la mer |
Qui s'échoue sur une île inhabitée comme le désert |
Mais il reste en mon peuple assez d’espoir |
Pour maintenir les rangs changer le cours de l’histoire |
Et les médias m’assimileront à la haine |
Le Noir énervé au moindre mouvement dégaine |
Précurseur du soulèvement des ghettos |
Et responsable incontesté des émeutes à Soweto |
Comprenez-moi les Blancs ont brisé ma vie |
Assassiné mon paternel et démantelé ma famille |
Des familles d’accueil au redressement dans des maisons |
De l’escroc d’Harlem jusqu'à la case prison |
Tout est de façon pour que le Noir échoue |
Désillusion comme de faire croire que nous sommes nés dans des choux |
Alors je vis chaque jour comme le dernier |
Et spécule sur mon propre décès |
Dimanche le 9ème jour de septembre |
J’ai rendez-vous avec la presse du monde arabe dans l’antichambre |
Deux reporters sympathiques en apparence |
Aux visages trop souriants qui inspirent la méfiance |
Dimanche 21ème jour de février |
Je me rends à l’Audubon Ballroom sans me faire prier |
Le public m’attend alors je me presse |
Une série de rendez-vous dominicale, sans la presse |
Dans ma carrière de militaire qui résiste |
J’ai eu l’honneur de rencontrer des centaines de journalistes |
Mais aucun qui venait de l’Arabie |
Alors expliquez-moi pourquoi ils m’interrogent aujourd’hui? |
Je retrouve mon équipe dans les coulisses |
Le révérend sera absent mais mon assistant novice |
Le remplacera le temps d’un discours |
Le temps qu’on vérifie les portes de secours |
Poignée de main solennelle, embrassade fraternelle |
Je maintiens mes distances d’un réflexe habituel |
«Que la paix soit avec vous voyageur» |
«Que la paix soit avec toi Massoud le Sauveur» |
Ces derniers temps j’ai fait office de lampe-torche |
Pour éclairer mon peuple, sorti la langue de ma poche |
Mais je sais bien qui complote autour de moi |
En plus des anciens coreligionnaires, ça pue la CIA |
«Admiratif d’un combat hors du commun |
Je vous salue frère Massoud de la part de tous les miens» |
«Peut-être avez-vous quelques questions à poser? |
Faisons besogne avant que l’heure de prier vienne s’imposer» |
Depuis mon arrivée sur scène des hommes étranges me fixent |
Des têtes inconnues dans les meetings de Malcolm X |
«Que la paix soit avec vous frères et sœurs» |
«Que la paix soit avec toi notre frère pasteur» |
«Dites-moi commandant êtes vous prêt à mourir? |
Croyez-vous que votre esprit méritera le martyr ?» |
«Mais qui êtes-vous? |
Quel genre de question posez-vous? |
Et pourquoi la caméra n’est pas branchée mais sur vous ?» |
Mais soudain au dixième rang c’est la cohue |
«Arrête de fouiller dans ma poche négro tu crois que j’t’ai pas vu ?» |
«Calmez-vous mes frères soyez disciplinés |
Reprenez votre place que l’on puisse continuer» |
Des ceintures d’explosifs contre le ventre |
Ils acclament la grandeur de Dieu et mettent fin à l’attente |
Et dans la pièce des fragments de peau se déchirent |
Ce soir le lion est mort dans la vallée du Panjshir |
J’allais poursuivre mais j’aperçois un homme armé |
Je crois que c’est un noir, il sont plusieurs à s'énerver |
Saisissant les évènements, un dernier sourire assez noir |
Assassiné par ses frères fut la Panthère noire |
De Massoud à Malcom, du Panjshir à Harlem |
Le combat reste le même |
(traducción) |
He pasado noches como esta viendo |
El cielo iluminado por fuego de mortero |
48 años de mi vida en este planeta |
Y veo a mi país otra vez, cavando profundamente en mi cabeza |
Pero mi memoria me traiciona como mis aliados |
Recuerdos a la espera de ser coloreados |
Y Kabul sigue presente tanto como la guerra |
Primero los rusos y luego mis propios hermanos. |
He pasado noches como esta desenganchándome |
El teléfono constante que amenaza con matarme |
Tres décadas y nueve años en la Tierra |
Pienso en mi viaje y mi descenso a los infiernos |
Recientemente fueron tras mi familia. |
Entonces vivo separado de mi esposa e hijas. |
Me alojé en un hotel en el corazón de Manhattan. |
Espero pacientemente como lo hacen las montañas |
Comandante de un ejército campesino |
Cultivadores de la Tierra de Panaderos y Artesanos |
Un puñado de hombres libres como el viento |
Adolescentes, con la guerra en la sangre |
Pasé mi juventud en el campo de resistencia. |
Quería ser ingeniero arquitecto de Afganistán. |
Pero ciertamente no un político. |
Un señor de la guerra, una figura icónica |
1965 fue el año |
Del ciego que ve pero el mártir ha sonado |
Sé más que nada ahora |
Que estaría muerto antes de ver a mi gente en paz |
Es familia morir violentamente |
