| Tout dans mon passé
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| J’fais qu’me rappeler
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| On a commencé en bas d’la cité
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| J’aimerais repartir à zéro
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| Plus de souvenirs, y’en a pas assez
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| Les soupirs, les rires, on a traversé
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| N’oublie jamais que tu es mon frérot
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| Mon frérot, tant d’années qu’on s’connaît
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| On a tout fait ensemble: casser des voitures, casser des descentes,
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| voler des scooters, cramer son essence
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| Fait les 400 coups, bref, pris la vie à contre-sens
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| Mon frérot, ton père était un tueur
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| Marrant quand il vidait la bouteille, gros, y’avait pas d’heure
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| Mon frérot, pour les conneries, toujours à l’heure
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| Deux vélos et deux euros, ça faisait notre bonheur
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| Mon frérot, tu t’en rappelles, quand on manquait à l’appel
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| Nos daronnes qui s’inquiétaient pendant qu’on brûlait des poubelles
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| Nos mères sont v’nues nous chercher au comico
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| Tu t’rappelles de ce plavon où on avait pris quarante euros
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| Hé, des fois, j’en ai marre, tout à changé, moi, j’veux que l’salaire de Neymar
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| On avait un pépin et on devenus mûrs
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| T’as pris la gue-dro, depuis moi, j’tiens les murs
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| Mon frérot, jamais j’ai douté
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| Tu peux pas m’faire un coup d’pute
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| Mon frérot, dis-moi qu’est-ce tu fais
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| Toi, tu veux m’lâcher pour une pute?
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| Tu commences à boire, à fumer
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| T’as gé-chan, on est plus potes
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| Dans tes contacts, y a plus «mon re-fré»
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| Donc j’t’ouvrirai plus ma porte
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| Tout dans mon passé
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| J’fais qu’me rappeler
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| On a commencé en bas d’la cité
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| J’aimerais repartir à zéro
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| Plus de souvenirs, y’en a pas assez
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| Les soupirs, les rires, on a traversé
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| N’oublie jamais que tu es mon frérot
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| Hé, mon re-fré, dis-moi à quoi tu joues
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| Tu veux plus m’parler alors qu’hier, on baisait tout
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| C'était la durée qui faisait notre amitié
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| On avait pas dix ans, déjà, on s’connaissait
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| Chez toi, c'était la merde, chez moi, c'était la même donc on sortait pour
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| oublier
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| C’est grâce à ton re-fré qu’j’ai commencé à rapper: il mettait du bon son
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| toute la journée
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| Mon frérot, à quoi ça sert? |
| On fait pas la guerre à nos frères
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| Tu sais qu’on a les mêmes valeurs et qu’ta sœur, c’est comme ma sœur
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| On s’posait sur un banc ou dans un Clio
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| On croyait être des bandits alors qu’on volait des vélos
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| Hé, des fois, j’en ai marre, tout à changé, moi, j’veux que l’salaire de Neymar
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| On avait un pépin et on devenus mûrs
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| T’as pris la gue-dro, depuis moi, j’tiens les murs
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| Mon frérot, tu m’as fait douter
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| Tu commences à m’faire des coups d’pute
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| Mon frérot, dis-moi qu’est-ce tu fais
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| Tu m’réponds même plus pour des putes?
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| Tu commences à boire, à fumer
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| T’as gé-chan, on est plus potes
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| Dans tes contacts, y’a plus «mon re-fré»
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| Donc j’t’ouvrirai plus ma porte
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| Tout dans mon passé
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| J’fais qu’me rappeler
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| On a commencé en bas d’la cité
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| J’aimerais repartir à zéro
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| Plus de souvenirs, y’en a pas assez
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| Les soupirs, les rires, on a traversé
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| N’oublie jamais que tu es mon frérot
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| J’aimerais repartir à zéro
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| N’oublie jamais que tu es mon frérot
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| J’aimerais repartir à zéro
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| N’oublie jamais que tu es mon frérot |