| Dans ma mairie y’a des fatmas et des youyous |
| Des foulards, des babouches et des boubous |
| Des voyous, des Zoubida, des Mamadou |
| Au secours! On n’est plus chez nous ! |
| Fichtre, ma fille va épouser un moricaud |
| Notre coq crie youyou au lieu d’cocorico |
| Elle s’est mise en tête de se convertir, rejoindre l’autre camp |
| J’aurais encore préféré que ce soit un mariage blanc |
| Et je les vois, on dirait des gitans |
| L’argent des allocs transformé en or sur les kaftans |
| Manquerait plus que le voyage de noces en Afghanistan |
| «Jamais sans ma fille!» je souffre déjà de ce qui m’attend |
| Et quand ils dansent, on dirait une émeute |
| «Et qu’est-ce tu regardes ma fille, toi?» qui fait baver la meute |
| Les pères ont des claquettes, les fils ont les baskets |
| Même avec le costard, la racaille met des casquettes |
| Ma fille s’appelle Marianne et je vis le drame |
| «Allah habibi yallah!» ça plaît même à ma femme |
| Je suis déçu, moi qui pensais qu’ils étaient polygames |
| J’aurais peut-être pu présenter mes maîtresses à ma femme |
| Dans ma mairie y’a des fatmas et des youyous |
| Des foulards, des babouches et des boubous |
| Des voyous, des Zoubida, des Mamadou |
| Au secours! On n’est plus chez nous ! |
| Chers concitoyens, en vérité j’vous l’dis |
| Dans ma mairie y a des mariages blancs entre noirs et même entre gris |
| D’ordinaire, j’les vois débarquer à 500 |
| 20 hommes, 80 femmes et 400 enfants |
| Indisciplinés, ils mettent la mairie sens dessus d’souk |
| C’est dans leurs gènes, c’est comme ça que voulez-vous |
| Et quand j’dis à Monsieur qu’il peut embrasser la mariée |
| «Oh devant tout le monde! Ehhhh» |
| Ils sont bizarres, j’vous jure ils sont pas comme nous |
| En plus ils sont pas discrets, c’est sûr, on n’est plus chez nous |
| C’est comme cette équipe de France: que des Noirs et un bougnoule |
| Ça écoute du rap et ça mange de la semoule |
| Mais d’quel droit Thuram massacre la Marseillaise? |
| Mais d’quel droit ces voyous représentent la nation française? |
| On est envahi par les indigènes de la brousse |
| Et si vous ajoutez le bruit des youyous et l’odeur du couscous… |
| Dans ma mairie y’a des fatmas et des youyous |
| Des foulards, des babouches et des boubous |
| Des voyous, des Zoubida, des Mamadou |
| Au secours! On n’est plus chez nous ! |
| Des derboukas des tam-tams et des marabouts |
| Des grosses moustaches, des zoulous, des danses vaudou |
| Ça baragouine des charabia «ouhalala, doudoubouana, sahra, labes? |
| et hamdoulilah!» |
| Faut les voir quand ils débarquent avec toute leur smala |
| Avec toute leur marmaille, on s’croirait à la casbah |
| Ils nous emmerdent, ils nous saoulent avec leurs traditions |
| Leur code de la famille, leurs rituels, leur religion |
| J’suis pas raciste (moi non) mais là y a des limites (ah oui!) |
| En France Monsieur, on a des règles de conduite (oui Monsieur!) |
| Y a un siècle, ils étaient tous encore parqués dans des zoos |
| Et aujourd’hui, ils veulent nous piquer notre boulot |
| Ils veulent être Ministres, étudier à Sciences Politiques |
| Et pourquoi pas devenir Président de la République |
| C’est l’monde à l’envers, y a plus d’hiérarchie plus d’respect |
| Ça veut même plus rien dire d'être un vrai Français |
| Dans ma mairie y’a des fatmas et des youyous |
| Des foulards, des babouches et des boubous |
| Des voyous, des Zoubida, des Mamadou |
| Au secours! On n’est plus chez nous ! |