| Je le vois dans tes yeux
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| L’hiver s’est installé, a pris les lieux
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| Plus aucun feu
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| Réchauffe ces vœux que l’on faisait à deux
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| Mais que t’est-il arrivé?
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| Ou est cette personne qui m’faisait rêver? |
| Qui m’a appris a marché
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| Moi j’y crois
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| Quitte à croire pour tous les deux
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| Lasse-moi au moins porter ta croix
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| Pour remettre des étoiles dans tes yeux
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| Oui, ces étoiles qui ont fait de moi
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| — quelqu'un de tellement heureuse
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| Besoin que t’y crois pour nous deux, nous deux
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| Ce sont tes rêves qui m’ont mis au monde
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| Et tes douleurs qui m’ont appris à parler
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| Ton timbre de voix m’a donné mon nom
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| Et tes combats m’ont appris à marcher
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| C’est ta vision du monde qui m’a donné la vue
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| C’est en suivant tes colombes que j’ai trouvé la paix
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| Mais aujourd’hui, tu sais, je n’te reconnais plus
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| Je te sens abandonnée
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| T’as tellement fait de concessions pour me faire connaitre
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| — qu'aujourd'hui tu es épuisée et perdue
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| Des vautours ont picorés le cœur que t’as sur la main
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| Et aujourd’hui tu vis au royaume des déçus
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| Oui je vois bien que t’as perdu la foi
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| Que tu n’crois plus à nos premiers combats
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| Mais combien rêves que tu remettes ton treillis?
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| Pour retrouver enfin le vrai Saïd
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| Kassim, jeune père
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| Ou t’es passé? |
| Je te perds
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| Qui t’habites? |
| Qui t’as tant fait changer?
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| Qui mange ton bon cœur pour te laisser que le mauvais?
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| Tu veux te droguer? |
| Être sôulard
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| Traiter ta femme de **** et traîner au bar
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| Fais ton choix, mais n’oublie pas, je suis artiste
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| C’est toi qui as fait ce que je suis à travers mes disques
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| Je ne suis que le reflet de ta personne
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| Tu m’as appelé Alonzo et m’a présenté Akhenaton
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| J’ai trop mal de te regarder toucher l’fond
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| Tu tires tes enfants avec toi, sans bouteille, sans harpon
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| Khey, tu étais plus mature à 17 qu'à 30
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| N’essaye pas de rattraper ce que t’as pu éviter par chance
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| Kassim, on fait qu’un, tes conneries dégrade mon image
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| Certains fans laissent des sales commentaires sur ma page
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| Le temps a fait qu’aujourd’hui je n’suis plus ton ombre
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| T’es la mienne Ilias, amis ou ennemis
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| Tu verras bien qu’c’est sur moi qu’il faudra qu’tu comptes
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| L’argent ça vient, ça part comme avec certain amis
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| Ton imagination? |
| (Non !) Je suis bien réel
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| Les gens parlent de nous au singulier, jamais au pluriel
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| Je sais qu’j’suis exposé, je suis qu’t’es réservé
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| J’te mets dans des histoires qu’ta mère n’arrive pas à encaisser (Ilias !)
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| Tu vis à travers moi, oui je t’ai remplacé
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| Je suis le virus dans ton couple quand tu dors dans l’canapé
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| Je suis le pourquoi du comment quand t’as du mal à t’confesser
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| Le reflet du miroir que t’as du mal à casser, mais
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| — toi et moi on n’fait qu’un, je n’trouve plus d’mots
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| Laisse-moi te porter vers le haut car…
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| J’ai écrit avec mes larmes les pages de ton histoire
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| Trop souvent je t’ai aperçue perdue dans le noir
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| À genoux, essoufflée sur les chemins de la gloire
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| Je t’en prie, relève-toi
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| Je le vois dans tes yeux
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| L’hiver s’est installé, a pris les lieux
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| Nous deux, nous deux |