| Sur le quai
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| Je traîne mes valises
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| Des valises, j’en ai plein les mains
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| Des valises sous les yeux
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| Mais j’m’en fous
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| J’ai pas choisi, j’sais pas choisir
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| Alors peu importe
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| Ce que j’emporte, ce que je laisse
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| C’est un peu de moi, c’est toujours moi
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| Dans cette vie d’barge
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| Qui m’emmène au large
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| A fond la caisse
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| Je prends l’Express
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| Dans cette vie d’barge
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| Qui m’emmène au large
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| A fond la caisse
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| Ce train roule sans cesse
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| Et j’ai pensé à tous ces trucs, qui m’emmerdent
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| Les visages de ceux qui ont peur
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| Ce qui ont peur me font peur
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| Si par ici il n’y a plus rien
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| Je prendrai le premier train
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| Car au bout des tunnels, il y a toujours du ciel
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| Et la vie qui m’appelle
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| Dans cette vie d’barge
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| Qui m’emmène au large
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| A fond la caisse
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| Je prends l’Express
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| Quoi qu’il arrive
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| Dans cette vie d’barge
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| A fond la caisse
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| Ce train roule sans cesse
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| Combien de trains faudra-t-il encore prendre?
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| Combien de trains d’où il faudra descendre?
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| Combien de trains faudra-t-il encore prendre?
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| Combien de trains, combien de trains, pour ne pas redescendre?
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| Ce qui est raté; |
| c’est du passé
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| Je ne veux plus y penser
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| Ce qui est pris n’est plus à prendre
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| Et je me tue à le comprendre
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| Tant de regards à croiser
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| Tant de gares à traverser
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| Il y a tant de gens qui peuvent m’apporter
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| Me faire voyager
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| Et je veux les voir, pourquoi pas ce soir
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| Je veux les voir, ne soit pas en retard
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| Car je n’veux pas descendre, je n’pourrais t’attendre, non, non, non
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| Je n’veux plus redescendre, je n’me laisserai plus prendre, non, non, non
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| Je n’veux plus redescendre, je n’me laisserai plus prendre, non, non, non---- |