Mi padre y sus hermanos y mi turno ahora |
Traté de dejar un mundo mejor |
Más justicia para las personas de color |
Algún día pagaré con mi sangre |
El precio de una libertad arrebatada a los inocentes |
No hay necesidad de huir de nuestra muerte |
Nunca escapamos de la red de nuestro destino. |
Islam: mi único baluarte en esta vida |
Una religión de paz se llama terror |
Tomo mi papel como un regalo del cielo |
Y cuando sale mal extiendo mis manos al cielo |
Regreso de la cuna de la humanidad |
Una peregrinación necesaria que me devolvió mi humanidad |
Inmunidad afroamericana |
Que lucha por sus hermanos en busca del bien |
Desde mi ruptura con la Nación |
Vine a hacerme un montón de preguntas |
El tipo de preguntas sobre el significado de mi misión. |
"¿Y si los blancos no fueran todos demonios?" |
Sé adónde me llevarán estas ideas. |
A una muerte segura o en el error me conducirán |
Y no importa ahora a dónde voy |
Sembrados de trampas están los caminos de la verdad |
La capital está bajo control talibán. |
Estudiantes del Libro que lo entienden como burros |
Es una nación entera que se convierte en humo |
Gobernantes corruptos y sus promesas incumplidas |
Nuestras hermanas y madres excluidas de la educación. |
Un paso más atrás para mi civilización |
Indiferencia total de Occidente |
¿Quién todavía cree que la guerra transcurre sin incidentes? |
Mi resistencia como una botella en el mar |
Quien se lava en una isla deshabitada como el desierto |
Pero queda suficiente esperanza en mi gente |
Para mantener rangos cambiar el curso de la historia |
Y los medios me equipararán con el odio |
El negro enojado al menor movimiento dibuja |
Precursor del levantamiento del gueto |
Y responsable indiscutible de los disturbios en Soweto |
Entiéndeme, los blancos me rompieron la vida. |
Asesiné a mi padre y desmantelé a mi familia. |
De las familias de acogida al cambio en los hogares |
De ladrón de Harlem a cárcel |
Todo es una forma de que el Black falle |
Decepción como pretender que nacimos en coles |
Así que vivo cada día como el último |
Y especular sobre mi propia muerte |
domingo 9 de septiembre |
Tengo una cita con la prensa del mundo árabe en la antecámara. |
Dos reporteros aparentemente amigables |
Con caras demasiado sonrientes que inspiran desconfianza. |
domingo 21 dia de febrero |
Voy al Audubon Ballroom sin que me lo pidan |
La audiencia me está esperando, así que me apresuro. |
Una serie de citas dominicales, sin prensa |
En mi carrera militar que resiste |
Tuve el honor de conocer a cientos de periodistas |
Pero ninguno que vino de Arabia |
¿Entonces explícame por qué me están interrogando hoy? |
Conozco a mi equipo detrás de escena. |
El reverendo estará ausente pero mi asistente novato |
El reemplazará el tiempo de un discurso. |
Es hora de comprobar las puertas de escape. |
Apretón de manos solemne, abrazo fraternal |
Mantengo mi distancia de un reflejo habitual |
"La paz sea contigo viajero" |
“La paz sea contigo Massoud el Salvador” |
Últimamente he estado actuando como una linterna |
Para iluminar a mi pueblo, saca la lengua de mi bolsillo |
Pero sé quién está tramando a mi alrededor |
Además de ex correligionarios, huele a CIA |
"Admirando una lucha extraordinaria |
Te saludo hermano Massoud de parte de todo mi pueblo" |
“¿Quizás tienes algunas preguntas que hacer? |
Pongámonos manos a la obra antes de que llegue la hora de rezar". |
Desde que subí al escenario, hombres extraños me han estado mirando. |
Caras desconocidas en las reuniones de Malcolm X |
"La paz sea con ustedes hermanos y hermanas" |
"La paz sea contigo nuestro hermano pastor" |
“Dime comandante, ¿estás listo para morir? |
¿Crees que tu espíritu merecerá el martirio?" |
"¿Pero quién es usted? |
¿Qué tipo de pregunta estás haciendo? |
¿Y por qué la cámara no está encendida sino sobre ti? |
Pero de repente en la décima fila es un flechazo |
"Deja de hurgar en mi bolsillo, negro, ¿no crees que te he visto?" |
“Cálmense mis hermanos sean disciplinados |
Toma tu lugar para que podamos continuar” |
Cinturones explosivos contra el vientre |
Saludan la grandeza de Dios y acaban la espera |
Y en la habitación fragmentos de piel desgarrada |
Esta noche el león murió en el valle de Panjshir |
Iba a perseguir pero veo a un hombre armado |
Creo que es un negro, hay varios para enfadarse |
Aprovechando los acontecimientos, una última sonrisa bastante negra |
Asesinado por sus hermanos fue el Pantera Negra |
De Massoud a Malcom, de Panjshir a Harlem |
La lucha sigue siendo la misma. |