Información de la canción En esta página puedes encontrar la letra de la canción André, artista - Guizmo. canción del álbum Dans ma ruche, en el genero Иностранный рэп и хип-хоп
Fecha de emisión: 14.12.2014
Etiqueta de registro: Because, Y&W
Idioma de la canción: Francés
André |
J’entends la voix des bobos qui résonne |
Genre c’est la sère-mi mec |
On s’lavait à cinq avec un chauffe-eau qui déconne |
J’peux pas raisonner mes frères ils ont vu la même merde |
Longtemps j’ai critiqué mon père et j’ai bu la même bière |
On n’est pas pire ou mieux qu’un autre, même les gens pieux ont fait des fautes |
Y a qu’devant Dieu qu’on jugera tous les pêchés sur tes épaules |
Moi, j’ai servi de cobaye à toutes les marques de tise, fils |
J’ai vite compris qu'ça rime avec le mal de vivre, clean |
Génération fuck tout, fais pêter ton zbar |
Quand la rue t’fais des appels, apprend à baisser ton regard |
Merde, nous aussi on veut l’Axe qui fait kiffer les meufs |
Le Clio trois à treize milles balles et pourquoi pas une télé neuve |
J’rappe pas la rue, j’rappe la vie moi |
J’ai vu le tiers monde en France sur le tournage du clip de «Dis-moi» |
La vérité n’a qu’un seul visage |
Vieille comme le monde mais tellement belle qu’elle a moins de ride que son |
miroir |
Mec c’est l’anarchie, dans ma tête une pharmacie |
Une barrette de cannabis et j’apparais comme par magie |
J’rap la merde et la panique, trois ballets qu’j’déprave la 'sique |
L’attaque est dévastatrice, malade mais j’bédave ma weed |
Normal avec mes gars on vise le top |
On sera premiers des disques d’or |
Dans la son-mai une tire de sport |
La vie se corse comme diraient les anciens |
À force de tous traîner en chien évidemment les p’tits te mordent |
Merde, j’ai cogité là-dessus, obligé ça fume |
Pour profiter de la vue faut économiser la thune |
Scolarité renvoie les chances qu’on n’a pas saisies |
Tous la gueule de l’emploi pour ça qu’on est aux Assedics |
Villeneuve-La-Garenne, putain j’y ai laissé des frères |
J’en ai des pincements au cœur mais faut qu’j’reste fier |
Ça bougouge paga les lougoujaga |
Rêve de tougou savoir mais poto tout doux ça va |
Faut pas m’casser les couilles en freestyle |
J’rap et les foules sentent qui parle |
Un petit d’la tess qui veut brasser les sous sans bikrav |
Et mes gremlin’s, ils savent que c’est pas l’issue |
Y’a des solutions loin de la street et d’ses salissures |
J’kicke et c’est quasi sûr que ma figure |
Affichera des sourires si j’quitte mes vieilles habitudes |
Ma tour des feuj' ma pillave et mes reuguefton |
Brave mais depuis qu’j’ai pris du grade bah ils veulent que j’tombe |
Motherfucker, j’traine en bas du block |
Tu crois quoi? J’me ferai jamais balance par un moggow |
Affranchi des galères, garanti d'être à sec |
J’attendris mes aspects et ralentis la zeb |
Et c’est lassant d’vivre à sec entre taule et Assedics |
J’suis fier de la rage que mon projet a fait vivre |
Où sont passés tous mes rêves moi qui n’avait qu'ça en tête |
Rejoindre ma villa en jet besoin d’la pillav en fait |
Avec ma poisse car elle suit tous les lascars |
Du falzar au calbar youpi j’ai mes paplars |
Groupies, haine et sales shtars mon gava ça va ça vient |
Ouais j’suis gavé des envieux qui papotent pour trois fois rien |
J’connais les squats bizarres où ça tape des cuites disons vices bidons, |
weed chichon même quand y a les shtars qui passent |
Des délits et des crimes, des récits et des histoires |
Qui sont racontées parce qu’y a des teci et des riches qui |
Vivent sans la compassion bikrav et sensation |
D'être une homme libre quand les flics font des rotations |
Ils tournent plus que Stromae oui couz' il faut mailler |
Dans nos HLM mec, c’est piquouse, et faux-papiers |
T’as qu'à demander aux déclans, qui se font té-cla bêtement |
À cause de quelques clopes et des vêtements |
Merde, fais-moi fumer sur ton joint d’peuf |
Tout va vite on devient deuss, j’ai qu’une bite mais quinze teuchs |
Tout gentil sous drogue, j’crois que je suis baisé |
À chaque fois que j’ai pêché il y a eu anguille sous roche |
Et toutes ces envies nous forcent à faire des trucs illégaux |
Oui, les gars illico sur le té-cô j’ai mis les gows |
Et j’parle pas de ptites poufs de tass-pé big boule |
Et Black B qui fouillent tes sages-mé |
Et quand j'écris beat lourd et amné |
Guizou est damné, j’kicke pour des années |
C’est pas fini il s’trouve que ça le fait |
Ptites bouffes et face B j’m’y retrouve et ça m’plait |
Défoncé mais effronté à démonter des sons |
Débloquez des fonds aux ptits oufs des quartier |
Arrêtez les promesses, aucune ne sont tenues |
La pudeur est toute nue, à 16 ans arrêtez les grossesses |
Ah ouais, j’ai les poches pleines ?! C’est pas c’que dit le banquier |
10 ans qu’j’ai mes problèmes de fric et mon envie de chanter |
92 grave gravé dans ma teté ma cave |
