| À force d’se complaire dans notre merde, on va croire qu’on est scatophiles |
| Nos aïeux ont sur le dos les traces de Gorée, les compare pas au cas de Scofield |
| On subit comme John Coffee, France-Afrique comme notre conflit |
| Le colon a dans son poste le skeud de Olomidé Koffi |
| Sécheresse dans le go-fri, j’ai compris assez tôt que le bonheur n’est pas dans |
| le pré |
| Plutôt dans le bénef d’un bon cambri |
| Argent violence et son-pri les grands frères comme exemples |
| En plein Jihad intérieur on prie pour arrondir les angles |
| Moi j’me suis perdu dans des sentiers, mes ailes sont devenus cendres |
| Ok ! on va s’refaire en essayant d’pas s’faire descendre |
| Rap de janvier à décembre on gratte la feuille de 10 à 24 |
| 0 à 9 c’est pour les kainfry eh yo mec capte ! |
| J’vais t’faire un remake d’Khaled Kelkal |
| J’voulais devenir quelqu’un la conseillère d’orientation m’a recal' |
| Tricard pastis et Ricard la faucheuse: j’t’ai donné rencard |
| Mon optimisme a fini perfu dans l’bras sur un brancard |
| Plus rien ne m'étonne |
| Le monde tourne sans moi pendant que moi je roupille |
| J’suis postiché affalé sur mon sofa, seul je croupis |
| Sheitan une rock-star, les koufars comme groupies |
| Plus rien ne m'étonne khey j’ai le swag à Droopy |
| Ils essayent de nous cacher à mon avis |
| Trop de fond de teint sur Roselmack et sur Djawad de Plus Belle La Vie |
| Mon cœur une pompe à vide, ils ont les nerfs à vif |
| J’leur fais monter la fièvre comme un barbu qui pète à Tel-Aviv |
| J’ai vu cette fille porter le hijab |
| Me parler de Din 10 secondes après elle criait «Oui j’aime ! «Une vie de chien les institutions ferment les portes |
| Si la violence n’y résout rien c’est qu’on n’a pas tapé assez fort |
| La jeunesse lâche des «fuck» |
| Sans mes potes moi j’ai fuck |
| Les francs-macons crient «Yes We Can «mais ma gueule moi j’ai l’mord |
| Ma vie un violent péplum fait de frasques et pépins |
| Je joue à la roulette russe avec un barillet plein |
| On donne pas cher payé d’ma petite chair |
| Toujours en stress mesure mon pouls sur l'échelle d’Richter |
| Vie éphémère mais les rancunes sont éternelles |
| En France on perd la foi très tôt les prêtres officient dès la maternelle |
| Le monde tourne sans moi pendant que moi je roupille |
| J’suis postiché affalé sur mon sofa, seul je croupis |
| Sheitan une rock-star, les koufars comme groupies |
| Plus rien ne m'étonne khey j’ai le swag à Droopy |
| Rien n’est comme avant le monde est devenu naïf |
| Hulk s’appelle Géant Vert il smile et il bicrave du maïs |
| Ça fête Noël et Pâques mais t’assure d'être un pays laïque |
| Les bouffons que j’ai hagar me clashent depuis qu’ils ont revu 8 Mile |
| En déficit de khaliss, les majors deviennent frileuses |
| J’hésite encore à signer ça paye mieux d'être un drug dealer |
| La nonchalance en guise de carapace |
| Les mules reviennent la chatte remplie de poudre de Caracas |
| J’ai prévu d’faire un casse, j’vais braquer l’industrie du disque |
| Un deal de merde et en featuring j’prends Patricia Kaas |
| On va voir si c’est la crise, plus rien ne m'étonne |
| Même pas c’mec fidèle et marié à une porno actrice |
| J’parle cru, j’parle vrai (niggaz !) tu t’es reconnu, ça t’a pas plu, |
| bah j’suis navré |
| J’te l’répéte le flow est doux mais la grammaire est amère |
| À croire que j’ai même pas de père car y’a personne qui nique ma mère |
| Le monde tourne sans moi pendant que moi je roupille |
| J’suis postiché affalé sur mon sofa, seul je croupis |
| Sheitan une rock-star, les koufars comme groupies |
| Plus rien ne m'étonne khey j’ai le swag à Droopy |