| Ça n’arrive qu’aux autres, on ne réalise pas tant que ça ne nous touche pas
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| On sait très bien ce qu’il se passe ailleurs mais on ose se plaindre
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| Relativise, ferme les yeux et imagine-toi
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| Tu verras comme ta vie est belle !
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| Ferme tes yeux et imagine ta vie
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| Dans ces pays où les hommes politiques sont en treillis
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| Où la liberté d’expression est une conspiration
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| Où le dollar civilise avec des canons
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| Où l’on peut mourir d’une simple fièvre
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| Où les épidémie se promènent sans laisse
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| Crois-tu vraiment tenir sous la canicule
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| Dans ces pays où, pendant deux mois tu bronzes, eux toute l’année ils brûlent !
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| Imagine ta vie sans eau potable
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| Une douche les jours de pluie, pas de bouffe mise sur la table
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| Imagine toi dans un hôpital
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| Avec une maladie incurable, une maladie qui t’juge coupable
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| Imagine-toi enfermé comme Natasha Kampusch
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| Ou brûlée comme Mama Galledou dans le bus
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| Ouvres les yeux maintenant
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| Et avant d’insulter la vie, réfléchis dorénavant !
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| Ça n’arrive qu’aux autres, on ne réalise pas tant que ça ne nous touche pas
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| On sait très bien ce qu’il se passe ailleurs mais on ose se plaindre
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| Relativise, ferme les yeux et imagine-toi
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| Tu verras comme ta vie est belle !
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| Ferme les yeux et imagine-toi quelque part en Afrique
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| Dans un village bâti de terre, sous un soleil de plomb
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| Imagine l’air chaud et lourd, cette étendue désertique
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| Ce maigre troupeau de chèvres et ce bâton
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| Imagine cette longue marche que tu dois accomplir
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| Afin que tes bêtes puissent paître et se rafraîchir
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| Ces 30 bornes à faire, ces voleurs de bétails
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| Et leurs kalachnikovs qui tirent sans réfléchir
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| Imagine Madagascar et ses montagnes d’ordures
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| Imagine tes 8 ans et tes pieds sans chaussures
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| Imagine tes mains dans les détritus
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| Pour un bout de pain mais tu t’y habitues
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| Imagine Paris et son périphérique
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| Quelque part sous un pont pas loin du trafic
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| Imagine-toi sous un duvet sale
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| Luttant contre le froid, luttant contre la dalle
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| Maintenant imagine-toi dans ta voiture bloqué dans les embouteillages
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| L’homme sort lentement de sa couverture, l’homme a ton visage
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| Dis-moi ce que tu ressens, le regardes-tu autrement?
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| Avant d’insulter la vie réfléchis dorénavant !
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| Ça n’arrive qu’aux autres, on ne réalise pas tant que ça ne nous touche pas
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| On sait très bien ce qu’il se passe ailleurs mais on ose se plaindre
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| Relativise, ferme les yeux et imagine-toi
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| Tu verras comme ta vie est belle !
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| Karl, imagine-toi sans la musique
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| La santé abîmée par les 3−8, les allers-retours aux ASSEDIC
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| Saïd, imagine-toi sans cette réussite
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| En galère, juste le SMIC, prisonnier de cette tour de brique
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| Imagine-toi sans Sniper, moi sans Psy 4
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| Et ces bons moments que d’autres ne connaissent pas !
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| Imagine un peu nos vies sans tout ça
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| C’est pour ça ! |
| Remercions Dieu pour tout ça
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| Pardon pour tout les jours où je me plains
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| Les jours où je ne vois que moi, mon nez et pas plus loin !
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| Pardon pour toutes ces fois où j’ai grossi mes problèmes
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| Pour toutes ces fois où j’ai fais tourner le monde sur moi-même
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| Ferme tes yeux juste une seconde
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| Vois la misère du monde et ta place dans tout ça…
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| Prenons conscience de la chance qu’on a
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| Et tu verras peut-être que la vie est belle !
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| Blacko
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| Soprano !
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| Ça n’arrive qu’aux autres, on ne réalise pas tant que ça ne nous touche pas
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| On sait très bien ce qu’il se passe ailleurs mais on ose se plaindre
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| Relativise, ferme les yeux et imagine-toi
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| Tu verras comme ta vie est belle !
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| Ça n’arrive qu’aux autres, on ne réalise pas tant que ça ne nous touche pas
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| On sait très bien ce qu’il se passe ailleurs mais on ose se plaindre
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| Relativise, ferme les yeux et imagine-toi
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| Tu verras comme ta vie est belle ! |