| Prends-moi le pour et dis-moi ce qu’il en est | 
| La vie m’a pris autant qu’elle m’a donné | 
| Avec le temps elle m’a appris à sourire autrement | 
| Parfois pour me cacher, parfois pour figer l’instant | 
| Ces souvenirs qui nous rappellent tout ce qui est tendre | 
| Ces cicatrices qui rappellent ces chemins à ne plus prendre | 
| Ce passé qu’on s’essouffle à rattraper | 
| Pire, ce passé qu’on s’efforce d’effacer car on a tous des secrets bien cachés | 
| dans le regard | 
| Ces déceptions amoureuses qui nous ont fait montés la garde | 
| Tous ces secrets de famille beaucoup trop lourds à porter | 
| Toutes ces phrases douloureuses qu’on a jamais su digérer | 
| Ces rêves d’adolescent que la vie d’adulte nous a volé | 
| Tous ces gestes inconscients qu’on regrettera à jamais | 
| Toutes ces peurs qui nous empêchent ouais d’aller de l’avant | 
| Toutes ces larmes que l’on sèchent avec le mouchoir du temps | 
| On vit avec ces émotions en oubliant que l’horloge tourne, non | 
| Le présent ne fait pas de ristourne on l’achète comme il est | 
| Avec ses bons et ses mauvais côtés | 
| Moi, je dépense tout ce que j’ai à essayer de faire le bien du mieux que je peux | 
| Me rapprocher des cieux, ouvrir les yeux sur tout ce qui m’est vraiment précieux | 
| Jouer le jeu et bâtir mon monde à deux | 
| Faire le vœu d’entretenir le feu, qui décongèle ce cœur si précieux | 
| Je ne suis qu’un homme, des erreurs j’en ai faites | 
| Même avec toute ma bonne volonté, des erreurs j’en referais | 
| Combien de fois ai-je fait ce que je m'étais promis de ne jamais faire | 
| Combien de fois ai-je confondu mon paradis et mon enfer | 
| Tu sais je suis parfaitement imparfait | 
| Mais quand je te mets au parfum, je pue la sincérité | 
| Mon arc-en-ciel a peut-être du gris mais je suis le paratonnerre de ma famille | 
| car la météo du monde s’assombri | 
| On cherche à éclairer une bougie dans cette noirceur pourtant le briquet est | 
| souvent caché dans nos cœurs | 
| Quoi qu’on fasse, vivre sera toujours un risque mais dis-toi qu'à chaque lever | 
| du soleil nous sommes tous des Phœnix | 
| Nous sommes tous des phœnix, nous sommes tous des phœnix | 
| Toi, moi, lui, elle, nous sommes tous des phœnix | 
| Renaître de ses cendres, voilà de quoi je vais te parler dans mon prochain album | 
| On a tous une énième chance, Phœnix |