| On a commencé dans l’binks, j’en ai vu retourner leurs vestes
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| Le temps passe et j’vois ceux qui restent et ça fait mal, ça fait mal
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| On a commencé dans l’binks, j’en ai vu retourner leurs vestes
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| Le temps passe et j’vois ceux qui restent et ça fait mal, ça fait mal
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| Maman m’a dit: «Te retourne pas sinon mon fils, tu vas tomber»
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| Aujourd’hui, j’ai des projets, hier, j’voyais pas plus loin qu’mon nez
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| Ouais, j’peux t’rapper la rue car tous les jours, j’y mets les pieds
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| Les keufs, ils frappent car ils savent qu’le p’tit d’quinze ans prend plus de
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| blé qu’eux
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| Ouais, ouais, Mad’moiselle t’es trop belle, t’es trop charmante, t’es jolie
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| Une meuf comme toi dans nos cités, c’est tel-hô toute la nuit
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| Toi, j’vois que c’est pas l’cas, en tout cas j’espère ma jolie
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| J’suis l’p’tit français d’la tess aux yeux bleus avec un grain malpoli
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| Tous les jours: que du sale, j’me fais réveiller par l’gyro'
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| Nan, j’dirais pas les blazes mais tous les jours, j’vois deux trois quatre
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| gérants
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| Au tieks a installé la frappe mais pas celle d’Agüero, ça fait des sses-pas
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| comme au foot, j’peux t’dire qu’y’a beaucoup d’adhérents
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| J’ai la main guns avec le mic, mes flows prennent des virages
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| Sourire aux lèvres depuis qu’après la pluie n’vient plus l’orage
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| Et si un jour je perce, on dira que j’ai changé
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| Quand j’avais pas un poto, on était deux étrangers
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| On a commencé dans l’binks, j’en ai vu retourner leurs vestes
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| Le temps passe et j’vois ceux qui restent et ça fait mal, ça fait mal
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| On a commencé dans l’binks, j’en ai vu retourner leurs vestes
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| Le temps passe et j’vois ceux qui restent et ça fait mal, ça fait mal
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| Yeah, yeah, eh, au quartier t’as mis que des carnas, personne sait trop où t’es,
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| dans l'9.3 ou à Punta Cana
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| T’as investi sur un Vespa, chez moi ça baraude en cross un peu comme dans les
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| rues d’Atlanta
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| On sait pas d’quoi est fait demain gros donc on veut les gains
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| Les grands prennent au café, les p’tits arrachent des sacs à mains
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| J’traîne avec des soi-disants cas déséspérés, Madame j’ai des potes qui font du
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| sale pour qu’la madre puisse payer l’loyer
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| La vie, elle t’ouvre la porte, elle peut t’ouvrir des culs d’sac
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| T’as pris un bon billet, moi, j’en suis sûr, c'était un coup d’chatte
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| Eh, et les blèmes-pro, moi, je veux plus d'ça mais j’suis d’la rue,
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| la vraie un peu comme mon gars
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| Pour histoire de terrain, ça s’fait la guerre comme dans Vikings
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| C’est soit tu taffes ou soit tu dors poto, y’a pas d'énigme
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| Et quand j’suis pas chez moi, j’me sens comme un étranger
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| Et si demain y’a guerre, je sais qui y’aura dans ma tranchée
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| On a commencé dans l’binks, j’en ai vu retourner leurs vestes
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| Le temps passe et j’vois ceux qui restent et ça fait mal, ça fait mal
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| On a commencé dans l’binks, j’en ai vu retourner leurs vestes
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| Le temps passe et j’vois ceux qui restent et ça fait mal, ça fait mal
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| On a commencé dans l’binks, j’en ai vu retourner leurs vestes
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| Le temps passe et j’vois ceux qui restent et ça fait mal, ça fait mal |