Letras Poséidon - Remy

Poséidon

Au bout du chemin, j’ai pas vu la lumière\nPas pareil avec tout le monde, mais pas lunaire\nJ'écoutais la prod' et j'étais pas d’humeur (j'étais pas d’humeur,\nj'étais pas d’humeur)\nJ’réponds aux questions, j’ai pas mis les lunettes\nSans langue de bois, c’est ce qui nous a fait naître\nJ’fais du sale et j’rentre au quartier, maître\nAh, c’est Rémy, paw\nUn partenaire dans la gloire ne sera jamais là dans la descente\nCes bâtards, ils sont comme les manèges à la foire, jamais sûrs, en plus,\nils veulent tes pesos\nPoséidon\nJ’arrive avec la force, ils disent «osez, ils ont»\nObéissons, croyez en quelque chose\nIl se cache même un cœur sous l'épine de l’hérisson\nHein, le chant des rois\nHmm, le gang des droits\nOuvre tes bras, regarde-moi\nLa nuit, dans les draps, complètement dans les vapes\nJ’sais pas ce que je raconte, mais quelqu’un comprend\nOuvre tes yeux si vraiment tu m’entends\nL'été arrive, pour vu qu’il dure plus longtemps que ce souvenir sur lequel je\nn’mets plus d’images\nPas hors de danger\nEt trop perdu dans le temps\nPeur de foncer\nEt peur d’aller trop doucement\nLà, j’suis lancé\nPour qu’un jour, j’arrive vraiment\nJ’dois l’faire, j’dois l’faire\nSentiments monétisés\nViens, j’te paye un coup, après, see you later\nBien habillé, mais trop déguisé\nMa rue m’a un peu trop aiguisé\nPour tous ces amateurs\nEt le rap, c’est un grand bêtisier\nJ’te cache pas, j’me marre bien, derrière l’ordinateur\nJ’vois tout faux, comme les Champs-Élysées\nJ’préfère la nature à tous ces grands immeubles\nHier, j’avais tellement d’amis, poisson d’avril\nC’est maintenant qu’ils viennent, mais hier, j'étais seul, j’ai appris\nMaintenant, ce qui m’arrive, je vois, j’ai bien révisé\nEh, les mecs, c’est quand qu’on monte dans la fusée?\nJ’fais peur à l'échec, en un coup, je réussis\nJ’ai quitté la danse, comme le chat, j’suis rusé\nM’demande pas pourquoi fin de soirée, elle m’félicite\nOh, Mamadoña, j’ai tellement d’ennemis\nJ’ai une G-shock, ils croient que j’ai une Audemars\nOn meurt dans l’ombre, et on vit dans le déni\nEn gros, j’rêve bien la nuit, mais la journée, j’cauchemarde\nLe magicien sait qu’tout ça, c’est du bluff\nEt le médecin m’a dit qu’on achète pas la santé\nLe flow, c’est de l’eau, sur l’instru', j’fais du surf\nJ’dois contrôler la descente et la montée\nTrop pudique pour montrer\nQu’la vie, c’est accepter ce qu’on accepte pas\nJ’bois pas d’alcool, j’fais pas des fêtes tout-par\nLaissez-moi rester ou partir quelque part\nLà, ça commence à peser\nJ’ai le regard noir, mais je vais pas faire de mal\nJ’pouvais pas m’plaindre dans le confessionnal\nPetit Rémy perfectionnait son art\nPas hors de danger\nEt trop perdu dans le temps\nPeur de foncer\nEt peur d’aller trop doucement\nLà, j’suis lancé\nPour qu’un jour, j’arrive vraiment\nJ’dois l’faire, j’dois l’faire\nSi tu m’ouvres les portes\nJe ne reviendrai pas sans nous\nLà, j’suis perdu dans l’ombre\nOui, si tu m’ouvres les portes\nSi tu laisses la lumière entrer\nSi, un jour, t’oublies tout\nMais si tu m’ouvres les portes\nOublie tes fautes\nCe soir, viens t’effacer et voir au loin la misère\nSi tu m’ouvres les portes, c’est aussi bien pour toi\nCe soir, viens t’effacer et voir au loin la misère\nSi tu m’ouvres les portes\nBon chance