| J’me sens libre quand je t'écris quelques bribes de ma vie |
| Rapidement dispersées par le bruit de ma ville |
| J’ai appris que tout ce qui brille vaut pas le prix d’un ami |
| Force à toi si la son-pri te l’a pris, on est ensemble |
| J’me sens libre quand je t'écris quelques bribes de ma vie |
| Rapidement dispersés par le bruit de ma ville |
| J’ai appris que tout ce qui brille vaut pas le prix d’un ami |
| Force à toi si la son-pri te l’a pris |
| Mon équipe c’est le moteur, sans elle j’aurais aucun kilométrage |
| L’important c’est d’marquer le but pas de savoir qui le mettra |
| J’ai pas besoin d’objets clinquants mec, mon bagage est mince |
| Et même si y’a pas qu’un chemin, y’en a qu’un quand même |
| Dehors les neus-je galèrent alors ça tter-fri des lamelles |
| Les politiciens courent toujours mais pour ça les flics te ramènent |
| Garde ta conscience pour toi, ça t'évite de la perdre |
| La nuit j’prends d’la hauteur comme le satellite de la Terre |
| Envie d’casser la démarche quand je téma le retroviseur |
| 16 balais et j’cassais des barres j’voulais démarrer l’proviseur |
| Comment rester calme? Problèmes inextricables |
| Mental inexplicable comme une ex qui câble |
| Eh la directrice, ferme tes fesses j’veux pas d’tes conseils, ma chiennasse |
| Pour un môme agité comme moi faire le con c’est machinal |
| J'étais qu’un gosse marginal j’faisais mes courses au marché noir |
| Et quand maman s’en rendait compte c'était le cauchemar chez moi |
| Entre chiens de la casse et requins, combien de mecs sincères? Aucun |
| Fuis quand ça sent l’gaz et retiens l’flow du 75 015 |
| J’me sens libre quand je t'écris quelques bribes de ma vie |
| Rapidement dispersées par le bruit de ma ville |
| J’ai appris que tout ce qui brille vaut pas le prix d’un ami |
| Force à toi si la son-pri te l’a pris, on est ensemble |
| J’me sens libre quand je t'écris quelques bribes de ma vie |
| Rapidement dispersés par le bruit de ma ville |
| J’ai appris que tout ce qui brille vaut pas le prix d’un ami |
| Force à toi si la son-pri te l’a pris |
| Le bruit de ma ville |
| Le bruit de ma ville |
| Le bruit de ma ville |
| Yo, de toute façon on va tous caner, ouais, ouais l’ami |
| Et quand on va cramer on dira tous «Ouais c’est l’Diable qui nous l’a mise» |
| Vision décalée, le vice s’invite sans rien déclarer |
| Tu trouveras des caméramans filmant des camés en camise |
| J’essaye de sauter le pas la vie me tire par les genoux |
| En vrai j’ai plus tendance à être attiré par mes jnouns |
| La femme et les ruses, l’homme et les mots |
| Pour vous ils sont beaux mais ils sont tous faux de la nuque à l’anus |
| Nique, j’ai quelques vrais le reste qui sont ils? |
| Passent le salam le regard froid et puis se killent |
| Bref, j’vais là ou la vie m’mène, bref j’pleure avec des fous rires |
| J’mène une vie de merde, j’raconte mes emmerdes avec le sourire |
| J’refuse l’invitation car électrique est la chaise |
| La vie, la mort, j’ai l’cul entre deux Père Lachaise |
| Seulement nos actes diront si nous sommes validés |
| J’suis mal parti un peu comme Johnny j’m’y fais à l’idée |
| J’ai appris qu’la vie fait pas d’cadeau |
| J’efface mes traces avant le crash sur l’asphalte |
| Nourri de merde mais je suis pas scato |
| Noyée sous la paperasse j’vois la daronne devenir paro |
| Les frères disparaissent et sans tour de passe-passe |
| Mon équipe t'épate, y’a pas qu’les noich' qui vont faire un tabac |
| Seine zoo, Saïga on tabasse |
| Bien plus hard que Tabatha Cash |
| T’es comme cette gov' sur Paname, négro t’as pas ta place |
| Bercé par le bruit des sirènes |
| La symphonie des balles résonne dans ta ville |
| Les tympans percés comme la citerne |
| Assistés par nos cités, Vitry c’est trop deuspi |
| Confrontant nos idées |
| On casse des têtes pour s’montrer qu’on est ouverts d’esprit |
| Ouais, imagine ma tête en poster dans la chambre de c’flic |
| Ma ville est douce comme ces quelques notes |
| Mais cette caisse claire me rappelle à quelle point elle peut être brutale |
| Pense à tout c’bonheur qu’elle te donne |
| Et qu’elle te reprend avec un bruit d’balle |
| Sois prudent les gens n’ont plus d'âme |
| Je ne viens pas d’la rue moi tu sais j’y dors pas |
| Mais quand une chienne aboie je sais qu’elle ne mord pas |
| Je n’ai que des cauchemars et la nuit je dors mal |
| Car mon pote est mort là comme si c'était normal |
| Mon pote est mort là sans même me dire «Au revoir» |
| Il y a des milliers d’autres âmes tuées pour de l’or noir |
| Et des milliers d’enfants tenaillés par le manque |
| Comment veux tu que les parents parlementent |
| Tellement de haine tu comprends pas poto regarde le monde |
| Y’aurait peut-être moins d’attentats sans tous ces bombardements |
| Des gouvernements veulent la guerre mais pas l’peuple |
| Alors j’me demande pourquoi les balles pleuvent |
| J’me sens libre quand je t'écris quelques bribes de ma vie |
| Rapidement dispersées par le bruit de ma ville |
| J’ai appris que tout ce qui brille vaut pas le prix d’un ami |
| Force à toi si la son-pri te l’a pris, on est ensemble |
| J’me sens libre quand je t'écris quelques bribes de ma vie |
| Rapidement dispersés par le bruit de ma ville |
| J’ai appris que tout ce qui brille vaut pas le prix d’un ami |
| Force à toi si la son-pri te l’a pris |