On est souvent déçus, ici, ça marche qu’avec les sous
|
Fais gaffe à tes amitiés, j’te l’ai dit dans les caissons
|
J’pourrais pas m’calmer sans ma plume, moi, tu m’vois marcher sans mes loups
|
J’te veux comme Monica Bellu' et qu’tu sois marrante comme Baloo, eh
|
Elle date l'époque du ballon quand j’regarde plus souvent la lune
|
Attention, les inconscients, ils sont confiants, ils ont pas d’thunes, mec
|
Que des tragédies dans mes textes, j’ai dit que la vérité comme à Kourtrajmé
|
Hier encore, j'étais ce p’tit sans problème dans le square
|
Les condés sont d’sortie quand j’rentre avec ma balle
|
J’en vois beaucoup du 13ème, la cité dans le noir
|
La musique ça m’remémore les trucs que j’voyais dans le parc
|
Tout était gris et d’jà écrit à c’moment là
|
Petit Rémy grandit dans une ville où la nuit, c’est pas Dracula, qui choure,
|
qui sort le 9
|
Un Gilera tout neuf arraché dans les rues d’la ville la veille
|
Ce soir, y a deux copains qui vont remplir la tirelire my friend
|
C’est comment les gars? |
Tu m’croyais mort ou t’es teubé?
|
J’suis la french qualidad, la bonne de-vian, un bon bœuf de Kobe
|
Attends stop, change de son si d’moi t’as douté
|
Quand j'étais p’tit et qu’tu m’disais «gros lard» faut t’arrêter
|
J’veux les billets couleur daltonien
|
Toi, tu prends que c’que l’mal donna
|
Tu connais la rime d’après ça d’vient ché-tou comme Madonna
|
Oh, elle t’a trompé la connasse mais tu t’occupais pas d’elle
|
J’ai reçu des accolades pourtant j’sentais que des lamelles
|
Plus j’maigris, plus j’ai la dalle
|
Oh non ma haine s’est pas taillée
|
Pourtant bâtard j’ai bataillé
|
Qu’tu me crois ou pas, j’m’en fous t’as vu
|
Dans tout les cas, j’m’en fous de ta vie, appelle-moi Rémy Camus
|
P’tit d’la tess ou grand d’la ville
|
P’tit d’la tess ou quoi?
|
Vu c’qu’ils t’servent à manger, on dirait qu’tu prendrais pas dans l’plat toi
|
Si c’est toi qui tiens la barque, j’préfère nager qu'être dans l’bateau
|
Les voisins qui crient «y en a marre» et qu’entendent «j'arrive chez toi»
|
Tu peux rentrer dans la cité mais en sortir, c’est moins fastoche
|
Elle rapporte du bif la sacoche, il est content, il a sa kich
|
Des fois les mauvaises langues accordent peu plus de valeur dans ma vie
|
M’barrer loin du littoral, j’sais pas c’est quoi mon idéal mec
|
Mais idéalement, j’vois un gros paquet d’biffe qui m’harcèle
|
Aller voir Nasser à Marseille
|
Un sourire qui fait du bien, un r’gard froid qui m’a détruit
|
Une bonne action inconsciemment, les ingrats n’ont pas la magie
|
Y a des corps dans la forêt, des imposteurs décorés
|
Tu penses que s’entendre, on pourrait mais j’dis pas tout comme la Corée
|
J’ai mal et j’t’en parle pas moins, il caille dans le hall du bâtiment
|
Bâtard, me tends pas la main et remballe tes compliments
|
Y en a ils s’tuent aux comprimés, d’autres baisent à porte de la Villette
|
J’ai fait couler l’encre, y a pas d’bateau mais à mort y a les sirènes
|
Pendant qu’mes gars font cantiner moi j’continue, jamais j’arrête
|
Un continent d’erreurs pour polluer une planète
|
Sur la falaise, j’ai vu tout, tout même c’qui m’intéressait pas
|
Au rond-point, j’ai fait l’détour pour éviter les motards
|
Reste pas là petit, tu connaîtras des mecs qui connaissent pas la pitié
|
Dehors, c’est mauvais, c’est pas un fait, c’est une fatalité
|
J’m’en bats les couilles d’son boule à Nicki, j’veux plus de tal' à piquer
|
J’me réveille sur un son d’Avicii, p’t-être pour oublier la cité
|
J’renie pas mes valeurs, elles m’ont ramené de l’aide (ramené de l’aide)
|
Quand j’allais m'étouffer, elles m’ont ramené de l’air (ramené de l’air)
|
Ce soir, j’ai envie d’oublier, tu peux ramener de l’herbe
|
J'étais dans le bat', dans les escaliers, j’voulais mes cadeaux mais
|
Une vie terrible faite de pleins de choses, l’amitié tient qu'à un grain d’sable
|
Mes humeurs m’chuchotent, j’vais échouer ma foi, elle m’fait remplir des salles
|
La mélo' do-ré-mi-fa-sol, ouais j’ai la mélodie facile
|
J’pose pas assez mon front au sol, des fois j’me d’mande qu’est-ce qui me
|
fascine
|
Un humain, combien d’facettes? |
Combien d’secrets? |
Combien d’passés?
