| Stop
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| J’n’ai appris qu'à perdre, qu'à mettre les mains dans la merde
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| Qu'à n'être rien dans ma tête, qu'à faire la guerre qu'à mes frères
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| Qu'à voir ma mère dans les dettes, qu’ils aillent se faire mettre, mec,
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| t’inquiète
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| Le petit nègre sera riche avant qu’on l’enterre
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| J’n’ai qu’un seul maître, qu’un seul modèle, pour être loin de votre matériel
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| Et près de l’amour maternel, moi ma guerre à l’heure où on te parle qu’en modem
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| C’est niquer le système où on t’apprend à vivre au singulier mais plus au
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| pluriel
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| Plus rien sur terre m’attire, on s'écoute que quand ça tire
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| La colombe ici s’enterre, et les corbeaux s’en tirent
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| La paix est une cause militaire qui sauve des vies pétrolières
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| Car je ne vois tomber que des missiles de leurs Canadairs
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| Entre crises alimentaires et bavures policières
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| Normal qu’avec tous ces poulets, les blocks ont la grippe aviaire
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| J’déteste Marine comme Diam’s, mais encore pire son père
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| Car j’suis Tookie Williams et lui Schwarzenegger
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| Aujourd’hui ils nous parlent tous des bienfaits des colonies
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| Dès qu’on leur dit qu’on est français, ils nous disent d’arrêter nos calomnies
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| Ils nous ont mis loin de leur économie et puis s'étonnent que nos petits ne
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| veulent que le RMI
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| Eh ouais l’ami, j’rappe comme un coup d’gun, venu de ces coups d’gueule
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| Où les paliers sont des plateaux télé de Jerry Springer
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| Un rap qui vient du cœur, un rap de prolétaire
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| Dis-toi qu’pour eux j’serai au rap c’que Bruel est au pocker
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| Tant que Dieu me donne la chance de vivre
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| Tant que Dieu me donne la force d'être libre
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| J’rappe le ghetto
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| Le ghetto mon adversaire, la rue est son amertume
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| Mon stylo à l’air sincère, souvent se serre la ceinture
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| Mon peuple a ses habitudes, se la coule bien trop pépère
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| La victoire dans l’aptitude, les existences sont précaires
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| On se retrouve à leur merci, on souffre de leurs mépris
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| Le climat est délétère, la population déprime
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| Tout le monde veut du dessert, mais personne n’a d’appétit
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| Le courage est nécessaire, on relève tous les défis
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| La mauvaise immigration, la mauvaise réputation
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| La nouvelle génération, chez nous on se tue au rap
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| La mauvaise éducation, les cris de singes dans les stades
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| Ils se posent plus de questions, tout ça c’est la faute du rap
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| Aujourd’hui ils nous parlent d’autonomie, se foutent de nos avis
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| Jouent trop avec nos vies, ne nous racontent que des conneries
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| Les politiques font leur apologie, et nous racole avec des idéaux
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| Ecologie démagogie, mon rap dans l’extincteur
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| S’en sortir dans le quart d' heure
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| On cherche tous la réussite du rital et John Carter
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| Un rap qui vient du cœur, un rap révolutionnaire
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| Enfermé dans un ghetto, comme Scofield je me libère
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| Tant que Dieu me donne la chance de vivre
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| Tant que Dieu me donne la force d'être libre
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| J’rappe le ghetto
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| J’rappe pour que nos parents retournent au bled, yeah, inch’Allah
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| Pour la santé de nos frères, yeah, inch’Allah
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| Pour plus de colombes sur terre, yeah, inch’Allah, inch’Allah, inch’Allah
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| Pour qu’en Afrique on puisse bouffer inch’Allah
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| Pour tous nos frères enfermés, yeah, inch’Allah
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| Pour que nos frères restent dans le din, yeah, inch’Allah, inch’Allah,
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| inch’Allah
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| Donc…
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| Tant que Dieu me donne la chance de vivre
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| Tant que Dieu me donne la force d'être libre
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| J’rappe le ghetto |