| N’aie plus peur
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| Non
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| N’aie plus peur
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| Non
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| N’aie plus peur
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| Non, non, faut plus qu’vous ayez peur
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| Cessez de nouer, d’nourrir de craintes vos cœurs
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| Et même si la planète d’tourner devait cesser demain
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| Cela à la beauté d’aujourd’hui n’enlèverait rien et même
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| Et même si la Lune point plus
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| Esquissez tout de même un sourire au souvenir d’c’qu’est plus
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| Ne vivez plus avec la crainte de ce qui adviendra
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| C’est l’présent qu’il convient d’vivre, n’est-ce pas
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| Replié sur soi-même, on attaque par peur de l’autre
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| L’visage de cette peur, c’est soi-même qu’on voit
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| Miroir, pourquoi j’ai peur d’la mort, d’l’inconnu et même de moi
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| Regarde ô ami, dans le livre de ton existence
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| Ta seule peur c’est de vivre
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| Notre vie à tous, c’est d’avancer
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| Que l’injustice vienne, je l’attendais
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| Que la peur me craigne, hey
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| Si j’ai su faire de mon ennemi mon allié
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| Derrière ce masque de chair, l’ami, c’est là qu’tu te trouves
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| La peur trouble trop souvent la lueur de tes jours
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| J’ai connu trop d’gens qui dans leur propre vie, jouaient différents rôles
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| Acteurs d’une vie entièrement bâtie sur la peur
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| J’ai peur d’me marier, j’ai peur d’m’engager, j’ai peur d'être moi et
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| Toute notre société s’agrippe à nos peurs
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| Et quand son monde s’réduit à ça, tout plaisir est une douleur
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| Ils disent «heu, on est heureux, mais il y a quelque chose qui va pas»
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| J’me dis «hou, pourquoi, alors qu’ils ont tout»
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| Beaucoup d’gens dans cet état l’occultent en pensant que
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| Ça c’est notre destin
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| Faut qu’on soit conformes à l’attitude de cette ronde
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| Oh, c’est comme ça qu’on s’enferme
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| Si tu savais toute la souffrance qu’on renferme
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| Pour qui, pourquoi?
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| Mais la peur de la souffrance n’est-elle pas la souffrance elle-même?
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| Comme la nuit appelle le jour, comme la vie appelle l’amour
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| Dans l’obscurité d’tes craintes, laisse entrer la clarté d’l’espoir
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| Notre vie à tous, c’est d’avancer
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| Que l’injustice vienne, je l’attendais
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| Que la peur me craigne, hey
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| Si j’ai su faire de mon ennemi mon allié
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| J’te parle d’une sensation naturelle humaine
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| En nous au même titre que la joie, la tristesse
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| Mais qui n’a pas les mêmes effets sur la vie, écoute
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| La peur, c’est ça l’thème de c’texte
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| Cette sensation qui bloque l’homme de l’intérieur
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| Cette réaction humaine a des effets pervers
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| Crainte de l’autre, agressivité, méchanceté
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| Être sur la défensive et direct agir
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| Celui qui tape le premier, c’est celui qui a peur tu sais
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| Faut pas croire le contraire, balivernes
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| D’un point de vue plus subtil, message à tous mes frères
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| Guidés, la peur, un frein au cheminement
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| L’amant doit une totale confiance à l’aimé
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| Mais la peur bloque, faut s’lâcher, sauter d’la falaise
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| Se débarrasser de ce qui gêne, être à l’aise
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| La peur une barrière, pire c’est une frontière
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| Notre vie à tous, c’est d’avancer
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| Que l’injustice vienne, je l’attendais
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| Que la peur me craigne, hey
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| Si j’ai su faire de mon ennemi mon allié
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| N’aie plus peur
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| N’aie plus peur
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| N’aie plus peur
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| Écoute la flûte du roseau
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| Et sa plainte comme elle chante la séparation
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| On m’a coupé de la jonchaie
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| Et dès lors, ma lamentation fait gémir l’homme et la femme
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| J’appelle un cœur que déchire la séparation
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| Pour lui révéler la douleur du désir
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| Tout être qui demeure loin de sa source aspire au temps où ils seront réunis
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| Feu et non vent, tel est le son de la flûte
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| Des risques XXX cette flamme
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| Feu de l’amour dans le roseau
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| Ardeur de l’amour dans le vin spirituel
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| Né, compagnon pour qui il vit séparé de l’amie
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| Et dont les accents déchirent nos voiles
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| Lui, poison et antidote, confident et amoureux
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| Qui jamais vit son égal
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| La plainte de la flûte fourmille |