Letras de Tam-Tam De L'Afrique - IAM

Tam-Tam De L'Afrique - IAM
Información de la canción En esta página puedes encontrar la letra de la canción Tam-Tam De L'Afrique, artista - IAM. canción del álbum Platinum, en el genero Поп
Fecha de emisión: 28.12.2006
Etiqueta de registro: Delabel
Idioma de la canción: Francés

Tam-Tam De L'Afrique

(original)
Ils sont arrivés un matin par dizaines par centaines
Sur des monstres de bois aux entrailles de chaînes
Sans bonjours ni questions, pas même de présentations
Ils se sont installés et sont devenus les patrons
Puis se sont transformés en véritables sauvages
Jusqu'à les humilier au plus profond de leur âme
Enfants battus, vieillards tués, mutilés
Femmes salies, insultées et déshonorées
Impuissants, les hommes enchaînés subissaient
Les douloureuses lamentations de leur peuple opprimé
Mais chacun d’entre eux en lui-même se doutait
Qu’il partait pour un voyage dont il ne rentrerait jamais
Qu’il finirait dans un port pour y être vendu
Il pleurait déjà son pays perdu
Traité en inférieur à cause d’une différence de couleur
Chaque jour nouveau était annonciateur de malheur
Au fond des cales où on les entassait
Dans leurs esprits les images défilaient
Larmes au goût salé, larmes ensanglantées
Dans leurs esprits, longtemps retentissaient
Les champs de la partie de leur être qu’on leur a arrachée
Mais sans jamais tuer l’espoir qui les nourrissait
Qu’un jour, il retrouveraient ces rivages féeriques
D’où s'élèvent à jamais les tam-tam de l’Afrique
Les tam-tam de l’Afrique
Les tam-tam de l’Afrique
Perchés sur une estrade, groupés comme du bétail
Jetés de droite à gauche tels des fétus de paille
Ils leur ont inculqué que leur couleur était un crime
Ils leur ont tout volé, jusqu'à leurs secrets les plus intimes
Pillé leur culture, brûlé leurs racines
De l’Afrique du Sud, jusqu’aux rives du Nil
Et à présent pavoisent les usurpateurs
Ceux qui ont un bloc de granite à la place du cœur
Ils se moquaient des pleurs et semaient la terreur
Au sein d’un monde qui avait faim, froid et peur
Et qui rêvait de courir dans les plaines paisibles
Où gambadaient parfois les gazelles magnifiques
Ah!
Yeh, qu’elle était belle la terre qu’ils chérissaient
Où, à portée de leurs mains poussaient de beaux fruits frais
Qui s’offraient aux bras dorés du soleil
Lui qui inondait le pays de ses étincelles
Et en fermant les yeux à chaque coup reçu
Une voix leur disait que rien n'était perdu
Alors ils revoyaient ces paysages idylliques
Où résonnaient encore les tam-tam de l’Afrique
Les tam-tam de l’Afrique
Les tam-tam de l’Afrique
Jazzy, rappelle leur, my brother
Qu’ils gardent une parcelle de leur cœur
Et que le sang qui a été versé
Ne l’a été que pour qu’ils puissent exister
Les enfants qui naissaient avaient leur destin tracé:
Ils travailleraient dans les champs jusqu'à leur dernière journée
Pour eux, pas de «4 heures», encore moins de récré
Leurs compagnons de chaque jour étaient la chaleur et le fouet
Sur leur passage, on les fuyait comme le malin
En ces temps-là, il y avait l’homme noir et l'être humain
Décrété supérieur de par sa blanche couleur
En oubliant tout simplement son malheur antérieur
Il assouvissait son instinct dominateur
En s’abreuvant de lamentations, de cris, de tristes clameurs
Qui hantaient les forêts longtemps après son passage
Et l’esprit de ceux qui finissaient esclaves
De génération en génération, crimes et destructions
Le peuple noir a dû subir les pires abominations
Et le tempo libère mon imagination
Me rappelle que ma musique est née dans un champ de coton
Mais non, je ne suis pas raciste par mes opinions
Non pas de la critique mais une narration
Je raconte simplement ces contrées fantastiques
Et je garde dans mon cœur les tam-tam de l’Afrique
(traducción)
Llegaron una mañana por decenas por centenas
Sobre monstruos de madera con entrañas de cadenas
Sin saludos ni preguntas, ni siquiera presentaciones.
Se establecieron y se convirtieron en los jefes.
Luego se convirtieron en verdaderos salvajes
Hasta humillarlos en lo profundo de su alma
Niños golpeados, ancianos asesinados, mutilados
Mujeres profanadas, insultadas y deshonradas
Impotentes, los hombres encadenados sufrieron
Los dolorosos lamentos de su pueblo oprimido
Pero cada uno de ellos en sí mismo sospechaba
Que se iba a un viaje del que nunca volvería
Que terminaría en un puerto para ser vendido
Ya estaba de luto por su patria perdida
Degradado debido a la diferencia de color
Cada nuevo día traía la perdición
En el fondo de las bodegas donde estaban apilados
En sus mentes desfilaron las imágenes
Lágrimas saladas, lágrimas de sangre
En sus mentes durante mucho tiempo resonó
Los campos de la parte de su ser que les ha sido arrancada
Pero sin matar jamás la esperanza que los nutrió
Que un día volverían a encontrar esas costas de hadas
Desde donde los tom-toms de África se levantan para siempre
Los tam-tams de África
Los tam-tams de África
Encaramados en una plataforma, agrupados como ganado
Arrojados de un lado a otro como volutas de paja
Les enseñaron que su color era un crimen
Les robaron todo, hasta sus secretos más íntimos.
Saquearon su cultura, quemaron sus raíces
De Sudáfrica a las orillas del Nilo
Y ahora desfilan los usurpadores
Los que tienen un bloque de granito en lugar de un corazón
Se burlaron del llanto y sembraron terror
En un mundo que tenía hambre, frío y miedo
Y quien soñaba con correr en los llanos apacibles
Donde las magníficas gacelas a veces retozaban
¡Ay!
Yeh, qué hermosa era la tierra que amaban
Donde, al alcance de sus manos, crecían hermosos frutos frescos
Quienes se ofrecieron a los brazos dorados del sol
El que inundó el país con sus chispas
Y cerrando los ojos con cada golpe recibido
Una voz les dijo que nada estaba perdido
Así volvieron a ver estos idílicos paisajes
Donde aún resuenan los tam-toms de África
Los tam-tams de África
Los tam-tams de África
Jazzy, recuérdales, mi hermano
Que guarden un pedazo de su corazón
Y la sangre que se derramó
Era solo para que pudieran existir
Los niños que nacían tenían trazado su destino:
Trabajarían en los campos hasta su último día.
Para ellos, nada de "4 horas", menos recreo
Sus compañeros diarios eran el calor y el látigo
En su camino, los huimos como el maligno
En aquellos días existía el hombre negro y el ser humano
Ordenado superior por su color blanco
Simplemente olvidando su desgracia anterior.
Estaba dando rienda suelta a su instinto dominante.
Bebiendo en lamentos, llantos, llantos tristes
Quien perseguía los bosques mucho después de su muerte
Y la mente de los que terminaron esclavizados
De generación en generación, crímenes y destrucción
El pueblo negro tuvo que sufrir las peores abominaciones
Y el tempo libera mi imaginación
Me recuerda que mi música nació en un campo de algodón
Pero no, no soy racista por mis opiniones.
No crítica, sino narración.
Solo les estoy diciendo a estas tierras fantásticas
Y guardo en mi corazón los tam-toms de África
Calificación de traducción: 5/5 | Votos: 1

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