|
J’rafistole pas c’qui vient d’casser |
Le p’tit en cross il vient d’chasser, tu dois détal', il vient t’chercher
|
Parle pas si c’est pour tchacher, ça va vite, pas l’temps d’se lasser
|
J’envoie tout, j’prends mon billet pendants qu’mes ennemis, ils croient qu’ils
|
ont couillé
|
Si j’vide mon sac, tu vas douiller, si j’accélère, j’sais que tu va ralentir
|
Après tu vas mentir mais remballe ta fierté mal placée
|
Comme le comico, j’ai vu l’temps passer du haut d’mon bâtiment
|
Mes frères, c’est le Zeur Biggy et les autres
|
Que j’ai tant dédicacé dans tout les sens
|
Tape mon nom sur Wiki', j’ai commencé j’avais pas l’Wiko
|
Bagarre, t’as perdu ta chico, gent-ar t’as r’ssorti la Lyca
|
J’fais l’ancien comme un vinyle, j’envoie la pure comme un nouveau
|
Comme un rookie, comme Rycky Charismatique, comme un Peaky
|
Crois pas qu’tout garder en toi, c’est être un homme
|
C’est être un con même tu peux m’croire
|
Moi, j’ai d’jà perdu l’envie, heureusement qu’y a toujours d’l’espoir
|
Le soir, c’est pareil, boire, fumer de l’herbe
|
Pendant qu’tu pleures pour avoir l’dernier jeu, y a une famille qui fouille
|
dans ta poubelle
|
Un jour ou l’autre, j’vais m’en aller mais sur ma vie qu’on m’verra pas
|
J’rappais y avait personne, j’réussis maintenant dis-moi y a quoi
|
J’pars un an, tout l’monde m’oublie, y en a peu mais là j’vois qui reste
|
Écoute-moi bien, j’ai pas d’groupies, j’respecte mes fans, sans eux j’suis r
|
Fils de putain, j’ai trop les nerfs, tout l’temps, moi j’retiens mes paroles
|
Vous inquiétez pas là chuis en R mais bientôt sûr j’prends l’gros pactole
|
J’passe en mp3 et tu m’crois millionnaire, j’m’habille au millénaire,
|
putain Gucci qu’il baise sa mère
|
J’mets pas 2K dans une ste-ve, j’checke Iky vers la cité verte
|
J’investis pas pour être en perte mais j’perds mon temps quand j’m’investis
|
Pour toi, pour lui et même pour elle, j’tourne en rond comme une poulie
|
La rue, ça pique comme le plat d’un tounsi
|
J’te raconte autrefois comment ma vie c'était d’la D
|
Ça a tellement changé l'époque des gars sur d’la teufrai
|
Si on doit mourir un jour, bah moi j’veux finir en beauté
|
Deux, trois albums sous-côtés, deux, trois millions sur l’côté et j’suis refais |