Et puis ma che-frai macabre avec les reufrés |
Ça me fait penser qu’on sort pour danser |
Comme s’ils demandaient une rançon |
Les majors veulent te faire chanter |
«Wesh Guizmo ! T’as la vingtaine tu parles comme un vieux ! |
Dis-nous c’est quoi le bordel» |
En fait c’est qu’on est que des pions admirés comme des dieux invités à des |
cocktails |
Et ça assombri ma vision qui est déjà foutue |
Coup d’jus un peu comme la tombe et la prison |
Fouille pas dans ma vie tu vas trouver beaucoup d’sale |
J’ai grandi dans des villes où on est formé aux coups de schlass |
On est fort, mais beaucoup clamsent ou finissent handicapés |
Marre des porcs et de tout c’drame qui nous donne envie d’braquer |
Nike Air à bas prix, sacoche de contrefaçon |
Hardcore et drôles de boissons, ma gorge est pleine de poison |
Alors dis moi qui va m’stopper ?! Nan c’est pas ton gang de pute |
Maintenant qu’ils ont sucé tout le monde, ils vont s’laisser prendre le uc' |
Y a qu’des louveteaux dans l’zoo hash dans le jean |
Pas de balles dans le bide que des couteaux dans l’dos |
Ouais, ça sent la putain de traîtrise ça fait longtemps qu’j’ai la maîtrise |
De leur vice et de leur bêtise demande pas pourquoi j’les méprise |
Faut qu'ça marche avant qu'ça me les brise, f’voir le cash enfoiré d’tes fils |
Que j’mette les liasses dans mon Lévis, une biatch autour d’mon pénis |
On est des banlieusards habitués aux palpations |
Les rappeurs, c’est des bimbos: Y’a les formes, mais y’a pas l’fond |
Et j’peux t’en citer des centaines sans identité mais dans c’game |
Y’a une quantité démentielle de p’tits gens friqués, C dans le zen |
Merde ! Ils nous parlent de lance-roquette, z’ont jamais vu un neuf |
A part pour faire une omelette et la ramener à leur meuf |
J’ai que des images de salaud, balance des freestyles de paro |
Le pe-ra, c’est comme chez moi donc même en slibard, je baraude |
Toujours efficace quand j’arrose, j’suis venu pour tous les plier |
Bah ouais, j’m’en branle de votre relève: j’suis avec les piliers |
Faut une tisse-mé qui déchire, une sse-lia dans la poche |
Un p’tit équipier vif qui fait pas le che-lâ quand ça s’cogne |
Et les spliffs défilent dans ma gorge, hystérique sans ma drogue |
Mystérieux, j’plisse mes yeux dans ma grotte |
On met du temps à faire le tour de tous nos vices |
On n’a pas eu d’papa poule, mais sache qu’on fera tout pour nos fils |
On a l’mort, on n’est pas venu pour jacter |
Mes concurrents sont forts seulement à la course à pied |
Avoue qu'ça le fait quand j’la découpe |
Aboule la fraîche, j’m’en bats les couilles |
Parle sur ma tess et v’là les crouilles viendront danser sur ta dépouille |
Et c’est garanti sur facture. Attentif |
Moi j’suis plus un apprenti, j’suis un affranchi des fractures |
La vente libre de came pure, ça rend riche mais pas sûr |
En une perquis', tu perds la penderie, les voitures |
C’est véridique, j’te préviens: j’ai l’seum ! |
Et s’il m’annonce un cancer, y’a des chances que j'élimine le médecin |
Des silhouettes de North Face se baladent dans le noir |
Quand ça caille, sans tracas, ça bavarde dans le bat |
Souvent dehors quand la Tour Eiffel s’met à briller |
Soudain des rêves de billets nous parlent et nous font vriller |
Problème d’identité quand tu sais pas, ton père, c’est qui |
T’as l’impression qu’l’enfer c’est toi, qu’le monde entier te persécute |
La solution, c’est d’mettre les voiles avant de connaître le Rest In Peace |
Il faut pas qu’on enrichisse le 5 étoiles de Belzébuth |
Faut pas qu’on flanche nan ! |
Franchement, j’regarde le temps qui passe, et j’me dis qu’on a besoin |
d’changement |
J’agis étrangement, j’voulais pas fauter, j’voulais m'élever |
On a saboté ma rampe de lancement |
Et on n’est pas flemmard, on a trop donné sans rien recevoir |
Enfermé dans des halls où ça schlingue le zbar |
Ils disent que Guiz abuse, est indécent |
J’kick, j’m’amuse ! Fils t’as vu: y’a rien d’méchant |
Mais j’crache des vérités, ça dérange les uns |
Quand ça fait plaisir aux autres, bah ça représente les miens |
Ceux qu’on a mis d’côté, qui comptent pour du beurre |
Mais qui n’ont jamais chipoté pour travailler plus de 35 heures |
C’est pour les p’tits frères déboussolés |
J’les vois charbonner tout l’hiver pour aller prendre des coups d’soleil |
C’est la crise, logiquement, il faut qu’tu creuses |
Le premier billet qu’tu croises, passe dessus mais pas en deuz' |
Après la tise, le rap est passé à la base |
A commencé à faire la bise et à s’chamailler pour du buzz |
À c’qui parait, ça fait du biz |
Ça vend d’la beuh et puis des taz |
Dans pas longtemps, t’auras des rides |
J’espère que t’as coffré du cash |
Ouzou |
C’est pour moi, pour tous nos disparus, pour tous nos enfermés |
Pour toutes les familles en deuil |
Personne n’est à l’abri |
Que dieu vous garde |
'Ch'Allah On est ensemble. Zone sensible cousin |