| Bienvenue à Paris, tiens ici tous les jours on teste ton esprit
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| Ton âme aspire à l'élévation, mais tu succombes à la tentation
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| A Paris il y a un temps pour tout
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| Un jour tu parles, un jour tu prends ou tu mets des coups
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| Ici c’est dangereux de parler de trop
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| T’as pas saisi et tu finis sous le métro
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| Traumatisés sont les gens, y’a pas d’témoins
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| Car les témoins sont intelligents
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| Chacun pour soi et Dieu pour tous
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| Les gens se poussent et les portefeuilles partent en poussière
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| Les pickpockets sont habiles et les gens sont tellement bêtes qu’ils continuent
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| de te bousculer
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| Obnubilés par le stress omniprésent, omnipotent
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| Il fait que s’entretuent les gens, ils n’ont plus d’cœur
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| Ils ont un chrono, des préjugés raciaux en plus les flics ici sont fachos
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| T’as chaud? |
| T’en peux plus gars t’es foutu comme un craqué
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| Qui s’est fait braquer par un détraqué
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| Et si tu meurs sache que tout le monde s’en fout
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| Parce que Paris rend les gens fous
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| Bienvenue à Paris, tiens ici tous les jours on teste ton esprit
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| Ton âme aspire à l'élévation, mais tu succombes à la tentation
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| Je te raconte Paris comme si je m’appelais Montand
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| Sauf que maintenant je décris le Paris de mon temps
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| Moi, sur mon ton à moi, tu entends ma voix?
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| Mais crois-tu qu’ici-bas ma voix est un poids?
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| Car je suis noyé dans la masse, un pion dans la populace
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| De la violence qui se passe là
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| Qui se place là
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| Maintenant Pasqua est là mais gars dis ça change quoi?
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| Un sentiment d’insécurité persécute
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| Les frères dans toutes les cités
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| L’avenir est douteux comme un jeu de carte
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| Si tu ne triches pas tu deviens chelou comme un psychopathe
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| (Fat comme Patsy, me buter comme un taxi)
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| Si t’es pas fort, tu flanches du mauvais té-co
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| La tentation fait partie de ton quotidien
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| Car le stress s’empresse d’agresser les parisiens
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| Bienvenue à Paris, tiens ici tous les jours on teste ton esprit
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| Ton âme aspire à l'élévation, mais tu succombes à la tentation
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| A Paris il y a des frères qui sont fous, qui se foutent de tout
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| Et si t’en doutes ils te mettront des coups
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| Des coups d’pieds, des coups d’pression
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| Des coups dans ta tête si tu n’acceptes pas leur vision
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| Des choses, ose parler quand ils sont là, ils n’attendent que ça
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| De te vate-sa donc écrase toi
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| Tu vois? |
| ils vivent au jour le jour comme des vautours
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| Et leur appel est sans détour
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| Ils font parti du clan des résignés
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| Assignés à domicile dans le danger
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| Dans leur cœur il n’y a plus d’amour
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| Il y a la haine et la rancœur provoquée par les beaux discours
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| Les frères sont harassés, et si tu gazes et aussitôt tu te fais tabasser
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| Bienvenue à Paris, car ici aussi
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| Un jour tu pleures, un jour tu ris
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| Mais ne dis pas que mes frères vivent dans des résidences
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| Car une cité c’est une cité et ici c’est la France
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| Mais si tu penses qu’il n’y a que le Louvre et la belle vie
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| Par ici l’ami ils te feront visiter Paris
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| Chope ça…
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| Bienvenue à Paris, tiens ici tous les jours on teste ton esprit
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| Ton âme aspire à l'élévation, mais tu succombes à la tentation |